Serge Gouthon, un patron déterminé à dynamiser l’Intermarché de La Réole et à développer l’économie locale

par | 17 Sep 2025 | 100% La Réole, À la Une, Mode de ville | 12 commentaires

Contenu mis à jour le 19 octobre 2025

Depuis février 2025, un nouveau souffle anime l’Intermarché de La Réole. À sa tête, Serge Gouthon, autodidacte revendiqué et entrepreneur atypique, y imprime sa marque. Animé par une vision qui dépasse largement les rayons : l’homme veut faire de son magasin une halle vivante, un grand marché moderne, moteur économique et social de la ville et de la communauté de communes. Portrait d’un patron engagé en Sud-Gironde qui croit dur comme fer au potentiel de la ville d’Art et d’Histoire, et qui va tout faire pour le concrétiser.

Une enfance hors norme et un parcours atypique

Né en 1977 au Bénin, dans une fratrie de 32 frères et sœurs, Serge Gouthon grandit dans un milieu où la culture du mérite et de la discipline est omniprésente. À six ans, il rejoint la France. Réfractaire à l’enseignement scolaire, il dévore les savoirs et développe une curiosité dans moultes domaines sans jamais passer de diplômes – qu’il juge trop formatés. Pour lui, ce qui prime, c’est l’apprentissage.

Sa jeunesse est marquée par la rigueur, l’exigence et le sens des responsabilités : réveil à 5 heures du matin, travail avant l’école, discipline imposée pour la sélection en France.

Comme il le résume :

« Je n’ai pas eu d’enfance et je ne joue jamais ».

D’une curiosité insatiable, il emmagasine des connaissances dans de nombreux domaines et se forge un esprit libre, hors-cadre, qui lui fait apprécier le dialogue et l’échange.

Colporteur de journaux à Sud-Ouest à 16 ans et après un passage en fac de droit (il voulait être juge), suivi d’une brève expérience dans l’armée de l’air, il s’oriente vers une alternance en froid et climatisation, pour finalement se tourner vers la restauration.

Un séjour à Birmingham lui permet de perfectionner son anglais et d’appréhender une autre philosophie du travail. Sportif accompli, ce longiligne d’1m 93 pratique les arts martiaux (judo, muay thaï) depuis ses 20 ans. Participe à des compétitions et en tire assurance, auto-contrôle et sérénité.

Humaniste, exigeant, autodidacte passionné, Serge Gouthon est le prototype du self-made man visionnaire.

Faire de l’Intermarché une halle moderne

En devenant propriétaire de l’Intermarché de La Réole en 2024, et en poste effectif sur le magasin depuis février 2025, il affiche une ambition claire :

Transformer le supermarché de 4000m2 en grand marché de proximité, à la croisée des traditions et de la modernité.

Les premières réalisations ou en voie de l’être sont parlantes :

  • Pain fabriqué et cuit sur place, selon une cuisson traditionnelle sur planche et tissu.

  • Rayon presse en cours d’intégration suite à la perte de l’agrément de la Française des Jeux.

  • Extensions futures des rayons sport, chasse et animalerie, en phase avec les pratiques locales.

  • Zéro gaspillage : gestion stricte des pertes, bénéfices réinvestis dans les salaires.

  • Carte cadeau de 30€ pour enfants sages afin de rendre la visite au magasin ludique et familiale.

  • Pas d’ouverture le dimanche, ni en période de fête, par solidarité avec les petits commerçants dont c’est souvent le jour le plus fort et par respect des collaborateurs.

  • Horaires étendus : fermeture à 20h, permettant de nouvelles embauches.

Objectif affiché : passer de 2 000 à 4 000 clients par jour, en misant sur l’accueil, la qualité et la convivialité.

Serge Gouthon Intermarche La Reole 2

Un management humain et exigeant

Avec ses 120 collaborateurs, Serge Gouthon, qui est tous les jours présents dans le magasin, même parfois le dimanche, pour voir ce qui lui échappe quand il est ouvert, pratique une gestion à visage humain :

  • connaître chacun·e par son prénom,

  • donner leur chance aux jeunes,

  • récompenser et motiver par de meilleures rémunérations,

  • réorganiser les équipes pour plus d’efficacité,

  • valoriser le sourire, l’accueil et la convivialité.

Sa formule est simple et sans détour : « moins de pertes = plus de bénéfices = plus de salaires ».

Un partenaire de la vie locale

L’ancrage territorial est une autre constante de sa démarche. Partenaire financier et logistique de nombreux clubs et associations (Stade Réolais, Lou Réoulès, école de parachutisme, les sapeurs pompiers, le moto club, les foyers ruraux, le Chat Réolais, etc.),

il défend les producteurs locaux, promeut la viande limousine et s’engage pour les circuits courts. Les producteurs lors des dernières manifestations agricoles, sont rentrés et sont aussitôt ressortis en voyant tous les produits et vins locaux en rayon, preuve de son attachement au terroir.

Il se réjouit bien évidemment de la mise en place de la navette gratuite, depuis peu en activité, qui facilite les déplacements de nombreux habitants du Réolais et l’accès pour tous au commerce multi-services.

Une vision pour La Réole et la CDC

Contrairement à ceux qui voudraient calquer La Réole sur Langon, Serge Gouthon défend une autre voie : préserver son identité de ville d’art et d’histoire tout en l’ancrant dans une dynamique économique forte. Pour lui, l’Intermarché doit être à la fois :

  • un moteur économique pour la ville et la CDC,

  • un lieu de vie où l’on trouve produits locaux et services modernes,

  • un équilibre entre grande distribution et petits commerces.

Il le résume d’une formule limpide :

« Je veux créer de la richesse pour que les producteurs consomment, et transformer la grande distribution en faisant de l’Intermarché de La Réole un grand marché, à l’image des halles. »

Serge Gouthon veut associer son nom à La Réole. Son projet dépasse les murs de son Intermarché : il incarne une vision humaniste et territoriale où la grande distribution se transforme en halle moderne, créatrice de richesse et de lien social.

À La Réole et dans la Communauté de communes, il veut laisser une empreinte durable : celle d’un patron exigeant, visionnaire, mais profondément attaché à l’humain et à son territoire. Où, après une vie pleine de mouvements et d’activité intense (il travaille tout le temps), il viendra s’installer quand il aura gagné son pari de développement interne ET externe.

Mais pour l’heure, il fait la route quotidiennement depuis Bordeaux où il vit toujours, estimant essentiel de garder un regard neuf et l’acuité nécessaire à la réalisation de son ambition.

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12 Commentaires

  1. Amine

    On nous vend Serge Gouthon comme un héros local, mais les salariés râlent, les producteurs souffrent, et les clients subissent le chaos derrière les rayons. Cet article ? De la pure com’ déguisée en reportage !

    Réponse
    • Isabelle Camus

      Bonjour Amine, merci pour votre retour.
      L’article publié sur Jugeote est un portrait de Serge Gouthon, rédigé dans une logique publi-rédactionnelle : il s’agit de faire découvrir aux Réolais l’arrivée d’un nouvel acteur économique sur le territoire, son parcours et sa vision. Ce n’est ni une enquête journalistique, ni une investigation sur les conditions de travail ou les pratiques commerciales.
      Votre remarque souligne des sujets importants qui méritent sans doute d’être explorés dans d’autres formats éditoriaux, plus critiques, approfondis… et étayés. Ici, le propos était avant tout de présenter un parcours atypique et une ambition locale, pas d’entrer dans un débat social ou économique.

      Réponse
      • Binda

        C’est pour moi un commerce de proximité et non une grande surface
        Les salariés sont aux petits soins pour répondre à nos besoins
        Et c’est une chose rare pour un hyper

        Réponse
  2. Catherine

    Je suis ravie de la dévotion d’un homme qui se soucie du bien-être des autres. Son implication dans les associations démontre une grande générosité et une sensibilité particulière. Je salue votre dévouement en tant que présidente de l’association du Chat, dont Intermaché est un soutien fort dans ce que nous entreprenons.
    Merci à Serge pour ces aides précieuses à nos côtés.

    Réponse
  3. Christopher Davis

    This article paints Serge Gouthon as a visionary local hero, but it feels like a promotional piece. I wish it explored the potential downsides and worker perspectives more balancedlcrazy cattle 3d

    Réponse
    • Isabelle Camus

      Merci pour votre retour Christopher. Cet article est effectivement un portrait sous forme publi-rédactionnelle (comme cela est précisé à la fin), destiné à faire découvrir le parcours et la vision de Serge Gouthon aux Réolais. Ce n’est pas une enquête critique ou un reportage d’investigation.
      Votre remarque sur la prise en compte d’autres points de vue est légitime : cela relève d’un autre format éditorial, différent de celui choisi ici, qui visait avant tout à mettre en lumière l’arrivée d’un nouvel acteur local et ses ambitions affichées.

      Réponse
      • Roms

        Bonjour Isabelle,

        Je trouve cet article très frappant mais pas nécessairement dans le bon sens. Il y a une grande différence entre le portrait qu’on nous vend de Serge Gouthon (l’homme engagé, humaniste, proche de ses équipes, moteur local) et ce que rapportent les collaborateurs les plus proches.

        D’abord, l’article assume beaucoup : management « à visage humain », équilibre entre grande distribution et circuits courts, proximité avec les salariés… Tout cela semble enthousiasmant. Pourtant, plusieurs témoignages internes parlent de tensions, de décisions unilatérales, de promesses non tenues, voire d’un rythme de travail très exigeant, des éléments totalement absents de ce portrait.

        Vous précisez qu’il s’agit d’un publi-rédactionnel et non d’une enquête critique. Mais c’est justement là que le problème se situe : se retrancher derrière ce format ne change rien au fait qu’un tel texte façonne l’opinion publique. Lorsqu’on présente une image lisse et flatteuse d’un dirigeant, sans nuance, on livre une représentation qui n’a que peu à voir avec ce que vivent ses collaborateurs au quotidien.

        Même dans un cadre promotionnel, il est possible de donner un minimum de contexte ou au moins de signaler clairement que l’on relaye un discours calibré de communication. Sinon, cela entretient un décalage : une image publique séduisante d’un côté, une réalité interne beaucoup plus contrastée de l’autre.

        En somme, ce type de texte n’est pas neutre : il contribue à installer un récit qui masque des pratiques contestées, et c’est précisément là que la responsabilité éditoriale de votre media entre en jeu.

        Réponse
  4. Isabelle Camus

    Merci à toutes et à tous pour vos retours. Nous tenons à rappeler que cet article est un portrait publi-rédactionnel. Son objectif est de présenter le parcours et la vision de Serge Gouthon à La Réole, dans le cadre d’une mise en lumière d’acteurs économiques locaux.
    Il ne s’agit pas d’une enquête journalistique, et nous comprenons que ce format puisse susciter des attentes ou des réactions différentes. Les remarques exprimées montrent que le sujet est sensible et clivant.
    Nous avons volontairement censuré les commentaires insultants ou diffamatoires : notre rôle est de permettre un débat d’idées, pas d’encourager les attaques personnelles. Les critiques argumentées ont été prises en compte, mais Jugeote n’a pas vocation à arbitrer des conflits privés ou professionnels.
    Notre ligne éditoriale restera tournée vers la mise en valeur de la vie locale, dans toutes ses dimensions, économiques, sociales et culturelles. Nous invitons donc chacun à considérer cet article pour ce qu’il est : un portrait, et non une enquête.

    Réponse
    • Roms

      Chère Isabelle,

      Vous confirmez que l’article est un portrait publi-rédactionnel, et vous insistez sur le fait qu’il n’a jamais été conçu comme une enquête critique. C’est justement là que réside le problème : un média qui publie une mise en avant d’un acteur local tout en utilisant le vocabulaire d’un portrait entretient une confusion sur la nature réelle du contenu. Le lecteur n’est pas forcément averti que ce qu’il lit relève de la promotion, pas de l’information.

      Rappelons ce qu’est un portrait au sens journalistique : ce type d’article présente une personne de manière complète et équilibrée, mêlant réussites, qualités, limites et points de vue divergents. Il repose sur la vérification des faits, la pluralité des sources et la contextualisation.

      Vous expliquez que la question des autres points de vue relève d’un autre format éditorial. Cela revient à dire : “Nous choisissons de montrer uniquement ce que nous voulons montrer, et c’est suffisant.” Or, même sous forme publi-rédactionnelle, un portrait publié dans un média qui se revendique informatif n’est pas neutre : le choix d’omettre tout contrepoint est déjà une décision éditoriale forte, qui influence la perception du lecteur.

      En résumé : votre justification confirme le biais plutôt que de l’atténuer. Présenter une communication promotionnelle comme un portrait, sans nuance ni voix alternative, brouille la frontière entre information et promotion, et fragilise la confiance que les lecteurs peuvent avoir dans votre media, dont la mienne.

      Réponse
      • Isabelle Camus

        Précision importante et au risque de rabâcher cher Roms : cet article est un portrait publi-rédactionnel. Il a été conçu pour présenter le parcours et la vision de Serge Gouthon, nouvel acteur économique de La Réole. Il ne s’agit pas d’une enquête critique ni d’un reportage contradictoire, mais bien d’un format de mise en avant, clairement assumé.
        Chez Jugeote, notre ligne éditoriale n’est pas dans le “fight”, ni dans les faits divers. Nous faisons le choix de parler de ce qui nous intéresse et de ce qui nous semble important. Être présent dans Jugeote est déjà un choix subjectif : soit nous aimons un sujet, soit nous n’en parlons pas.
        Nous notons que ce texte a suscité un nombre inhabituel de commentaires négatifs, parfois très virulents. Il faut une première fois à tout : cet « acharnement » surprend par son intensité, mais il révèle surtout que le sujet dépasse largement le cadre de notre publication. Si l’on fouillait derrière chaque critique à charge, on découvrirait sans doute des raisons personnelles qui mériteraient peut-être des investigations… ce qui, une fois encore, n’est pas le propos d’un portrait.
        L’objectif était simple : parler d’un acteur économique important d’une région fragile, et relayer une vision qui rejoint notre volonté de mettre en lumière La Réole et son territoire de manière positive.
        Notre ligne éditoriale restera la même : publier des portraits, des reportages, des enquêtes, chacun avec leur rôle et leurs limites. La pluralité des formats et des points de vue fait la richesse d’un média, mais chaque texte doit être lu pour ce qu’il est.
        Merci encore à celles et ceux qui lisent, débattent et enrichissent le dialogue local – même quand les désaccords s’expriment vivement.

        Réponse
        • Roms

          Au risque de rabâcher, il est essentiel de rappeler qu’Isabelle, auteure de l’article et rédactrice en cheffe chez Jugeote, assume également, de manière officielle ou officieuse, la communication et la gestion des réseaux sociaux de l’Intermarché de La Réole (Facebook), sans jamais informer le lecteur du lien qu’elle entretient avec ce magasin et la personne mise en avant.

          Même si le texte est qualifié de publirédactionnel, tout lecteur n’est pas nécessairement en mesure de comprendre cette distinction. Cette situation crée un risque de biais et compromet l’indépendance journalistique, laissant le lecteur exposé à un contenu orienté présenté comme objectif.

          Dans un contexte où la confiance envers l’information est essentielle, il est à mon sens crucial de rappeler que la transparence sur les liens et les intérêts des auteurs est un principe fondamental du journalisme.

          Bien cordialement

          Réponse
          • Isabelle Camus

            Merci pour vos nombreux messages Roms33190 et pour le temps considérable que vous consacrez à commenter ce portrait. Cette énergie déployée autour d’un texte publi-rédactionnel est presque aussi intéressante à observer que le débat lui-même.
            Je re-re-re-rappelle que ce texte est un portrait publi-rédactionnel, annoncé comme tel. Il ne s’agit pas d’une enquête critique mais d’un format de mise en avant, destiné à présenter le parcours et la vision d’un acteur économique local. La décision de le publier avait été prise avant ma mission de communication pour Intermarché La Réole. Les deux rôles – rédactrice en cheffe de Jugeote et communicante – sont distincts et cloisonnés.
            La ligne éditoriale de Jugeote n’est pas dans la polémique ni dans les faits divers. Nous choisissons de mettre en lumière les sujets que nous jugeons porteurs pour le territoire. Après Bordeaux, c’est aujourd’hui le Réolais qui entre dans notre champ éditorial : une région économiquement fragile mais riche en initiatives, que nous voulons valoriser.
            J’observe aussi que cet article a suscité un acharnement inhabituel, dont vous êtes l’un des relais les plus actifs. Il faut une première fois à tout : cet emballement critique en dit sans doute autant sur le contexte local que sur l’article lui-même. Mais rappelons-le : Jugeote n’a pas vocation à arbitrer des rancunes ni à alimenter des polémiques personnelles.
            Enfin, les publirédactionnels contribuent à la pérennité d’un média indépendant : ils financent la gratuité d’une grande partie de nos articles et permettent de soutenir de nombreuses causes locales, sociales et culturelles. C’est cet équilibre qui nous permet de continuer à informer et à valoriser notre territoire.
            Je souligne enfin le paradoxe : recevoir des leçons de transparence d’un commentateur anonyme reste pour le moins ironique. La transparence, chez Jugeote, est assumée dans les faits et dans les formats.
            Notre cap reste inchangé : mettre en valeur la vie locale avec indépendance, un ton et un parti pris positif.

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