Le mercredi 14 octobre 2020, dans la mythique Salle des Fêtes du Grand-Parc (pléonasme), s’est déroulé le premier Conseil du quartier Chartrons / Grand-Parc / Jardin Public (le mien) mené par la nouvelle municipalité.
Présidé par le nouveau maire vert de Bordeaux, Pierre Hurmic, entouré de quatre de ses adjoints : Camille Choplin (Adjointe à la démocratie permanente, la vie asso et la gouvernance via l’intelligence collective), Harmonie Lecerf (Adjointe au Maire à l’accès aux droits et aux solidarités), Stéphane Pfeiffer (Adjoint à l’emploi, à l’ESS, aux formes économiques innovantes, et délégué à la commande publique), Amine Smihi (Adjoint à la tranquillité publique, la sécurité et la médiation + Adjoint Quartier Bordeaux Centre), il le sera aussi par le nouveau maire (PS) du quartier, Bernard Blanc.
Dans une ambiance cabaret au niveau du parterre pour cause de normes sanitaires, les participants, qui s’étaient préalablement inscrits en ligne pour y assister en présentiel (comme bibi), étaient assis à des tables rondes de jardin, ou disséminés sur les gradins, côté balcon. Le tout bien entendu masqués. L’autre solution étant de suivre l’événement en ligne et en direct sur Facebook.
Séance de rattrapage en replay possible en cliquant sur ce lien.
De mon premier Conseil de quartier pour le journal Sud Ouest, à celui pour mon propre média, Serial blogueuse
Si j’ai tenu à « immortaliser » cet instant dans les colonnes de mon blog, c’est parce que ce premier Conseil de quartier situé au Grand Parc, m’a ramenée des années en arrière. Treize pour être précise, quand le 3 juillet 2007 était publié mon 1er article dans le journal Sud Ouest. Lancement d’une correspondance de quartier que j’assurerai pendant 4 ans, pour chroniquer l’actualité des Chartrons où depuis 35 ans je vis (d’où ma rubrique dédiée !).
Son sujet en était la présentation, dans les murs de la mairie du Grand Parc, de la charte municipale de l’écologie urbaine et de développement durable… Non ça ne s’invente pas ! Une thématique dont je me ferai souvent le relais. Et déjà, comme on peut le constater en lisant mes écrits, des questions de sécurité émaillaient l’ordre du jour.
Une ambiance apaisée, loin de (presque) toute polémique
Évidemment ce soir là, il fut bien entendu question de sécurité ! D’où la présence d’Amine Smihi, l’élu en charge de ce gros dossier, appelé en renfort pour répondre aux interrogations et aux inquiétudes des riverains. Qu’ils habitent le Grand Parc ou les Chartrons ou le Jardin Public, la violence et les incivilités concernent désormais, (et c’est un phénomène nouveau) tout ce (trop) grand quartier aux typologies variées et à l’identité et au schéma urbain contrastés. Une raison pour laquelle sûrement, le Grand Parc était sur-représenté dans la salle du même nom.
De Démocratie, Solidarité, Sécurité, Aménagement, Logement, Culture, Sport, Éducation, Économie, Services Publics de proximité, il fut aussi question, dans des débats que le journaliste de Sud Ouest a même qualifié comme étant de bonne tenue !
Seule l’intervention au micro d’un hystérique dont je n’ai pas retenu le nom, mais qui faisait partie de l’ancienne équipe municipale, a secoué (et assourdi) l’assemblée. Même Philippe Poutou, dans ses revendications d’élu de l’opposition, représentant du Nouveau Parti Anticapitaliste, a été nettement plus soft.
Voir l’article en photo ci-dessous :
Il est clair que, dans le contexte social, sanitaire, économique, politique et environnemental actuel, la tâche qui attend la nouvelle équipe municipale est immense. Ce soir là, la preuve fut faite que l’on peut débattre, même quand les sujets sont graves, en bonne intelligence. Il va nous en falloir, plus que d’opposition et d’huile sur le feu qui n’auront pour effet que de dégoûter encore plus les citoyens qui aspirent à autre chose que des guerres d’ego ou des sujets présentés par le petit bout de la lorgnette.
Je laisserai le mot de la fin à Camille Choplin, que vous connaissez si vous me suivez, dont ce fut le 1er Conseil de quartier et qui en a apprécié (comme moi) la qualité… et l’intelligence collective.
À suivre !
Pour plus d’informations locales, rendez-vous sur ma page facebook Chartron’s place to be
Ou sur le site de la ville de Bordeaux
Crédit photo de Une : TS-Mairie de Bordeaux
Au quartier des Chartrons j’y ai laissé quelques empreintes que le temps a sans doute effacées malgré tout de ce quartier mon regard ne s’y est pas totalement détaché, commerçants et boutiques s’enchevêtrent témoignant de l’extraordinaire vitalité de ses habitants, multiples associations et évènements culturels qui font des Chartrons le coeur de Bordeaux.
Au quartier des Chartrons on y débat aussi avec sérénité, il n’y manque rien, tout est parfait puisqu’il s’y trouve même l’éternel second rôle l’existé. Air débonnaire, tenue décontractée, nonchalance affichée ne vous y trompez pas le Maire de Bordeaux tient solidement la barre et domine le débat il s’appelle Pierre Hurmic et son projet s’appelle Bordeaux je respire.
Big up à Eric Simon pour avoir regardé le débat sur son ordinateur
C’est un quartier effectivement attachant Éric ! Un quartier qui, comme toute la ville évolue… pour le meilleur et pour le moins bien. Il va falloir faire avec et surtout trouver des solutions à cette nouvelle violence qui se manifeste dans tout Bordeaux, y compris aux Chartrons. Bravo pour ta volonté de regarder tout le débat en entier ! Tiens moi au courant pour ton propre quartier !
Loin de l’effervescence culturelle des Chartrons, le quartier Saint Augustin vit au rythme de ses habitants vieillissants, ici point d’expositions, de concerts ou de débat viennent troubler la douce torpeur qui enveloppe le quartier au fur et à mesure que l’automne se fait hivers.
Cependant dans le quartier Saint Augustin si la convivialité est toujours de mise il en va autrement de sa quiétude routinière, depuis quelque temps cambriolages et violences s’invitent dans notre quartier comme à l’image de notre vielle cité.
Le Maire de Bordeaux Pierre Hurmic réclame et obtient le renfort d’une demie compagnie de CRS ce qui fera taire ses détracteurs l’assimilant au prétendu laxisme de EELV.