Si on vous a fait croire qu’il fallait le QI de Marie Curie, le mental de Benyoncé et la musculature de Serena Williams pour gérer vos finances, vous pouvez souffler : on vous a menti !

C’est justement le point de départ du livre Aux thunes citoyennes ! d’Insaff El Hassini et Héloïse Bolle, publié chez Alisio.
Un manifeste joyeux et concret pour toutes celles – et ceux – qui veulent reprendre le pouvoir sur leur argent, au travail comme à la maison.

On y apprend à parler d’argent sans gêne ni culpabilité, à négocier sa juste valeur, à organiser son budget avec méthode, à investir avec confiance, et surtout, à se sentir légitime à le faire.

Tout ce que cherche à valoriser la rubrique Thunes for all de Jugeote — baptisée ainsi bien avant la découverte du livre protagoniste de cet article — et destinée à s’étoffer de conseils éprouvés pour développer notre intelligence financière.

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Les deux cerveaux derrière Aux thunes citoyennes !

Insaff El Hassini, juriste spécialisée en finance et fondatrice du concept Ma Juste Valeur, accompagne les femmes dans la négociation salariale et la reconnaissance de leur valeur professionnelle.

Héloïse Bolle, ancienne journaliste économique et fondatrice d’Oseille & Compagnie, vulgarise les finances personnelles avec pédagogie et clarté.

Deux expertes complémentaires réunies autour d’une même mission : rendre les finances accessibles, décomplexées et efficaces.

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Cinq leçons à retenir pour ton intelligence financière

1. Change ton rapport à l’argent.
L’argent n’est ni sale ni stressant : c’est un outil. Le comprendre, c’est déjà se libérer.

2. Connais ta juste valeur.
La méthode du faisceau d’indices permet d’estimer ce que l’on vaut vraiment sur le marché et d’apprendre à le défendre.

3. Épargne et investis avec sens.
Inutile d’être millionnaire pour faire fructifier son argent. Même un petit montant régulier compte.

4. Partage la charge financière.
À la maison comme ailleurs, l’équité passe aussi par les chiffres.

5. Agis.
Ce n’est pas la théorie qui change les choses, c’est le passage à l’action. Ce guide donne les moyens concrets de le faire.

L’argent et les femmes : la grande négligence collective

Les autrices le rappellent : nous avons des droits économiques. Défendons-les.
Nous avons le droit de gagner notre argent, de négocier nos contrats, d’investir, de disposer de nos biens.
Mais ces droits, encore fragiles, sont rarement revendiqués.

Parce que l’argent reste un territoire sulfureux, très masculin, et parce qu’on a appris aux femmes à s’en méfier.
On les a habituées à donner, rarement à réclamer.

Résultat :

• les salaires féminins sont encore inférieurs de 22 % à ceux des hommes ;

• après une séparation, le niveau de vie des femmes chute de 20 % ;

• leurs pensions de retraite restent 40 % plus basses.

Des écarts qui ne relèvent pas seulement des chiffres, mais de l’autonomie.

“Le principal outil de notre liberté et de notre émancipation, c’est l’argent”, écrivent les autrices.
Et difficile de leur donner tort. L’argent ne rend pas heureux, mais il donne la liberté de partir, de rester, de choisir sa vie.

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Ni Cruella, ni Princesse Sarah

Entre la femme ambitieuse diabolisée et la femme dévouée exploitée, Aux thunes citoyennes ! propose une troisième voie : celle de celles qui parlent d’argent sans honte, qui réclament leur juste valeur, qui pensent à leurs intérêts sans culpabilité.

Parce que défendre ses intérêts financiers, ce n’est pas trahir ses valeurs.
C’est s’assurer de pouvoir continuer à vivre selon elles.

Prenons les clés de la caisse

Il ne s’agit pas d’une course au profit.
On ne parle pas d’accumuler, mais de récupérer sa part du gâteau et de s’offrir une indépendance économique.

Le pouvoir de dire non quand ça ne va pas,
le pouvoir de rester quand on le choisit,
le pouvoir de décider pour soi.

Voilà ce que promet ce livre : redonner aux femmes les clés du coffre, au propre comme au figuré.

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Pourquoi ce livre a toute sa place dans “Thunes for all”

Parce qu’il incarne exactement ce que Jugeote défend :

L’argent n’est pas un privilège, c’est un savoir d’émancipation.

Aux thunes citoyennes ! transforme la gestion financière en acte d’autonomie.
C’est une lecture qui décomplexe, qui répare et qui redonne de la puissance d’agir.
Un livre qui parle d’argent sans en faire un tabou, et qui replace l’intelligence financière du côté du bon sens et de la liberté.

La morale version Jugeote

Ce n’est pas l’argent qui fait la valeur,
c’est la conscience qu’on en a.
Et ce livre, lui, rend la conscience plus riche.

Thunes for all, kezako ?

Cultiver son intelligence financière : une urgence citoyenne.

L’argent, on en parle peu, mal ou trop tard.
Résultat : on navigue souvent entre ignorance et résignation, comme si la chose financière appartenait à d’autres — banquiers, experts, gouvernements.
Grave erreur.

Car dans un monde où les retraites sont fragilisées, où les banques vacillent, où l’inflation grignote nos économies et où la précarité s’installe jusque dans les classes moyennes, savoir gérer son argent devient un acte de survie autant qu’un geste d’émancipation.

L’intelligence financière, ce n’est pas “être riche” :
c’est comprendre les règles du jeu pour ne plus le subir.
C’est savoir où va son argent, pourquoi, et comment le faire travailler pour soi plutôt que contre soi.

Les jeunes l’ont compris : ils investissent tôt, apprennent à diversifier, s’initient aux cryptomonnaies, à la bourse, à l’immobilier ou à l’économie circulaire.
Pas par cupidité, mais par lucidité : l’indépendance financière est la nouvelle liberté.

Thunes for all veut donner les clés de cette autonomie-là.
Apprendre à lire le monde à travers ses flux, à anticiper les chocs économiques, à sécuriser son avenir sans renoncer à vivre.
Pas de jargon, pas de morale — juste de la jugeote appliquée à nos portefeuilles.

Et parce que si l’argent ne fait pas le bonheur… il reste le meilleur allié de la liberté qu’il procure.

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Le désintéressement, ce piège doré

« Si vous persistez à être dans une démarche désintéressée, vous vous mettez en danger. »

— Aux thunes citoyennes !

C’est sans doute l’une des phrases les plus lucides et les plus dérangeantes du livre.
Elle résume ce que des générations de femmes ont vécu sans toujours le nommer : le désintéressement financier n’a jamais protégé personne.

Pendant des siècles, le conditionnement a été culturel, moral, religieux.
Une société patriarcale, largement façonnée par une tradition catholique qui glorifiait la femme vertueuse, dévouée, silencieuse, offerte qui dépendait de son mari.
On lui a appris à donner sans compter, à se contenter du “plaisir d’aider”, à faire passer les autres avant elle — et surtout, à se méfier de l’argent.

Résultat : un plafond de verre économique aussi solide que discret.
Non seulement dans les institutions, mais dans les têtes.
Combien de femmes brillantes, compétentes, chevronnées, peinent encore à monétiser leurs savoirs, à facturer à leur juste valeur, à se sentir légitimes à parler d’argent ?

Ce désintéressement qu’on érige en vertu devient une impasse économique.
Parce que sans reconnaissance financière, pas d’autonomie durable.
Et sans autonomie, la liberté reste théorique.

S’intéresser à son argent n’a rien d’égoïste : c’est un acte de lucidité.
Refuser d’en parler, c’est s’exposer. Apprendre à le maîtriser, c’est se libérer.

Toute ressemblance avec des personnages de la vie réelle serait, bien sûr… purement fortuite 😘

Aux thunes citoyennes ! au travail et à la maison, prenez le pouvoir sur votre argent
de Insaff El Hassini & Héloïse Bolle
Editions Alisio
235 pages
19,90 euros