On a beau les critiquer et les accuser de tous les maux, les réseaux sociaux sont une source inépuisable de découvertes épatantes. J’en veux pour preuve celle que j’ai faite, il y a un peu plus d’un mois, en créant ma nouvelle page Facebook : La Réole Mode de Ville.
En effet, grâce aux algorithmes qui ne se sont pas trompés, j’ai fait la connaissance, sur mon fil d’actu réolais, des drôles de créatures d‘Isabelle Merlet, dont le chat en lentilles noires beluga et gros sel marin pour le poil, et les boutons pour les yeux de la photo de profil m’a tout de suite attirée.
Au menu : Des compositions d’animaux, de personnages célèbres, issus le plus souvent de bandes dessinées ou de dessins animés, et réalisés à partir de végétaux ou de légumineuses.
En fait, de tout ce que l’on peut récupérer dans la nature ou dans sa cuisine. Isabelle n’achète rien exprès !
C’est ce que j’apprendrai en rendant, via une longue conversation téléphonique, la rencontre virtuelle, réelle, me donnant encore plus envie de vous parler de cette talentueuse et (re)connue coloriste BD de profession, qui trouve dans ses oeuvres éphémères (dont j’adore le côté enfantin, décalé, malin, humoristique, imaginatif… et compostable), un exutoire à l’horreur de l’actualité.
La très créative bio story d’Isabelle Merlet
Isabelle Merlet est née en 1967 à Mulhouse. Elle fait des études d’Arts appliquées à Angoulême et Toulouse, avant de travailler comme graphiste puis directrice artistique dans une agence parisienne.
À 22 ans, elle rejoint le Bénin, où elle enseigne les arts plastiques.
De retour à Paris, elle découvre par hasard la couleur de bande dessinée, qui devient son activité principale à partir de 1992. Jusqu’au début des années 2000, elle pratique la couleur de façon traditionnelle à la main, sur « bleus »* pour les éditions Zenda, Delcourt, Dargaud et Glénat.
Parallèlement, elle continue le graphisme et le lettrage, puis elle se consacre au design d’objets, au modelage de figurines et à l’illustration jeunesse.
Fin 2005, elle revient à la couleur de bd après s’être formée au numérique. Elle collabore alors avec Blutch, Catherine Meurisse, Taiyō Matsumoto (1ère BD japonaise mise en couleur par une Française), Jean-Marc Rochette, Vincent Perriot, Laureline Mattiussi, Jean Harambat, Nicolas Dumontheuil, et bien d’autres.
Sa bibliographie de coloriste compte une centaine albums. Ses dessins et portraits sont parus dans Le Vif, Télérama, Sud Ouest et Pandora.
En 2019, elle publie chez Wombat un recueil de dessins d’humour, L’amusant Musée, sur des textes du bordelais Jean-Luc Coudray.
Actuellement, Isabelle travaille sur une série de dessins végétaux, des œuvres éphémères qu’elle partage sur son compte Instagram et commence à relayer sur Facebook (où, comme dit plus haut, je l’ai découverte), sa pratique s’étoffant de nouvelles collaborations.
La genèse des portraits éphémères à partir de bouts de rien
Curieuse de savoir d’où lui était venue cette idée que je trouve géniale, je vais laisser à Isabelle le soin d’expliquer avec ses propres mots, la genèse de ses portraits éphémères.
Le 7 octobre 2023, je suis chez moi avec mon compagnon.
Depuis mes 30 ans, je n’ai plus fêté mon anniversaire, mais ce jour-là, la fleuriste du village vient jusqu’au hameau me livrer un magnifique bouquet. J’avais oublié ! On est samedi, il fait très beau, et c’est le jour de mes 56 ans.
Après une après-midi de farniente au soleil, j’apprendrais que ce 7 octobre a été marqué par une attaque terroriste en Israël, avec les actes que l’on sait. Aucun doute, cette abomination va entrainer des représailles dont je vois mal comment les uns et les autres vont pouvoir sortir. J’imagine que l’escalade va produire rapidement et, je le crains, pendant des décennies, des campagnes de destruction non seulement du vivant, hommes, animaux, végétaux, mais aussi de tout espoir de vie fraternelle dans la région. Et la haine aussi dans les têtes.
Au fil des jours, je plonge dans un état de sidération. J’ai 56 ans et je résiste moins bien aux chocs qu’en 2001 et 2015, ces attaques spectaculaires s’additionnant aux tueries plus ou moins quotidiennes de toutes natures partout dans le monde.
Il me faudra des jours et des jours avant de retrouver le goût à la vie. Et ce goût est revenu par un brin d’herbe mouillé de pluie.
Lors d’une balade en forêt, juste avant d’arriver à la maison, je pense à mon amie dessinatrice Catherine Meurisse qui a échappé aux attentats de Charlie en 2015, je pense à son amour pour la nature, me demandant si elle est sortie de Paris depuis l’été. Je n’ai pas de nouvelle, je la sais très occupée par sa carrière artistique, son siège d’académicienne aux beaux arts, ses commandes dans la presse, ses expositions…
Je pense, le vert doit lui manquer, elle est dans la grisaille. Accompagnant cette pensée, ma main ramasse quelques glands et une touffe d’herbe que je dépose en rentrant sur une table basse. J’attrape du fil à broder noir, et dessine rapidement, à même la table, son portrait.
Ce n’est pas un portrait réaliste comme j’en ai déjà fait, non, c’est son alter ego, le personnage qui la représente dans ses albums. Une grande bringue à frange, dégingandée, comme le sont les personnages de son illustre aînée, Claire Bretécher. Mais là, je ne dessine que son visage, un nez, ses yeux ses taches de rousseur et sa coupe de cheveux caractéristique, en herbe donc.
Je poste sur Instagram la photo pour faire un signe à mon amie, et comme elle est une autrice connue, mon dessin est vu et liké 250 fois en quelques heures.
Même si je ne vois personne, que ma nature profonde est sauvage et solitaire, quelque chose se passe, ces petits coeurs qui s’allument sous ce dessin me font du bien ! Je me tiens loin des foules, je n’ai jamais désiré être une artiste au milieu d’autres artistes, à Paris ou ailleurs, en concurrence, je n’ai aucun besoin de plaire à tout prix, de me faire remarquer.
Monter sur une scène, aller sur un plateau d’enregistrement ne me procure pas de plaisir. En revanche, j’adore bricoler, glaner, fouiller, assembler et raconter des trucs avec des objets. L’Arte Povera, l’art brut ou l’artisanat m’écrasent moins que les créations virtuoses, c’est davantage à ma portée.
Ici, en Dordogne, derrière un immense écrin de pins et de chênes, d’herbes hautes, de feuillages, de glands, de mousses, d’orchidées sauvages, de toutes sortes de champignons l’automne, je me sens à ma place, protégée.
Il y a les chevreuils, les renards, les loirs, les oiseaux. La nature n’est pas toujours fraîche et éclatante, elle souffre aussi, mais elle semble toujours partante, malgré le trop ou le pas assez, pollutions, maladies, sécheresses, inondations, rien ne parait la décourager. C’est la vie qui vit, sans pleurer sur son sort.
Ce baume, je l’ai partagé simplement, sans idée d’exposition, de livre, ou de projet quelconque. J’ai commencé ces portraits végétaux sans aucune idée préconçue, je ne savais même pas que j’en ferais autant.
Je continue dans la même veine, photographiant mes épluchures avant de les jeter au compost, ces bouts de rien avec lesquelles je joue comme une enfant, pour le plaisir, avant de passer à autre chose. Il reste la photo, elle est là pour le souvenir, mais la vie, elle, n’a pas besoin de se souvenir.
Elle est mouvement, change de forme à chaque instant, c’est cela qui m’intéresse, être au plus près des mouvements naturels de la vie. Si l’envie est là, je fais, sinon, il ne se passe rien. Produire un énième concept ou livre d’art, pour quoi faire, (c’est la sauvage qui s’exprime là).
Lorsque j’ai une idée, je trouve dans les environs ce dont j’ai besoin pour la réaliser, et si je ne trouve pas, je fais autre chose avec ce que j’ai sous la main. Je n’achète rien pour mes oeuvres éphémères, et je ne gâche rien non plus. Certes, quelques fleurs ou feuilles sont parfois arrachées à leur milieu, mais en quantité très limitée. Je remercie toujours, et lorsque ce sont des fleurs, je les embrasse. C’est vrai !
Alors ? Je n’avais pas raison d’avoir envie de vous faire connaitre Isabelle Merlet ?
Quant à vous, chers parents, qui cherchez désespérément comment occuper vos bambins sans vous ruiner, ni déléguer leurs centres d’intérêt aux écrans, ne me remerciez pas ! Vous venez de trouver de quoi développer la créativité et l’imagination de votre progéniture de manière 100% écologique, pédagogique et artistique, où il n’y a besoin que d’une table basse comme support pour reproduire son personnage d’animé ou de manga préféré ! Et d’un chat en option !
*Techniques de mise en couleur
Couleur « sur bleu »
Technique majoritairement utilisée en bande dessinée jusqu’à l’avènement du numérique, elle est notamment développée et popularisée par Hergé et son studio de coloristes.
Le principe est d’offrir au coloriste un support indépendant de la planche originale lui autorisant des recherches d’ambiances. Pour cela, sur un papier blanc épais, l’imprimeur reproduit au format de publication et en trois ou quatre exemplaires les traits originaux en bleu (ou gris), cette base servant de repères pour la colorisation. Il fournit par ailleurs un celluloïd transparent avec ces mêmes traits reproduits cette fois en noir, afin de permettre au coloriste de vérifier, par superposition sur sa mise en couleur, le résultat final du travail.
Les coloristes, maniant encres, gouaches ou acryliques, doivent posséder une grande maîtrise technique doublée d’une aisance dans la manipulation des couleurs.
De nos jours, cette technique coûteuse et contraignante est réservée à de rares auteurs pouvant résister à la vague du tout numérique.
Couleur numérique
À partir des années 90, l’informatique offre aux coloristes une infinité d’essais. Il épargne aussi aux éditeurs le coût d’impression des bleus… sans que ce bénéfice soit pourtant partagé avec les auteurs !
Le jeu des calques sur logiciels graphiques reproduit le principe évoqué en technique traditionnelle, avec un calque contenant les traits au noir et, au-dessous, un calque de mise en couleur. Mais la possibilité de multiplier les couches de travail permet d’ajouter séparément des effets de textures, de dégradés, d’ombres et de lumières, etc.
Même les traits initiaux du dessin peuvent être colorés, si la dessinatrice ou le dessinateur en est d’accord, offrant alors des possibilités de profondeur et de contraste trait/couleur inédits.
Malgré les avantages que semble conférer l’outil informatique, la mise en couleur numérique demeure un long processus, très exigeant en concentration. Son véritable atout est de pouvoir pousser les recherches bien plus loin qu’en traditionnel.
Couleur directe
Cette dernière technique est évidemment effectuée par les dessinateurs eux-mêmes, puisqu’ils vont travailler directement sur leurs planches originales. Trait et couleur sont alors unis, et la couleur peut recouvrir le trait (voir le travail de Jean-Denis Pendanx), ou s’y substituer totalement (cf. les albums d’Aude Samama, par exemple).
Ce qu’un coloriste ne peut se permettre — redéfinir une ligne avec la couleur — le dessinateur le peut. Cette liberté lui permet de
faire évoluer ou de corriger son dessin à sa guise. Cependant, le risque est grand de se lancer dans une improvisation totale en terme de couleurs. En cas d’échec, cela oblige non seulement à recommencer la couleur, mais également le dessin. La pratique reste donc rare, réservée à des dessinateurs et illustrateurs capables de maîtriser sur des dizaines de pages le maniement des encres, gouaches, acryliques, crayons, pastel, en plus du dessin et du lettrage.
Grâce aux perfectionnements récents du numérique, le rendu visuel se rapproche des outils traditionnels et permet à de plus en plus d’auteurs d’utiliser logiciels et tablettes graphiques pour travailler dans l’esprit de la couleur directe.
Bibliographie sélective d’Isabelle Merlet :
Diavolo le Solennel — Headline et Pendanx
Zenda 1991
Chroniques de la Lune Noire — Froideval et Ledroit
Zenda et Dargaud 1991/1999
Le chant des Stryges — Corbeyran et Guérineau
Delcourt 1997/2000
Big Foot — Dumontheuil
Futuropolis 2007-2008
Oliver Twist — Dauvillier, Deloye Merlet Rouger
Delcourt 2007/2011
Sol Carrelus — Ruppert et Mulot
L’Association 2008
Un petit rien tout neuf… — Rabaté
Futuropolis 2009
L’île au poulailler — Mattiussi
Treize étrange 2009-2010
Tartarin de Tarascon — Rouger et Merlet
Delcourt 2009/2010
La grande Odalisque — Vivès, Ruppert et Mulot
Dupuis 2012
Les Plumes — Baraou et Ayroles
Dargaud 2012
L’art du chevalement — Hui Phang et Dupuy
Futuropolis 2013
Lune L’envers — Blutch
Dargaud 2014
Paci — Perriot
Dargaud 2014-2015
Groenland Vertigo — Tanquerelle
Casterman 2017
Les chats du Louvre — Matsumoto
Futuropolis 2018
Opération Copperhead — Harambat
Dargaud 2018
Les Grands Espaces — Meurisse
Dargaud 2018
Saint Rose — Micol
Futuropolis 2019
Le loup — Rochette
Casterman 2019
L’amusant musée — Merlet et Coudray
Wombat 2019
Survivre chez soi — Robinson et Coudray
Michel Lagarde 2021
La jeune femme et la mer — Meurisse
Dargaud 2021
Moon — Pomès
Rue de Sèvres 2022
L’art au naturel, éphémère coulreur pastel et un grand coup de cœur pour le Professeur Tournesol tout de vert vétu. Dailleurs le vert domine dans les creations d’Isabelle Merlet et ce n’est pas pour nous déplaire, Ses compositions sont merveilleuses et paraissent si simples. Avec CV bien étoffé dans la BD et peu de choses on peut faire beaucoup il suffit de regarder toutes ses compositions.
Quand Isabelle Merlet nous conte la naissance de ce concept il s’y dégage une grande sensibilité, une personnalité attachante. Isabelle prend la parole et nous enmmène dans cette nature sauvage dont il fait si bon d’humer l’air, la forêt est un endroit propice pour les caractères sauvages et solitaires, la solitude d’un moment se prête à la réflexion et à l’imagination.
La couleur bleu ! pas toujurs facile à comprendre pour les néophytes mais instructif..merci aux deux Isabelles l’une pour son article et l’autre pour son art. ( et pourquoi pas demander une invitation au déboté )
Merci Eric ! La couleur n’est pas bleu, mais c’est ce qu’on appelle une mise en couleur SUR bleu. On imprime le dessin du dessinateur en bleu, car ce cyan particulier ne se voit pas à la photogravure, un peu comme le fond vert au cinéma, où l’on incruste ensuite des images. Le bleu ne « passant » pas, on ne risquait pas de voir un bout de trait du dessin sous la couleur. Pour mieux comprendre, il faut voir des originaux.
Aujourd’hui, tout le monde est passé au numérique, mais si tu tapes dans Google, originaux de mise en couleur sur bleu, tu trouveras des exemples. Je dois en avoir posté sur mon blog. Si ça t’intéresse, va faire un tour. http://millefeuillecouleur.blogspot.com/
J’ai été aussi « cueillie » par ces portraits via facebook, au point de les attendre comme un petit rdv fait d’humour à partir de trois fois rien. Merci pour cet article et cette voix donnée à l’autrice. Avec l’histoire de leur genèse, j’aime encore plus ! De ma Terre amoureuse, je partage ce soin au vivant « toujours partant » au milieu de la noirceur du monde.
Merci Frédérique pour ce commentaire, et merci de suivre sur Facebook. Il y en a encore plus sur Instagram (@i.merlet), où l’on voit le hors champs, ce qui permet de se rendre mieux compte de la taille, ainsi que de retrouver Iris sur son canapé. C’est elle l’artiste ! 😉
BJ Mme Isabelle Mellet, vous trouverez ci-joint une description d’offre pour projet d’Album BD (12-09-2024)
Si vous voulez, nous pouvons faire un essai avec un 1er essai sur un album !
– I) Présentation :
Scénariste cherche 1 dess/coloriste BD F/H travaillant en « freelance » et sans aucun contrat avec un.e éditeur.trice ou un.e agent.e, nom de plume : Claude Micha
Voici l’adresse-mail à laquelle, il est possible de me joindre : [email protected]
Merci de m’adresser des dessins et un bref cv à cette adresse mail !
– II) Explications :
Pourquoi des BD ?
L’objectif est que les « jeunes » apprennent en s’amusant.
« Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse. »
Dans ma 2ème vie prof, vers 37/38 ans, et 2 AVC (15 jours ou 1.5 mois de coma et 15 ans d’hôpitaux, cliniques et institutions spécialisées), pour me « reconvertir, j’ai appris à écrire (2 ans avec prof-écrivain).
Etant une PMR de 59 ans, sous curatelle renforcée (ne travaillant que dans un cadre légal) et affectée d’une dysarthrie importante, j’ai déjà publié quelques livres, je recherche 1 dessinateur.rice/coloriste même débutant.e avec ou sans diplômes, car plusieurs scenarii de BD sont prêts ou en cours de relecture
(1 liste non exhaustive sera fournie au 1 er entretien pour l’éducation des collégien.nes ou des lycéen.es).
Une F ou H, prêt.es à travailler en équipe, empreint.es de valeurs écologiques, humanistes serait préféré.es.
L’illustration d’un album prenant du temps (env 1 an), il est nécessaire qu’elle.il puisse subvenir à ses besoins, durant cette période difficile.
La ou le dessinateur.rice pourra en faire son gagne-pain principal.
L’équipe d’édition et de distribution n’est pas européenne et ne refuse aucune oeuvre.
Sur les droits, la ou le dessinateur.rice en gagnerait 50 %, l’autrice 50 %,
si ces conditions si dessous sont remplies.
Seules obligations :
1) Avoir le même « staff » que le mien :
o Mon agente est Nour Cherfi, ma nièce (honoraires d’agente 20 % des droits perçus)
o Wolfram Maury (Fiducial Agen), un diplômé EC les moins onéreux de France.
En plus d’une réelle aptitude à dessiner et à colorer sur « Word », une maîtrise classique de l’informatique « grand public » constituerait, bien-sûr, un plus.
2) Elle.il s’avèrerait partant.e pour « une belle aventure » sur plusieurs années.
3) Elle.il accepterait que ces œuvres soient publiées à prix coûtant pour un public de personnes handicapées (en braille).
Sont mes favoris, en BD « Aldebaran, Beltégeuse, etc… » de Leo, qui est, pour moi, un des + « Grands », « Loisel et Le Tendre », Bilal, évidement « Astérix & Obélix », « Luky Lucke », la série des XIII, la série des « Complainte des landes perdues », des « Adéle Blansec », Iô, « Les filles sous la dunette », « L’épervier », dans un autre registre, les albums de C Brétecher, ceux de « Gaston Lagaffe », etc.
Pas du tout : les « mangas », la série des « Tintin », « Bécassine » et/ou « Martine » sont beaucoup « connoté.es » à mon humble avis.
Les BD, livres et films inspirants :
• Des BD noir et blanc adaptées des œuvres de M Maupassant
• « Le 5ème élément »
• « Stars wars », « Blade runner », « Indiana Jones » (les 1 er ).
• « la porte des étoiles »
• « Terminator »
• « Mad Max » …
• « Le hobbit » « Le Seigneur des anneaux », j’ai nettement préféré les livres aux films. (Une BD existe, coloriée à l’aquarelle, « du grand Art ! »)
• « Dunes ».
Bref, tout ce qui se rapproche de près ou de loin de l’« héroïc fantaisy » de qualité (des « nana » très jolies et fortement dénudées + de l’hémoglobine à flot ne suffisent pas), ainsi que la non-violence, qui me semble cruciale.
Amitiés, Odile,