J’aurais pu intituler cet article Péril en la gamelle. Aussi court qu’explicite, ce titre aurait annoncé la couleur avec une touche de cinéphilie pour ceux qui connaissent le film de Michel Deville, Péril en la demeure, sorti en 1985.
Et puis j’ai préféré opter pour des mots clés plus détaillés et une longueur qui caressait d’avantage Google dans le sens du poil.
Il faut dire que l’enjeu est de taille, puisqu’il s’agit ni plus ni moins pour moi de dénoncer le scandale du petfood. Un mot qui claque, à traduire par : nourriture pour les animaux pour les allergiques à l’anglais, qui pourraient quand même admettre à quel point cette langue est fortiche pour exprimer les concepts, les idées et les choses en moins de lettres. Pas de panique, j’utiliserai les deux formules dans ce qui va suivre, animée par l’envie et la nécessité de traiter un sujet qui me tient tout particulièrement à coeur.
La lecture de cet article dédié à ma chatte Balkis, prématurément décédée à l’âge de 8 ans d’une insuffisance rénale et euthanasiée dans mes bras, vous éclairera sur ce que j’entends par là. Une démarche informative et sensibilisatrice s’inscrivant dans un culpabilisant et douloureux processus de prise de conscience que la page facebook, Alertes Croquettes Toxiques, et le livre Pour en finir avec les croquettes pour chats ! du vétérinaire Pascal Corlay ont, tel un électrochoc, favorisée.
Le jour où le ciel m’est tombé sur la tête quand j’ai découvert les ravages du petfood
Pendant des années, j’ai pensé chouchouter ma panthère noire en lui donnant des Purina One. Et puis comme tu le sais désormais puisque tu as lu l’article où je raconte comment ma chatte l’a payé cher, j’ai compris à quel point je m’étais fourvoyée. Le tout aggravé par l’incompétence de mon vétérinaire de l’époque qui n’avait rien diagnostiqué.
Et puis après une période de deuil de plusieurs mois, où j’ai versé beaucoup de larmes et perdu mes cheveux par poignées, Clifton* est, depuis 3 ans, entré dans ma vie.
Balkis était une femelle, je choisirai un mâle.
Elle était noire, il sera roux, blanc et rose (le museau et les coussinets).
Elle avait les yeux verts, il a les yeux dorés de la même couleur que son pelage.
Je ne voulais aucune ressemblance pour ne pas comparer avec celle que je n’oublierai jamais, si ce n’est qu’ils ont été tous les deux adoptés via des associations : l’École du chat libre de Bordeaux pour elle, Potron-Minet pour lui. Et qu’ils ont tous les deux des noms issus de la bande dessinée : Percevan pour Balkis et le très british Colonel Clifton pour mon rouquin de félin !
Jusqu’à leurs caractères qui n’ont rien en commun. Balkis était la douceur même qui jamais ne sortait les griffes, Clifton est un coquin dominant qui a gardé un côté sauvage.
Pour l’alimentation, idem ! Après les croquettes Royal Canin (présentée comme le top du top par les véto alors que… mais on verra ça plus tard) du kit fourni par Potron-Minet succédant au lait en poudre des biberons stérilisés que j’ai donnés toutes les 3 heures, à raison de 6, puis 4 fois par jour à Clifton, en bonne mère dévouée de substitution d’un chaton de 1 mois à sevrer que j’étais, c’est chez notre (nouvelle) vétérinaire, en animalerie ou en magasin bio, que je me procurerai, dans un premier temps, mes croquettes, complétées (fait nouveau) de pâtées.
Oui, aujourd’hui mon chat est bi !
Fini le tout croquettes ! J’avais réalisé les dangers d’une alimentation exclusivement déshydratée. Et mis des fontaines à eau dans tout mon appartement. Mais là encore, belle erreur ! J’allais une fois de plus tomber de haut et réaliser que la santé de Clifton n’était pas pour autant épargnée…
Pendant le confinement, je tombai sur la page facebook créée par Gilles Vouillon : Alertes Croquettes Toxiques, 100 000 membres et plus qui dénonce la malbouffe toxique favorisée par le petfood industriel de nos carnivores domestiques ! Et là, bam ! J’ai pris une belle claque aller-retour qui me secouera pendant plusieurs jours. Me faisant réaliser rétroactivement comment et pourquoi j’avais empoisonné ma chatte et comment j’étais bien partie, malgré mes efforts, pour empoisonner mon chat.
D’autant que soucieuse de lui donner une nourriture la plus adaptée possible, autrement dit fortement protéinée, je cherchais et testais des marques sans savoir qu’il fallait des périodes d’adaptation, d’où des réactions digestives intempestives, même si par chance, Clifton jouit d’une bonne constitution.
Les croquettes, ces serial killers de nos chats et de nos chiens
Grâce à la page Alertes Croquettes Toxiques je découvrirai pêle-mêle (attention les informations sont d’une densité incroyable et donnent le tournis) qu’il n’y avait rien de pire que de donner des croquettes non humidifiées à nos animaux domestiques. On pourrait comparer ça à faire avaler en permanence une soupe déshydratée sans eau à un humain. Et le bol d’eau ou la fontaine ne sont en rien suffisants…
Un chat encore plus qu’un chien a besoin d’une alimentation HUMIDE !
Ça, c’est une première constatation !
Deuxième constatation : la présence de céréales, autrement dit de glucides, que l’on trouve en grande quantité dans les croquettes pour cause de rentabilité. Les hydrates de carbone servant juste à faire baisser le prix du paquet. Concentré de poison et véritable bombe à retardement, surtout pour les chats qui sont des hypercarnivores.
Les chiens, étant eux, carnivores facultatifs. Ce qui veut dire qu’ils ont toutes les caractéristiques qui définissent les carnivores, aussi bien au niveau anatomique que physiologique, mais pour certaines raisons ils sont capables de digérer et d’assimiler des nutriments comme les glucides présents dans des aliments comme les céréales, les légumes ou les fruits.
Quoi qu’il en soit, encore plus que pour les humains, les glucides en excès favorisent chez un chien ou un chat des pathologies telles que l’obésité, le diabète, les maladies inflammatoires (otites, dermites, pancréatites, rhumatismes…), mais également la chute des poils, la mauvaise haleine, le tartre, la présence de parasites intestinaux, les allergies, la détérioration de la vue, les cancers….
Troisième constatation : la présence de protéines indigestes fournies par des « sous-aliments » tels que becs, pâtes, peau, sang, excréments, plumes… ou même des protéines végétales qui n’ont pas la même valeur biologique pour le chat du fait des traitements violents qui sont infligés aux protéines (cuisson à haute température et à haute pression).
Pour en savoir plus, je t’invite à lire cet article sur le site de Capital qui dénonce le scandale du business en or de la croquette pour chats.
Dans la plupart des cas, qu’il soit issu de la grande, petite ou moyenne distribution ou même de la filière vétérinaire :
Petfood is not good !
Après les constatations d’intoxication, les solutions pour une bonne alimentation
Du coup il faudrait :
- réhydrater les croquettes de son chien ou de son chat. Une démarche qui devrait être la norme au même titre que mettre du lait dans le bol du petit déjeuner de ses enfants pour ceux qui carburent encore à ça. En effet, faute d’être suffisamment bien hydraté, votre poilu pourrait être exposé à des pathologies telles que problèmes de peau, infections urinaires, insuffisances rénales, cristaux et autres calculs rénaux….
– Pourquoi et comment réhydrater ses croquettes :
- Étudier la composition des paquets de croquettes à la loupe (au propre comme au figuré, car les caractères minuscules empêchent souvent une lecture aisée) afin de s’assurer de la bonne répartition des taux qui en résumé devraient être :
Protéines : supérieur à 40%
Graisse : De 20 à 22 %
Cendres : de 7 à 8 %
Calcium : de 0,7 à 1,3 %
Phosphore : de 0,6 à 1,1%
Magnésium :- de 0,1%
Glucides :- de 20%
Pas de céréales (grain free) - Favoriser la bi-nutrition en combinant chaque jour croquettes (humidifiées) et pâtées qui avec 80% d’eau en moyenne répondent aux besoins de votre félin qui n’est pas fan de cette boisson. Le chat est souvent un mauvais buveur. Donner de la pâtée le fait boire en mangeant sans effort. L’ingestion d’un repas dilué conduisant à une absorption bien plus rapide de l’eau dans le sang.
- Respecter une transition dans le cas de changement de croquettes avec plusieurs marques pour procéder par pallier. On ne change pas d’alimentation du jour au lendemain. C’est pourquoi, un conseil, ne te jette pas (comme j’ai pu le faire au début) sur ce que tu penses être le mieux en choisissant une marque (même très bonne), mais qui pourrait produire l’inverse de l’effet recherché en provoquant une diarrhée persistante à ton poilu.
Du petfood sans grain et sans reproche
Dans le monde impitoyable et très rentable du petfood, rares sont les fabricants qui indiquent le taux de glucides au dos du paquet, car le règlement ne leur impose pas. Il faut donc le calculer la plupart du temps.
Pour t’aider à t’y retrouver dans la jungle des marques qui se sont développées en pagaille, Gilles Vouillon a réalisé des tableaux très bien faits, qui classent par notes globales et couleurs les marques de croquettes et de pâtées, distincts pour les chats et pour les chiens.
Un travail de titan qui permet de faire son choix en fonction de son budget. Budget qui, s’il est revu à la hausse quand on privilégie la qualité, va subir une très forte baisse en matière de consultations vétérinaire. L’un dans l’autre, je pense qu’on est gagnant.
Petfood-score des croquettes pour chats réalisé par Alertes Croquettes Toxiques (une mise à jour est en cours)
Tu n’es pas encore complètement convaincu·e ?
Alors je te laisse regarder ce documentaire diffusé sur France 5 intitulé Quelles croquettes pour nos bêtes ? et après ça, tu verras qu’il y a bien péril en la gamelle !
Une conviction également partagée par quelques vétérinaires courageux qui osent braver les lobbies hyper puissants du petfood, et dont je t’invite à découvrir les livres, scientifiquement et avec conscience étayés, qu’ils ont écrits pour le mieux-être de nos compagnons à poils.
Liste de livres chaudement recommandée pour parfaire son éducation en matière d’alimentation animale non toxique
Comme annoncé plus haut, je n’ai lu que celui du Dr Pascal Corlay, dont la couleur des pages a changé, tellement je les ai stabilotées. En suivant ce lien tu découvriras à la fois son site Diététichat et l’interview qu’il a accordée à Gilles Vouillon où il explique son message.
Je les remercie tous les deux pour leur engagement qui sauve la vie de milliers de chiens et de chats à commencer par le mien !
Photo de une Shutterstock © Chendongshan
*Retrouve les aventures de Clifton sur mon profil Instagram, que la blogueuse en série que je suis partage avec lui.
Changement de croquettes : Une transition progressive plutôt que brutale (Post Facebook 23/09/2020)
Podcast de ma chronique radio du 02/10/2020 concernant le petfood, sur France Bleu Gironde
Le vendredi 2 octobre, sur France Bleu Gironde, j’ai consacré les 3 minutes de ma première chronique mensuelle du mois d’octobre, à l’alimentation animale.
Une émission plus longue et détaillée est prévue au mois de novembre pour parler plus avant, au micro d‘Isabelle Wagner, de ce sujet, où j’interviendrai avec une vétérinaire pas comme les autres, sur qui, là aussi, je vous en dirai d’avantage plus tard.
Stay tuned !
merci pour ta confiance Isabelle …. et souhaitons que cet article puisse contribuer à sauver de nombreux chats de la malbouffe …
Bonjour, c’est bien de défendre Gilles Vouillon et vous avez raison, car des documents ont été diffusés sur le dark wab qui explique comment ses taux de glucides ont été artificiellement gonflés, vous avez du courage de prendre le risque de décridibiliser votre action.
En effet, nous pouvons lire que les analyses des taux de glucides sont volontairement modifiés, pour une raison bien simple : préparer des projets commerciaux que nous allons, là aussi, pouvoir bientôt vous expliquer.
C’est dommage de communiquer sur des tableaux qui sont faux, même si c’est bien de vouloir soutenir un groupe, il faut toujours vérifier ce qu’on annonce.
Ils y a aussi de nombreux échanges avec des vétérinaires, qui jouent un double jeu dangereux, avec certainement des sanctions à la clé.
Vous évoquez une densité de documents, mais ils sont plein d’erreurs. Vous qui êtes sérieuse, vérifiez cette formule de l’ENA, vous comprendrez que dans ces glucides, il y a des glucides non assimilables, que Gilles Vouillon laisse sournoisement.
Rassurez-vous, vous n’êtes pas la seule à croire ce ramassis de contre-vérité. Excellent Web End !
Claude Barbaztruc, c’est votre vrai nom ? ou bien êtes vous tout juste assez courageux pour commenter sous couverture ?
…et sinon, le fait que les industriels nous cachent sournoisement leurs taux de glucides aberrants sur les paquets pour pouvoir empoisonner nos animaux sans même qu’on puisse s’en rende compte , est-ce que je l’invente, ou bien est-ce une réalité constatable paquet en main ?
– « Que pensez-vous du fait que les fabricants de croquettes puissent cacher sournoisement des taux de glucides invraisemblables sur les paquets en toute impunité?
Et que pensez-vous du fait que ce soient les marques vétérinaires qui aient les taux de glucides planqués les plus élevés, comme les Royal canin special low Fat gastro-intestinale qui en ont 54%, les Proplan Hypoallergéniques qui en ont 587% ou encore les Hill’s U/D qui en ont 59% ? Vous le déplorez ou bien vous le cautionnez Monsieur Barbatruc » ?
Bravo pour cet article, bien construit, très clair et aisé à lire
Merci pour votre retour Daniel !
Enfin pour votre gouverne et concernant cette formule des ENA = calcul des glucides déduits sournoisement planqués par les fabricants :
Voilà les 8 preuves de la légitimité de cette formule :
Preuve 01/
Elle est présente dans un arrêté paru au journal officiel:
« Le pourcentage d’extrait non azoté prévu dans la formule est calculé par la différence entre 100 et les pourcentages d’humidité, de cendres brutes, de protéine brute, de matières grasses brutes et de cellulose brute ». paru le 8 mai 1999 au JO
Arrêté du 8 avril 1999 relatif à la commercialisation des produits et substances destinés à l’alimentation animale, modifiant l’arrêté du 16 mars 1989 portant application du décret n°86-1037 du 15 septembre 1986.
https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000394662&fbclid=IwAR3KBS1NIjP7Io3jukerqwpYmbQhBDEtIFjyOqd9tuGwquBISaCdVY2E-SQ
Preuve 02/
On trouve cette formule dans les publications de l’ANSES : l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.
La teneur en glucides est exprimée en ENA (extractif non azoté) ou NFE (Nitrogen free extract)(2)
(2) ENA = NFE = 100 – protéines + matières grasses + eau + cellulose Brute + Matières minérales
lien : https://www.anses.fr/fr/system/files/ALAN2014sa0175.pdf
Preuve 03/
Certains fabricants de croquettes en font l’application lorsqu’ils précisent le taux des ENA= glucides de leurs croquettes : Exemple des Pedigree junior sur son blog. Ce fabricant nous apporte bien la preuve que le taux des glucides déduit est bien celui des ENA
Preuve 04/
Certains fabricants vous expliquent cette formule sur leur blog ;
– vu sur le blog d’Amikinos :
https://amikinos.fr/glucides-croquettes-chiens-chats/
– vu sur le blog de UPD :
https://www.ultrapremiumdirect.com/blog/66_croquettes-sans-cereales-analyse-taux-de-glucides.html
Preuve 05/
Certains sites de vente de croquettes vous explicite ce calcul : vu sur Zoomalia :
– https://www.zoomalia.com/…/glucides-croquettes-chien-chat.h…
– http://www.croquettechien.fr/taux-de-glucide/
Preuve 06/
Le Dr vétérinaire Géraldine Blanchard, nutritionniste, nous présente ce calcul sur son blog
« Pour connaitre le taux de glucides assimilables (encore appelé Extractif Non Azoté), le seul moyen est de calculer : 100 – %humidité – %protéines – %lipides – %minéraux – %fibres »
Preuve 07
– le Dr Charlotte Devaux, vétérinaire nutritionniste nous présente la formule de ce calcul à la pager 22 de son livre « croquettes ou pâtée »
Preuve 08/
– les mêmes qui dénoncent l’inexactitude de cette formule lorsque je l’utilise et qu’elle dessert leurs intérêts, sont les premiers à l’utiliser lorsqu’ils vous calculent la densité énergétique (DE) puis le RPC (ratio proteino calorique) d’une croquette !
Là aussi, le Dr Charlotte Devaux nous en fait la démonstration dans son livre ….
Qu’avez-vous à dire de tout çà, Monsieur Barbatruc … à par « ula-up ? »
Enfin,
« vous avez du courage de prendre le risque de décridibiliser votre action »
« ….avec certainement des sanctions à la clé. »
… et sinon, à part chercher à intimider Isabelle par vos menaces sous entendues, qu’avez-vous d’autre à nous mettre sous la dent, Monsieur le barbapapa ?
Un article remarquable, un article témoignage mis en lumière par la ferveur et le coeur d’Isabelle dont le style littéraire fera passer la pilule un peu moins amère qu’une croquette pour chat. Conflit d’intérêt, gain de productivité, mensonge une machine de guerre industrielle s’est mise en place au détriment de la vie de nos petits amis et compagnons de tous les jours. Nous devons mesurer toute la complexité, toute la difficulté pour traiter un tel sujet et Isabelle s’en acquitte aisément en y incluant son expérience et cette vidéo coup de poing.
Un article pour savoir, un article espoir….l alimentation encore un combat pour la cause animale.
à loulou-chat qui après bien des misères a posé ses pénates chez ma soeur pour enfin ronronner .
Merci Éric ! Tu diras bonjour pour moi à Nathalie et n’hésite pas à lui faire suivre mon article et à me dire ce qu’elle en a pensé. En souvenir de notre longue conversation téléphonique ! 😉
Vous voilà de retour, je me souviens bien de vous, jadis vous vous transformiez à volonté en objets divers et variés, parfois en automate vous voilà devenu ectoplasme.
Ma soeur est journaliste mais moins bien savante que vous, elle sera ravie de vous lire mais je ne suis pas sur qu’elle en sera plus instruite.
C’est incroyable l’armée de soldat que déploient les liés d’intérêts à l’industrie de la Petfood. J’ai pas ma carte chez Gilles Vouillon, j’ai lu ses informations comme beaucoup d’autres, mais je remarque qu’il est traqué sur tous les fils de conversation… On chercherait à discréditer quelqu’un qui dérange, on ne s’y prendrait pas autrement …
Bravo et espère que votre blog sera beaucoup lu. J’ai vécu « côté chien » la même désagréable et triste aventure. J’ai mis treize ans avant de réussir à reprendre un chien, complètement différent, tellement j’ai été traumatisée par le fait d’un long traitement (piqûres journalières pour cause de diabète durant un an) puis euthanasie. On aime nos animaux et on les tue à petit feu par la nourriture qu’on leur donne et que l’on pense bonne ! Merci à vous pour faire passer le message et merci à Gilles Vouillon est son équipe pour leur travail, engagement et entêtement (parce qu’il en faut) 🙂
Merci pour votre retour Ma Lau ! Oui, nous sommes hélas légion à avoir perdu un compagnon à cause de la malbouffe. Il est temps d’y mettre un terme, et comme pour l’alimentation humaine, de développer des produits sains. De la demande des consommateurs viendra le changement !
bonjour je vous « decouvre » et vous aime deja !meme generation mere gd mere et maman de chats de chiens (2 felins 5canins )oui oui je sais ! a bientot donc car merci la technologie on ne se quitte plus.
Woaow ! Quelle belle tribu ! J’espère que vous avez un grand jardin et une grande maison Joelle ! 😉 Heureuse de vous accueillir dans ma communauté de Serial blogueuse, mère et grand-mère amoureuse des animaux comme vous 🙂
Je suis ravie de cet article qui éclairera, je l’espère,le plus grand nombre de Maîtres/Maîtresses
Article à diffuser massivement et copieusement !
Pour ma part, j’ai un petit Pinscher, j’ai consulté des dizaines d’articles, j’ai lu des tonnes de choses, sur cette alimentation et j’en suis sortie complètement perdue…..
Au début, on veut tout comprendre, tout lire, tout digérer
Et, au fur et à mesure que l’on comprend certaines choses, on se rend compte qu’aucune croquette ne semble bonne
Mais, les pâtées ne sont pas épargnées non plus
Bref, je pense que’il faut s’informer un minimum, pour ne pas être en overdose, essayer de choisir la nourriture qui semble le mieux convenir à notre animal, en fonction de plusieurs critères d’appréciation, et essayer de se dire que, c’est toujours mieux que du 100% croquettes
Encore une fois, c’est un peu comme pour nous, un jambon sous vide, c’est « de la MERDE », comme disait cet illustre JP COFFE
Il faut absolument essayer d’arriver à une transparence alimentaire pour NOUS et pour nos ANIMAUX, car nous ne sommes pas non plus épargnés…..
C’est vrai qu’on passe par plusieurs phases quand on découvre que l’alimentation animale est un scandale sanitaire et sociétal ! La culpabilité, la colère, la révolte et puis l’envie que ça change tout en faisant le maximum pour comprendre dès lors comment il faut agir.
Et je suis 100% d’accord avec vous Corinne ! Alimentation humaine/alimentation animale même combat ! La bise à Biskot !
Isabelle, depuis quand l’industrie des croquettes et pâtées pour chiens et chats est elle arrivée chez nous ? J’ ai grandi dans des maisons dans lesquelles les chats et chiens mangeaient plus ou moins comme nous ( le fameux mou définitivement une exception, quoi que : Nanou, chatte noire qui m’avait adopté dès ma naissance, faisait attendre ses chatons jusqu’à ce que je décide avoir eu assez du fameux mou dans leur assiette…). Bien sûr cette façon de vivre, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit en fait, était partagée à l’époque par tous, à part pour le mou 🙂 Pourquoi ne pas tout simplement réintégrer ces animaux au coeur de notre vie, et laisser l’industrie des « aliments » pour animaux, se reconvertir, ou disparaitre ?
C’est le choix de maitres de plus en plus nombreux Jean-Luc !
Je n’ai pas parlé de l’alimentation ménagère (que vous évoquez) ni du BARF acronyme anglais pour « Biologically Appropriate Raw Food », ce qui veut dire en français « Nourriture crue biologiquement appropriée » : une démarche qui consiste à rapprocher l’alimentation la plus naturelle possible sans ajout de compléments ni céréales, parce que je ne me sens pas de les pratiquer.
La bise à Iris ! Vous lui donnez quoi d’ailleurs du coup ?
Bonjour,
En effet, l’alimentaion de nos animaux est un sujet prenant dès que l’on commence à s’y intéresser de près.
Continuez vos investigations, diversifiez vos sources, et vous découvrirez d’autres vérités passionnantes.
Caresses à Clifton
Virginie
Une véritable investigation en effet ! Si vous avez des sources pertinentes pour l’enrichir je suis preneuse Regnault ! Clifton vous remercie 🙂
Il y en a plein . Vous les trouverez, j’en suis sûre.
Mais surtout je vous conseille de ne pas écouter qu’un son de cloche mais des versions contradictoires avant de vous faire un avis définitif.
C’est ce que j’ai fait les 4 dernières années 🙂
Il y les sons de cloche et il y a la manière de diffuser l’information.
Dans ma quête de vérité(s), je vais m’intéresser à un mode de communication plus bienveillant et respectueux de celles et ceux qui cherchent à comprendre.
Merci de votre conseil Regnault 🙂
Bravo pour ton courage, ton travail et ton talent Serial blogueuse ! C’est grâce à des gens comme toi que les choses avancent ! Merci d’être le relais de ceux qui font bouger les lignes et d’incarner toi même le changement dont le monde a besoin !
Merci Gabriel ! C’est un bon résumé de ce qui m’anime en effet.
Bonjour, serial blogueuse !
Alors du coup, quelles croquettes et quelle pâtée avez vous adoptés ? Pas de libre service j’imagine ?
Nous venons d’adopter 2 chatons de 4/5 mois, c’est compliqué de s’y retrouver !!
Merci
Hello Hwaurore ! Je vais faire un article pour parler du bar à croquettes bordelais (et libournais) où je me fournis et des marques que j’ai adoptées. Pour les chatons c’est vrai que c’est sûrement un casse-tête. Je vais aussi rédiger un article sur une vétérinaire pas comme les autres et au autre sur un livre numérique intitulé Ce poison nommé croquette dont voici le lien si vous voulez vous le procurer https://www.dur-a-avaler.com/poison-croquette-veterinaire-pet-food-barf-cereales-chiens-chats/?ap_id=SerialBlogueuse
C’est juste une mine d’informations indépendantes très scientifiquement étayées et l’industrie du petfood, là encore en prend pour son grade. Le livre intègre également des analyses de croquettes et des marques recommandées, il est vraiment très complet et devrait vous aider à faire prendre un bon départ à vos chatons et leur assurer une longue existence 🙂
Merci pour cet article qui soulève un débat très « touchy ».
Quand on parle alimentation animale, tout le monde a son avis sur la question et il est difficile de démêler le vrai du faux tellement les sources d’informations sont nombreuses, fiables et moins fiables.
Le domaine de l’agro-alimentaire est vaste et puissant (que cela concerne notre alimentation, nous humains, ou l’alimentation de nos compagnons à 4 pattes) et a une stratégie marketing redoutable.
Après 10 ans d’expérience sur le terrain, en cabinets et cliniques vétérinaires, le constat est évident à mes yeux :
un parallèle frappant des pathologies inflammatoires observées dans le milieu médical humain et animal.
Pour les êtres humains, on retrouve toutes les pathologies chroniques dites de civilisation dont l’inflammation chronique et à bas bruit est le dénominateur commun. On peut en citer tellement : diabète de type 2, maladie d’Hashimoto, eczéma, allergies, psoriasis, maladie de Crohn, rectocolite, spondylarthrite ankylosante, etc.
Pour les chiens et les chats, on retrouve aussi ce type de pathologies : MICI ou maladie inflammatoire chronique de l’intestin, diabète chez le chat et le chien, des maladies dites endocriniennes comme le syndrome de Cushing, l’hypo- ou l’hyperthyroïdie, pancréatite, dermatite atopique, etc.
C’est un phénomène particulièrement rencontré dans les pays industrialisés où l’alimentation a suivi un peu le même parcours avec un appauvrissement de la valeur qualitative et nutritive des aliments. Je pense que c’est un des facteurs majeurs et responsables de nombreuses pathologies observées ce jour mais malheureusement pas le seul.
C’est un tout et l’environnement dans lequel nous évoluons (avec eux à nos côtés) entre très probablement dans les autres facteurs responsables de toutes ces pathologies.
Mais si nous pouvons contrôler une chose, c’est bien l’alimentation que nous leur donnons !
Alors ça vaut la peine, à mon avis, de se pencher sur la question !
Merci pour cet article qui permet d’interpeller et se poser quelques questions.
Lucie Deveugle, une vétérinaire alertée et concernée…