On recommence l’année prochaine ! Ce fût une année en or pour le tourisme bordelais. Battant record après record, les voyants sont tous au vert pour l’ex belle endormie qui après avoir accueilli l’Euro l’année passée a réussi à garder le cap en 2017. Des Chiffres ? On en a eus. Le 5 avril nous nous sommes rendus à l’Office de tourisme pour assister à la conférence de presse de la CCI ( Chambre de Commerce et d’Industrie ) en collaboration avec la mairie de Bordeaux. Petit condensé.
Pour visiter la région, il faut évidemment un endroit où dormir et à Bordeaux, il y a de la place. Près de 4,9 Millions de nuitées hôtelières enregistrées dans la ville selon les chiffres de l’INSEE, soit presque 100 000 de plus que l’année précédente.
La ville de Bordeaux de plus en plus attrayante
Parmi les visiteurs à l’international, Bordeaux n’est pas en manque avec une progression forte des séjours de la clientèle étrangère. Venus de la péninsule ibérique puis des îles britanniques, nos voisins continuent à voir dans Bordeaux une destination de premier choix. Nos amis du Royaume-Uni, qui ne semblent pas encore prêts à nous quitter, représentent à eux seuls près de 15% des nuitées étrangères.
Avec une progression totale de 18% depuis 2014, la fréquentation des hôtels de la métropole bordelaise ne semble pas se ternir.
Bordeaux et les start-up
Mais la ville n’a pas uniquement évolué dans le domaine de l’hébergement. C’est en effet tout un mode de vie qui a émergé. Personne n’a pu rater les quelques 1,973 livreurs à vélo des compagnies UberEats ou Deliveroo. Inquiètes de la condition de travail de ces indépendants soumis aux règles de multinationales opaques et silencieuses, la collectivité a intenté un procès à l’encontre de la firme Deliveroo pour non-respect des droits sociaux des travailleurs. Les entreprises de livraison alimentaire ne sont pas les seules dans le collimateur de la collectivité. Le site de mise en relation de particuliers à particuliers, Airbnb s’est vu gratifié d’une mise en garde contre son comportement peu coopératif avec les institutions. Ce dernier aurait donc ainsi permis en 2017 de fournir près de 827 000 nuitées à ses clients.
La collectivité constate aussi les conséquences engendrées par ces plateformes de locations temporaires qui, même si elle créée des revenus supplémentaires aux particuliers, mène vers un déséquilibre des locations dans l’hyper centre de Bordeaux notamment.
Quand l’Etat se réengage pour 3 ans
Mais rassurez-vous, à Bordeaux, tout va bien. Le « contrat destination » initié par Laurent Fabius en 2015 a lui séduit les comptables de l’Elysée qui ont accordé leur confiance à la ville de Bordeaux en renouvelant ledit contrat pour 3 ans. De ce fait, l’Etat continuera à investir dans les domaines du numérique, de l’innovation et de la promotion à l’international.
Tout ça pour dire que le tourisme à Bordeaux se porte bien. Dynamisme et transition numérique rythment les décisions de la ville, afin que Bordeaux reste l’une des premières destinations françaises à l’international. Inutile donc d’imaginer que les longs paquebots assourdissants et polluants soient prêts à quitter les quais de la belle attractive.
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