Quand Iggy Pop met l’Auditorium de l’Opéra de Bordeaux debout

par | 22 Mai 2022 | À la Une, Tasse de thé culturelle | 7 commentaires

Contenu mis à jour le 10 mars 2023

À 75 ans, Iggy Pop a entamé sa 1ère vraie tournée française depuis 30 ans. Un long break après son avant-dernier passage au Chat Bleu en 1991, dont se souvient encore Isabelle, ze rédac cheffe de Jugeote, alors dans sa période Rock & FNAC. En ce samedi 21 mai 2022, dans le cadre du « Free Tour », vendu à l’origine comme un show case jazzy… l’Iguane a offert du Iggy pur jus.

Une performance survoltée qui aura su électriser un public bordelais galvanisé, dans un Auditorium  plus habitué à l’Orchestre national Bordeaux Aquitaine qu’aux riffs de guitares saturées et qui s’en rappellera longtemps. Tout comme moi !

Free tour 2022 Iggy Pop

Iggy Pop, le sur-vivant !

Quand on est un senior de 75 ans et qu’on pourrait se la couler douce dans sa maison de « Miami Bit** » au bord de sa piscine avec son perroquet Biggy, tout en sirotant toutes sortes de liquides et en postant des stories all the day, pourquoi s’embarquer dans une tournée marathonienne (à raison d’un concert tous les 2 jours) à travers toute la France et l’Europe dans des salles prestigieuses, plutôt habituées à recevoir des orchestres symphoniques ?

A peine sortis du Covid, en pleine guerre sur le continent européen, lui le sale gosse de Détroit, aurait-il eu envie de danser une dernière fois au dessus du volcan avec le diable et son public ? Sûrement ! Iggy est un enfant terrible. Au sens noble et littéraire du mot. Et il déchire grave !

Ce qui est certain, c’est que moi je n’avais jamais autant dansé, pogoté, levé les doigts sataniques vers le ciel, que depuis l’année 2004 pour la clôture du Festival de L’ile de Wight.

Photos Wikipédia + Louise Wilson/Getty Images.

Ce soir de France-Angleterre de l’Euro (2-1) où Bowie, lui-même, avait dû patienter, tandis que le match de foot était retransmis sur écrans géants et où il ne faisait pas bon être français ! Parce que comme tout le monde le sait, en Grande Bretagne y a 3 dieux vivants  : The Queen, le Rock… et le Foot !

Et dans le set de 2h qui a suivi, il n’aura fallu attendre que le 3ème morceau pour entendre le « Sister Midnight » d’Iggy Pop « le petit frère maléfique » résonner devant les 75 000 festivaliers et roadies.

Je ne savais pas à l’époque que ce serait la dernière fois que je verrais Bowie en live. Que je le verrais tout court. Surtout après la chance et le privilège de l’avoir rencontré à 3 reprises.

Personne ne savait non plus que ce serait aussi son dernier concert sur le sol britannique, sa patrie. Quelques jours plus tard, accident cardiaque sur scène en Allemagne, pose d’un stent, arrêt aussi brutal que définitif de la grande tournée prévue des festivals, dont les Vieilles Charrues et le Sporting Club de Monaco (j’ai encore les billets)… il n’y aura plus jamais de tournée.

Puis, un grand trou noir de 10 ans. Et enfin ! 2 albums, dont le dernier testamentaire ★ (Blackstar), sorti  le jour de son anniversaire, 2 jours avant sa mort le 10 janvier 2016, à 69 ans.

Qui aurait pu croire qu’Iggy Pop, l’enfant terrible du Rock, le père du Punk, le grand-père de tant d’artistes et de mouvements musicaux, celui qui a pris le Transsibérien avec Ziggy, colloqué avec Bowie le Berliner, qui aurait cru que le 1er survivrait au second ?  Que James Newel Osterberg Jr. le petit frère dysfonctionnel survivrait à David Jones ? Pas moi en tout cas. Personne.

Comment Iggy Pop a déglingué la programmation

En 10 minutes à peine, c’est la panique. Les services de sécurité et d’accueil de l’Auditorium sont submergés par une vague humaine qui descend des gradins, des balcons, du poulailler.

Iggy, c’est le joueur de flûte de Hamelin qui invite, hypnotique :

« C’mon Motherfuc***! C’mon my littles sons of a bit**!! C’mon my little babies, I’m waiting for You! ».

Il faut savoir que ce samedi 21 mai 2022, je me suis préparé comme pour mes 22 concerts de Bowie. Même si c’était mon premier (et dernier) d’Iggy, comme la grande majorité des présents dans la salle.

Dress code pour le concert d'Iggy Pop

Paré et looké pour Iggy !

Bien sûr avec la conscience journalistique en plus, j’ai écouté la set list prévue en version studio pour m’imprégner de l’ambiance. J’ai choisi une tenue rock, suffisamment confort, en dehors du pantalon de cuir (très mauvaise idée par 30 degrés). J’ai mangé des sucres lents, comme toujours avant une soirée ou un concert. Et j’ai surtout passé l’après-midi à me demander ce qu’il pourrait bien m’arriver avant d’être assis au rang I9. Et comment mon « Happy Vortex » du moment allait pouvoir se déchirer contre le fracas de la réalité…

Installé à ma place, j’étais déjà rassuré. La salle de l’Auditorium est majestueuse, il faut le dire. Entre la Philharmonie de Paris et un théâtre à l’italienne du XXIème siècle. Franchement, chapeau à toutes les équipes, parce que sérieux on vous en a fait baver. Iggy et nous. D’une capacité de 1000 places assises configurée pour l’évènement (jauge 1300 max).. Déjà, places assises numérotées quand tu connais l’Iguane, tu te dis va y avoir embrouille !

On devine aussi qu’en raison de la taille des lieux, le gros son époque Stooges risque d’être bien lourd et bien trash, limite caisse de résonance. Et on pressent que la voix grave et chaud bouillante de James Osterberg va être amplifiée et monter jusqu’aux étoiles.

Le concert commence à l’heure… politesse des grands. Après Stooge, un docu-fiction sur un fan mordu de ouf des Stooges, entre nostalgie, pathétisme, voire déchéance, ça pue l’arnaque de la nostalgie au 1000 ème degré.

On sent déjà qu’il va bien nous la faire à l’envers. Mais avec tellement de tendresse.

Son groupe prend place sous les applauses : Florian Pelissier (claviers), Greg Fauque (guitare), Kenny Ruby (basse), Tibo Brandalise (batterie), Corey King (trombone), Yoann Loustalot (trompette) et la topissime Sarah Lipstate (guitare), qui entame le set.

Le groupe très jeune est au taquet. Ils attaquent  « Five Foot One »  (New Values 1979) à faire péter les tympans et le cervelet.

©EricBouloumié.

Le groupe et Iggy  ©Éric Bouloumié.

L’Iguane fait son entrée fond de scène après quelques mesures. Veste noire, pantalon noir, torse poil comme d’hab. On va pas se mentir. La dernière fois que j’ai vu Bowie, il avait 57 ans en pleine force de l’âge… jusqu’à que son cœur craque.

Mais Iggy a toujours eu cette démarche de côté, ce déhanché, ce rythme syncopé. Et franchement, ce mec de 75 balais m’a fait transpirer comme jamais. Comme prévu le son est lourd, la voix submergée, mais chez Iggy, ça commence toujours comme ça, crade, et plein pot !

Iggy Pop tel qu'en lui-même

©Éric Bouloumié.

Le 2ème morceau « Loves Missing » seul rescapé avec  » Free »  (2019) de son dernier album éponyme (Rock-ambient-poetry), la voix profonde se pose et plane :

« Dark future, She just needs someone, To say I love You ».

Le répit sera de courte durée.

Parce que malgré l’annonce faite en préambule du show de ne pas quitter sa place et de ne pas descendre vers la scène (sous les sifflets évidemment des fans de rock), c’était mal connaitre l’animal.

Iggy, le joueur de flûte de Hamelin

Sur un « TV Eye » (Fun House -The Stooges – 1969 ) totalement déjanté, ça se lève, ça danse, ça bouge et surtout ça descend de l’orchestre, des balcons, du poulailler, pour rejoindre la Grand Messe.

Et ça se passe devant la scène côté cour. Iggy a déjà fait péter la veste depuis longtemps. Il franchit le cordon de sécurité. Descend dans le public et commence à descendre le reste aussi (oui, oui, je parle bien du futal) devant les agents d’accueil horrifiés (les pauvres ! MDR !).

Iggy Pop à l'auditorium de Bordeaux 2022

Ça y est ! Iggy Pop a tombé la veste !

Nous, nous sommes tous ses enfants, attirés par sa « flûte démoniaque ». Les services de sécurité et d’accueil sont tétanisés. Comment ne pas être submergés. Mais les fans d’Iggy sont des gens respectueux. C’est lui, qui les a invités à le rejoindre devant la scène au plus près de lui. Pour les toucher. Pour les ressentir. Pour les renifler au sens animal. Faire des selfies et des vidéos avec lui (c’était interdit bien sûr… MDR bis !).

Par contre le pogo (danse punk où le but est de sauter dans tous les sens en se bousculant) que l’on pouvait partager sur scène avec lui, hep pep hep ! C’est fini ! À une fan un peu trop empressée venue s’asseoir sur scène à ses côtés pour faire un selfie, Iggy s’écriera :  « Fuck Off Darling! Do you know what? That’s Stage! Some Respect », puis de lui taper la bise.

Un set de 2h aussi classe que déjanté. Du lourd, du beau, du tendre, du généreux, du partage, de la communion. Deux années à peine après le Covid et 3 mois de guerre, le public des fans n’attendait que ça.

Quand Iggy sur Lust for Life absorbe mon regard

Et de péter enfin les plombs, comme sur l’écrasant « Mass Production » (The Idiot – 1977 produit par Bowie et Tony Visconti) et évidemment le tonitruant « Lust For Life » (1977) pendant la période berlinoise des 2 anciens colocs de studio et d’appart.

Or là j’avoue que votre serviteur, en dehors de toute déontologie due à la retenue de rigueur et parfois blasée dans le journalisme, n’a pas pu se retenir plus longtemps pour descendre se jeter dans la fosse des (gentils) lions de l’Iguane.

Et là, tandis que j’étais en train de le filmer à 2 mètres, voilà t-il pas qu’il me repère, me fixe et me chante droit dans les yeux :

 » I’m worth a million on prizes, Yeah, I’m through with sleeping on the sidewalk »…

Iggy Pop et moi

Et là, le roi n’est pas mon cousin !

Ce qui ne pouvait qu’électriser mon corps d’ado de 53 ans. Lust for Life pour moi, c’est Trainspotting (film de Danny Boyle sorti en 1996 qui parle de drogue et explore les conditions de vie déplorables de la jeunesse écossaise dans la société post Tatcher) et aussi tout un pan de ma vie. J’en ai tremblé, ça se voit d’ailleurs sur ma vidéo.

Merci Jimmy ! Merci Iggy ! C’était comme si je sortais d’un long deuil de presque 7 ans. Je me suis senti plus vivant que jamais. J’ai perdu un père spirituel avec Bowie. Mais j’ai gagné un oncle maléfiquement tendre avec toi. Love & Gratitude !

Pour « The Passenger » (Lust for Life – 1977), j’ai rejoint ma place déjà à moitié liquide, après m’être déhanché et déboité les épaules comme un épileptique.

Bien sûr avec ce morceau, c’est le public qui est à l’honneur. On reprend tous le refrain « Lalalala lalalala… ». À ce moment, la salle entièrement éclairée est apaisée. On a pu boire notre ration de gros son et de sueur. Iggy est aux anges, comme le loup dans la bergerie.

Pour un « I Wanna Be Your Dog » (1969), en version lobotomisante, je pense n’avoir jamais autant hurlé auparavant « Je veux devenir ton chien! » et bouger de tout mon corps aussi frénétiquement qu’à Ibiza en 1999. C’est dire !

Et là bien sûr, je le savais. Elle allait arriver. La Soeur de Minuit. Celle qui te prend les veines. Celle qui te mène en enfer. Celle qui au riff de la basse, te shoote, sans avoir rien pris = « Sister Midnight » (The Idiot – 1977) : écrite, jouée, chantée, produite par Iggy, Bowie et Carlos Alomar (légendaire guitariste du second) peut-être mon album préféré de toute la collaboration Pop-Bowie.

Mais il n’y a eu aucune réminiscence. Pas d’ombre planant au dessus de nos têtes. Le deuil est consommé. J’étais là. Juste avec Iggy. Et la basse. Ici et maintenant. Iggy est bien vivant. Moi aussi. Le « Run like a villain » (1982, époque vraiment de creux pour lui) aussi démentiel et assumé, qui suivit, en était la plus éclatante et implacable preuve.

Et puis il fallait rendre à César ce qui revenait, non pas à Bowie (qu’on a souvent taxé de vampire, de dealer ou de médecin réanimateur auprès d’Iggy), mais à la musique européenne. Lui, l’américain, le mal aimé, dans son propre pays trop longtemps confesse :

« Toute la Musique après 1975, c’est de la merde. Sauf la musique rock progressive allemande avec le groupe NEU! (1971-1975 ndlr) et son « Hero » !

Hero, un morceau dont la reprise sur scène sera un vibrant hommage.

Joli pied de nez que de ne pas reprendre le « Heroes » de son pote (enregistré ensemble), genre je me suis fait tout seul, mais joli clin d’oeil, parce que de leur collaboration parfois chaotique et pas toujours, il faut le reconnaitre, à la hauteur de ces deux artistes de génie, que ce soit sur les albums de l’un ou de l’autre, tout est parti du Krautrock, leur passion commune pour le rock progressif et expérimental germanique.

Quand le royal « Nightclubbing » (The Idiot – 1977) a commencé à monter dans les coursives auréolé d’une ambiance cabaret rouge, j’ai fermé les yeux, la tête levée vers le plafond avec derrière le ciel, la galaxie.

Tout est revenu. Les Enfants du Rock, Lunettes noires pour une nuit blanche, le 1er fan club français de Bowie avec sa Présidente de l’époque, mon amie de toujours, Corinne Sachoux, les fanzines polycopiés avec Pépère et Iggy au ski à Gstaat en 85. Et j’ai juste kiffé ma race.

Terminer sur « Search and Destroy » (Raw Power – The Stooges – 1973 co-produit avec Bowie, époque Aladdin Sane) était juste une évidence. Le plus beau bordel intégral, quand tu sais que c’est la fin de soirée et que t’as plus rien à perdre, ni à prouver.

J’aurais pu parler aussi de « Gimme Danger« , « Death Trip » et tout le reste de cette set-list de 17 morceaux (voir liste en fin d’article).

Non, moi je ne vous dirais pas que la section cuivre de l’orchestre était superfétatoire. Qu’il n’y a pas eu de rappel (faux et bien prétentieux de la part de fans, qui ont la moitié de son âge). D’ailleurs je ferais je pense la même réponse qu’Iggy :

« Fu*** Off Mother Fuc***!! Sons of a bitch, Me, I’m still alive!! »

 

Un très Grand Merci à Anne QUIMBRE et à toutes les équipes de l’Auditorium, pour leur gentillesse, leur professionnalisme et leurs nerfs d’acier.

PS : Ne pas confondre les photos floues (émotion + téléphone préhistorique = photos punks) qui sont de moi avec celles d’Éric Bouloumié qui sont d’enfer !

 

Setlist Auditorium Bordeaux 21/05/22

1 – Five Foot One

2 – Loves Missing

3 – T.V. Eye

4 – The Endless Sea

5 – Death Trip

6 – Mass Production

7 – Free

8 – Gimme Danger

9 – Lust for Life

10 – The Passenger

11 – I Wanna Be Your Dog

12 – Sister Midnight

13 – Run like Villain

14 – I’m Sick of You

15 – Hero (NEU! reprise)

16 – Nightclubbing

17 – Search and Destroy

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7 Commentaires

  1. Louis Andurand Cavasse

    Tout simplement génial ! Cet article est écrit avec les tripes, ça se voit que Xavier y a mis du cœur.

    A défaut de me répéter, j’ai vraiment l’impression d’y être, c’est assez dingue ! Et pour un néophyte comme moi, je pense qu’on ne pouvait pas espérer mieux comme baptême.

    Pour tout vous dire, j’ai même relu plusieurs fois l’article à tel point chaque paragraphe mérite notre attention.

    Je ne sais pas si c’est parce que je suis curieux, mais en tout cas Xavier tu m’as donné envie de creuser sur l’Iguane et de m’intéresser à un sujet qui m’était étranger il y a encore quelques heures… Bravo ! Hâte de te lire encore !

    Réponse
    • Barreyre

      Je prends le temps de te répondre, maintenant que la pression est un peu retombée. Merci beaucoup Louis pour ce retour précieux authentique et personnel. Tu es bien placé pour savoir le temps et le travail, que tout cela représente. Et ce commentaire de la part d’un jeune dont l’écriture si directe, précise et prometteuse me va droit au cœur et à la plume!
      Bien à toi
      A très vite
      Xav’

      Réponse
  2. Juliette Habert

    Merci Xavier pour ce retour intense et très personnel de ce concert unique !
    Je suis très contente que tu ai pu y participer.
    Et peut-être qu’un jour, Iggy trouvera cet article et sera naturellement touché par la passion que l’on ressent dans tes mots !
    On constate un immense respect et une admiration de ta part envers l’Iguane, de la même nature que celle pour Bowie. Et c’est très beau !

    Réponse
    • Barreyre

      Merci à toi à Juliette ❤️ travailler en collaboration professionnelle avec Louis et toi est une expérience régénérante et très stimulante. Bowie comme Iggy aimait s’entourer artistiquement de jeunes talents. Car c’est de vous, que nous avons à apprendre.
      Et pour la peine je prendrais cette citation de Changes (1971 DB) reprise l’année dernière par Greta Thunberg :
      And this children that you spit on
      As they try to change their worlds
      Are immune to your consultations
      They’re quite aware of what they’re goin’ trough

      A ce soir
      Bien à toi
      Xav’

      Réponse
  3. Tomas Mitty

    Bonjour Xavier

    Très chouette article !
    Moi qui suis un grand fan d’Iggy période/Bowie/Berlin (je signe mes photos sous le pseudo Neuköln), je regrette de n’avoir pas pu être présent ce soir-là. En fait, je pensais qu’il allait interpréter des morceaux en mode crooner sur le retour et je me suis planté sur toute la ligne !!! Tristitude…
    Au plaisir de parler de Bowie, d’Iggy, de Neu, Kraftwerk et autres !

    Réponse
    • Xavier Barreyre

      Bonsoir Thomas,
      Je prends connaissance à l’instant de ton commentaire et t’en remercie profondément. Neuköln est un très beau nom, qui sonne chez le fan de Bowie que je suis, comme une contrée lointaine de légende.. Berlin avant la chute du Mur. Le berceau de la culture underground européenne du milieu des 70’s. En te répondant, j’écoute Warszawa sur Low, pourtant enregistré au studio du Château d’Hérouville (Fr), si je ne fais pas d’erreur. Mais il fleure déjà bon le rock expérimental. Au plaisir d’en reparler ensemble. Sinon Iggy à l’Auditorium.. c’était.. un miracle, j’ai encore du mal à réaliser.
      Bien à toi,
      Xavier

      Réponse
  4. Denise ERIKSEN

    Bonjour Xavier,

    Merci pour ton article passionné qui m’a fait revivre cet incroyable concert! Il y a bien longtemps que je n’avais pas vu des gens aussi heureux! On se regardait et on riait, on sautait comme des fous! on était heureux! J’étais au 3eme rang!!!
    Avant le concert on s’est vus, j’étais avec ma fille, je t’ai cherché après le concert, l’envie de complicité et de prolonger encore un peu , que çà ne s’arrête pas!
    Ce concert qui nous a rappelé qu’on qu’on était toujours vivants! Merci Iggy!! Merci Xavier!

    Réponse

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