Oyez, oyez Bordelaises et Bordelais, si vous me suivez vous le savez, un nouveau média culturel local est né et il s’appelle Bordophonia !
Aux manettes comme expliqué dans mon article précédent, le slasheur (bosseur multi-casquette) sachant slasher, Guillaume Fédou.
Lui-même entouré du graphiste Franck Tallon et du réalisateur Antoine Chaput que je connais bien, pour avoir partagé avec lui de mémorables aventures professionnelles sur fond de projet musical, écologique ou street artistique, voire social et solidaire… Petit mix de mots, de photos et de vidéos en mémo.
Bordophonia dont le nom évoque une « francophonie bordelaise » tout en se référant à Quadrophenia, l’opéra-rock des Who adapté en film, se fait fort de rappeler l’histoire anglaise de la ville que l’on revisite dès lors en vidéo, podcasts, photos…
Or les Who, Jofo (qui comme moi est anglophile) adore (me too !) !!!
Et BDM (exclamation qui signifie Bordel de Merde avec laquelle l’artiste ponctue souvent ses phrases ), ça tombe bien ! Il est le premier invité de Bordophonia qui lui a tiré le portrait dans son atelier rempli de Toto (son héros). Et ça, juste après une escapade, en introduction, sur le miroir d’eau !
Jofo, profession(s) peintre, dessinateur et musicien
Jofo, Jean pour les intimes, Jean-François Duplantier pour l’état civil, aurait pu être architecte. Il a préféré devenir peintre, dessinateur, affichiste, graphiste, vidéaste, auteur et chanteur du groupe rock The Snoc (groupe qui a eu le privilège de passer en premier, ce qui n’était pas forcément évident, lors du mémorable concert de réouverture de la mythique salle des fêtes du Grand Parc, le 29 juin 2018, après 25 ans de fermeture).
Quoi qu’il en soit, ne pas être archi n’empêchera pas ce landais né à Dax en 1961 (tiens, j’ai un an de plus que lui !) et qui vit à Bordeaux depuis 1981, de marquer très talentueusement son attachement à sa ville d’adoption.
Une balade urbaine baptisée « Chapo Bordo« . Une invitation graphique pour revisiter les emblèmes architecturaux de Bordeaux, hommage au patrimoine d’hier et d’aujourd’hui. Une exposition organisée sur les grilles du jardin public en 2012, dont j’ai toujours chez moi le coffret de 24 planches que je garde bien au chaud dans son portfolio.
Un artiste à la fois reconnu et activiste
Ayant eu, pendant plusieurs années, son atelier dans le quartier des Chartrons avant de déménager à Saint-Michel, il a réalisé la 30ème édition du M.U.R de Bordeaux en mai 2017. Une fresque éphémère que j’ai immortalisée avec mon vélo, tout fraichement customisé par Carole Redero aka Craft & Co.
Durant le confinement, fidèle à sa démarche de soutien aux soignants, alors en pleine crise du Covid-19, Jofo réalisera sur une immense bâche couvrant les travaux de la place de la Bourse une œuvre intitulée « Explosion de mercis ».
Une création géante financée par la CCI Bordeaux Gironde avec le soutien de la DRAC Nouvelle-Aquitaine, de LightAir (affichage grand format) et Prixtel (opérateur téléphonique) qui mesure 350 m2 et fait autrement plus de bien à l’oeil et au cerveau, que les pubs qu’elle a remplacées.
Car à sa manière, avec ses pinceaux et ses Totos, Jofo est un artiste engagé. Un pro-actif activiste flegmatique que je vous laisse découvrir dans la vidéo qui suit.
Et bien que puis-je écrire après une aussi belle chronique au risque de faire du plagiat ou de réciter comme un perroquet aussi savant soit il…..bon allons-y ! Bordophonia épisode zéro ce n’est pas un coup d épée dans l’eau mais le top.
Jofo ce n est pas du toc, mais une personnalité incroyable, artiste engagé et multifacettes comme son intervieweur Guillaume Fédou. Cette vidéo est un concentré de bonne humeur ou humour, anecdotes et problèmes de société s’entrecroisent au fil de cette interview et nous aurons deviné que les Totos aux graphismes originaux en sont les messagers.
Et puis pour se convaincre que Jean-François Duplantier est décidément un homme bien, il aime le rugby
Isabelle connait beaucoup de monde et moi je ne connais qu’Isabelle mais cela suffit grandement à mon bonheur et ma plume n’en demande pas plus.
Je savais que le fan de rugby que tu es, kifferait ce billet Eric ! 😉