Intermarché La Réole : derrière les critiques acerbes, une équipe impliquée qui retrousse ses manches

par | 29 Sep 2025 | À la Une, Mode de ville | 0 commentaires

Contenu mis à jour le 30 septembre 2025

Mon récent portrait, en date du 17 septembre, de Serge Gouthon, co-gérant de l’Intermarché de La Réole depuis février 2025, a surpris par l’ampleur et la violence des réactions suscitées. Jamais je n’avais vu un de mes articles, et encore moins un de mes publireportages, entrainer sur mon site ou sur Facebook, un tel torrent de commentaires accusateurs, parfois haineux, voire diffamatoires (ceux-là je ne les ai pas partagés), le plus souvent anonymes (certains n’ont aucun scrupule à donner des leçons de transparence bien planqués derrière leur écran et leur pseudo).

Pourtant, ce texte ne faisait que rapporter des faits : la détermination d’un dirigeant nouvellement arrivé sur le territoire, sa volonté de restructurer et de moderniser un magasin ancien, et le projet collectif porté avec ses équipes.

Et puis, ce dimanche 28 septembre, Sud Ouest a enfoncé le clou avec un article virulent et à charge dressant un tableau sombre du magasin et de sa direction accusée d’en avoir fait un décor de Walking Dead… sans aucun témoignage contradictoire. Faisant le miel de tous les haters.

Alors, keep calm, peace & love, et avec l’aimable participation de Nepthys qui adore les poches en papier d’Intermarché & Poppy qui a lu l’article intégral dans sa version print, prenons le temps de regarder ce qu’il y a derrière le tumulte.

Julien, un parcours interne qui incarne la transition d’Intermarché La Réole

Si l’on veut comprendre le nouvel Intermarché, il faut d’abord parler de Julien. Entré il y a dix ans au rayon bazar comme simple employé, il a gravi step by step les échelons : employé libre-service, second, puis responsable de rayon. Depuis quelques mois, il a pris un rôle plus global, devenant responsable du magasin il y a tout juste une semaine.

Ce parcours n’est pas anodin. Il montre que dans le magasin où il a fait ses preuves, ceux qui s’investissent et qui croient au projet ont les moyens d’évoluer. Julien connaît chaque recoin du magasin, chaque collègue, chaque client fidèle. Il est l’exemple vivant de la volonté de la direction : mettre en avant les talents du cru, donner des responsabilités à ceux qui en veulent, bâtir un collectif solide et motivé.

Et Julien insiste bien sur ce point essentiel :
Rien ne se fait seul. Le magasin vit grâce aux équipes, à celles et ceux qui tiennent les rayons, les caisses, le drive, les services.
Il cite quelques prénoms pour rappeler la réalité humaine derrière les critiques : Maryline (RH), Laetitia (comptabilité), Frédéric et Julie (rayons secs et liquides), Sonia et Franck (fruits et légumes), Stéphane (frais), Lucie et Sophie (accueil), David, Anthony et Laura (informatique et drive), Thibault, Nicolas, Aurore et Jérémy (rayons traditionnels) Laurie (bazar)…
Son message est clair : le magasin repose sur un collectif motivé, où chacun compte. Beaucoup de responsables de rayon viennent d’être nommés, une nouvelle équipe qui se construit pas à pas et qui porte ensemble la transition.

 

Jessica, le visage du lien avec les associations locales

À ses côtés, une autre figure illustre la mutation en cours : Jessica. Ancienne responsable des caisses, elle est devenue responsable des associations. Son rôle est aujourd’hui central : faire de l’Intermarché un acteur de la vie locale et un soutien concret au tissu associatif.

La liste des partenaires est longue et impressionnante. Elle inclut, entre autres :

  • le Stade Réolais,

  • l’Association du Chat Réolais,

  • Cœur de Lou,

  • Lous Réoulès (groupe folklorique),

  • l’Élan Girouardais,

  • La Comédie Rurale,

  • le Club de pétanque de Fontet,

  • le Rugby XIII La Réole,
    … ainsi que de nombreux autres clubs sportifs, culturels et solidaires.

Cet engagement dépasse le simple sponsoring : il traduit une volonté claire de soutenir le territoire, ses associations, ses habitants.

Des critiques qui démoralisent les équipes

L’article à charge de Sud Ouest et les vagues de commentaires qui l’ont suivi ont eu un effet tangible : un coup au moral. Car derrière Serge Gouthon, qui ne cache pas qu’il a fait le choix d’une transition exigeante accompagnée d’une restructuration profonde, ce sont 110 collaborateurs qui se lèvent chaque matin (parfois très tôt !) pour maintenir le magasin debout. Certains anciens ont choisi de partir, d’autres sont arrivés, mais la grande majorité s’accroche, consciente que cette transition prend du temps.

Les accusations de « saleté » ou de « magasin délabré » blessent. Car oui, le magasin est vieillot. Il a ouvert ses portes en janvier 1989. Difficile de moderniser en 8 mois. Mais les fournisseurs eux-mêmes classent La Réole parmi les magasins les plus propres de leurs tournées. Les rayons vides, eux, sont le fruit d’un bug informatique national répété du logiciel de réassort, doublé d’un sous-effectif temporaire : un problème technique et conjoncturel, pas un signe de démission.

En réalité, les critiques dont il serait intéressant de vérifier l’objectivité, ne visent pas seulement la direction : elles touchent directement les salariés, leurs efforts, leur motivation.

Un cap clair : reconstruire pour l’avenir

Plutôt que de céder à la résignation, l’équipe affiche une ambition claire :

  • redonner vie aux rayons avec des réimplantations réfléchies,

  • rouvrir un rayon presse,

  • développer les rayons chasse, sport et animalerie,

  • proposer du pain fabriqué sur place,

  • transformer l’ancienne cafétéria en salle d’animation ouverte aux événements et aux enfants.

Et surtout, continuer à soutenir les associations locales, car un supermarché à La Réole n’est pas qu’un commerce : c’est un moteur social, culturel et économique.


Conclusion personnelle

Mon article était un portrait publi-rédactionnel. Je comprends que certains aient un regard critique sur Serge Gouthon, mais il est évident que certaines réactions tiennent aussi à des enjeux personnels. Pour le reste, chacun ses combats… Moi, le mien est clair : valoriser La Réole.

Pour expliquer mes différentes activités, je préfère clarifier. J’ai plusieurs casquettes, que j’assume pleinement :

  • Jugeote est mon média, où je publie portraits, dossiers, articles culturels et publiredactionnels (la ligne éditoriale de Jugeote n’est pas dans la polémique ni dans les faits divers. Nous choisissons de mettre en lumière les sujets que nous jugeons porteurs pour le territoire. Après Bordeaux, c’est aujourd’hui le Réolais qui entre dans notre champ éditorial : une région économiquement fragile mais riche en initiatives, que nous voulons valoriser. Les publirédactionnels contribuent à la pérennité de notre média indépendant : ils financent la gratuité d’une grande partie de nos articles et permettent de soutenir de nombreuses causes locales, sociales et culturelles. C’est cet équilibre qui nous permet de continuer à informer et à valoriser notre territoire.
    Notre cap reste inchangé : mettre en valeur la vie locale avec indépendance, un ton et un parti pris positif).

  • Vibrations Réolaises est une page facebook et un profil Instagram animés pour relayer la vie réolaise.

  • Ma prise de contact avec Serge Gouthon en vue d’un portrait s’était faite cet été. J’accompagne depuis la communication de l’Intermarché de La Réole.

Chaque espace a son rôle et sa logique, et je veille à ne pas mélanger les genres.

En bref et en résumé

Je suis 100 % Réolaise depuis avril 2025 et amoureuse de ma ville. Au-delà de mon activité professionnelle, je consacre aussi du temps bénévolement :

  • je gère la communication de l’Association du Chat Réolais (oui, une des associations soutenues par Serge Gouthon), qui œuvre pour la protection et la stérilisation des chats errants,

  • je donne un coup de main à la communication du petit marché du mercredi, qui met en avant producteurs et artisans locaux (oui, je fais mes courses au marché ET en grande surface),

  • et je participe à diverses initiatives pour dynamiser la vie culturelle et associative de La Réole.

Mon fil conducteur est simple : contribuer, par mon métier comme par mes engagements bénévoles, à valoriser La Réole, son dynamisme, ses acteurs et son territoire, parce que, pour reprendre à mon compte le slogan d’une célèbre marque de cosmétiques dont elle est l’anagramme, elle le vaut bien !

Et si au lieu de céder au bashing, on choisissait d’accompagner ce mouvement ?

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