Ocean Climax Festival : vagues sonores pour la planète dans l’enceinte de la caserne Niel

par | 17 Sep 2015 | Tasse de thé culturelle

Contenu mis à jour le 13 janvier 2019

Du 10 au 13 septembre, l’écosystème Darwin a fait résonner riffs, basses et beats pour une noble cause, celle de la sauvegarde des océans, dans le cadre de l’Ocean Climax Festival premier du nom. Débats, tables rondes, animations, graff, maping, DJ set et concerts ont rythmé cette mobilisation festive, écolo et artistique dans l’ancienne caserne Niel. Entre politiques, scientifiques, experts climatiques, artistes et citoyens, le week-end aura été un grand moment de rassemblement, d’engagement et de célébration où chacun aura trouvé matière à découverte et à satisfaction.

Parrainée par Tom Curren et organisée par la Surf Rider Foundation, l’initiative aura drainé pas loin de 15 000 afficionados de vibrations sonores. Un grand cri collectif pour sensibiliser aux enjeux de l’urgence climatique, même si beaucoup étaient plus là pour la play list que pour la pétition.

Or à ce petit jeu, vendredi 11 septembre, nous avions l’embarras du choix au niveau du plateau programmé que nous offrait l’Ocean Climax.

Les deux premiers groupes annoncés furent l’occasion de découvrir deux talents locaux sur la scène de l’Entrepôt, derrière le désormais fameux vortex.

A Call at Nausicaa qui inaugura cette seconde journée, tôt dans l’après-midi, avec sa pop chorale digne de Sufjan Stevens ou Belle & Sebastian.

S’ensuivit l’electro-pop festive de Julien Granel, jeune chien fou à la bonne humeur communicative.

Direction la scène de l’état-major, située au fin fond de la caserne Niel pour la suite de la soirée. Il fallait être à l’heure pour le premier concert, débuté pile-poil à 18h. Le discret mais non moins talentueux Peter Von Poehl  (ce n’est pas notre rédac chef qui démentira) a déployé sa pop racée devant un parterre de public encore clairesemé pour cause de Bordeaux et de ses alentours sclérosés par les voitures, pont Chaban Delmas levé oblige.

La suite ? Du stoner avec Mars Red Sky, le side-project parmi tant d’autres de Julien Pras (Calc et Victory Hall notamment). Un set monolythique et lourd dans l’esprit de Kyuss et des Queens of the Stone Age.

Après s’être rafraîchis avec une Darwin Beer qu’il fallut avoir la patience de se faire tirer, nous attendions la suite : l’entrée en scène du prophète Tiken Jah Fakoly, muni de son bâton de pélerin. Toujours aussi engagé, sa présence charismatique a commencé à dérider un public jusque-là quelque peu éteint. Son reggae teinté de textes dénonçant les malheurs du continent africain donnait un écho aux enjeux que la Surfrider Foundation voulait amplifier. Spoliation, mensonges, exploitation, tels sont les combats que le rasta man et l’association environnementale partagent, au nom d’idéaux de justice et de transparence.

La soirée continuait avec le groupe californien Allah-Las. Leur psyché rock nous ramenant à une période bénie de l’histoire du rock, le Summer of Love de l’année 1967. Jefferson Airplane, Moby Grape, les Byrds, telles sont les références du collectif pour nous servir leurs plats enivrants.

Le clou de la soirée est intervenu à minuit avec l’arrivée sur scène des turntablists C2C. Les pros de la platine ont mis le feu avec leur groove mêlant samples, voix soul et hip-hop. Un savoureux coktail dansant dont le succès ne se dément pas et qui a parachevé de manière éclatante un beau moment de rassemblement citoyen.

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