Depuis toujours ma maîtresse aime les livres. Une inclination qui selon elle s’apparenterait quasiment à du fétichisme (c’est drôle dans ce mot il y a un peu de félin et un peu de chat !). Dans une de ses vies antérieures, elle a même travaillé en librairie. Ses premiers pas dans la vie active comme vous dites. C’était en 1980, elle avait 20 ans et ça a duré 2 ans.
Beaucoup plus tard, alors qu’elle avait 43 ans, 3 enfants et un chat qui n’était pas moi, elle a carrément fait l’IUT du livre en année spéciale, option librairie-édition, caressant le rêve d’ouvrir une librairie spécialisée écologie, nature, environnement.
Des livres des autres à ses propres articles
Quand on lit les remerciements qui figurent en première page de son mémoire intitulé « Quelle niche pour l’écologie dans l’écosystème du livre ?, on mesure à quel point elle peut être fière d’avoir accompli ce qui n’a pas du être facile tous les jours. Même si ce fut pour réaliser au final qu’ouvrir une librairie n’était plus du tout sa tasse de thé, ce breuvage qu’elle consomme plusieurs fois par jour depuis qu’elle a arrêté de fumer… et par conséquent le café.
D’après elle, le métier de libraire est devenu un sport de combat pour lequel il faut être (dans le désordre) : passionné, bien situé, amoureux des mots, doté d’un capital ou d’un mécène dans son cercle d’amis, curieux, insomniaque pour lire la nuit tout ce que l’on n’a pas le temps de lire le jour, mais aussi manutentionnaire et gestionnaire, confronté à une production éditoriale pléthorique qui confine à la folie et fait tourner tant des imprimantes que des camions remplis de cartons, dont une bonne partie sera retournée chez le diffuseur au bout de 3 mois et pilonnée au bout d’un an.
Sans oublier la concurrence « Goliathienne » des chaines culturelles, des géants de la grande distribution ou des mastodontes en ligne. Et ne parlons pas de l’économie du livre que les banquiers s’obstinent à ne pas comprendre.
Qu’à cela ne tienne ! Si elle ne ferait pas l’éloge, tous genres confondus, des écrits soigneusement choisis dont les couvertures présentées en vitrine, sur des tables ou des rayonnages, exercent une attraction irrésistible sur les addicts de cet objet relié, elle rédigerait pour les autres et sur les autres !
D’abord par voie de presse papier, puis par voie numérique. Ma maîtresse, dont le nom pourrait laisser penser qu’il avait des accents de prédestination (son grand-père paternel, s’il n’était pas écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, journaliste, essayiste et nouvelliste français, mais facteur et tonnelier à Bergerac, s’appelait, incroyable mais vrai, Albert Camus) joue avec les mots. Ma seconde mère est ainsi devenue, au fil du temps, un mix de journaliste et de blogueuse en série.
Partager sa bibliothèque, collaborativement, en se souvenant à qui vous l’avez prêtée
Toutefois, si son destin a bifurqué, je peux vous certifier que l’appartement où je vis avec elle depuis juin 2017, période à laquelle elle m’a accueilli via l’association POTRON-MINET ❤, nourri au biberon, sevré et éduqué dès l’âge de 1 mois, pourrait néanmoins facilement faire office de librairie (les disques et les DVD venant à égalité en seconde position derrière les livres).
Une situation en voie d’évolution puisque après des années d’entassement, elle a décidé de commencer à se séparer de ses chers bouquins et à faire du vide – elle en a même fait un article !
Premier pas vers un minimalisme recherché qui va certes clairsemer sa bibliothèque, mais réduire aussi considérablement la nécessité pour elle de faire la poussière.
Une démarche qu’une nouvelle application baptisée Livres de Proches va booster et qui fait qu’aujourd’hui elle est tellement occupée à l’utiliser, que c’est la raison pour laquelle depuis le début de cet article, tel le Chat du Rabbin, c’est moi, Clifton, qui vous parle.
Serial Blogueuse feat Livres de Proches sur son site
Magie du numérique qui permet de faciliter gratuitement le prêt, le suivi et le retour des ouvrages qui vous sont chers. En un mot, de partager vos livres avec vos proches, telle est l’ambition de Livres de Proches.
Et c’est ce que ma maîtresse, a commencé à faire. Conseillée par Sarah, qui s’occupe du développement du projet, elle a créé « ses étagères » qui pour l’instant sont au nombre de 4 :
Livres de Proches mode d’emploi
Tu veux te lancer ? C’est facile, suis ces 5 étapes :
La vision de Livres de Proches
À qui la plate-forme Livres de Proches est-elle destinée ?
- Partageurs
- Blogueurs
- Professionnels
- Étudiants
- Collectionneurs
- Professionnels du livre
Qui sont-ils ?
Bon allez je vous laisse ! Je vais voir où en est ma maitresse dans la création de sa bibliothèque collaborative virtuelle !
Merci Isabelle pour ce chouette article !
On t’attend de pied ferme (et vous aussi ses innombrables lecteur•trices) pour notre prochain Afterbooks (apéro Livres de Proches) le jeudi 5 juillet dès 18h30 à l’Espace Chifoumi.
Toutes les infos par ici : https://www.facebook.com/events/2113671202235708/
À bientôt,
La Team LDP