Aujourd’hui, dans le cadre de ma vie de chartronnaise chevronnée, je vais vous parler fric, blé, monnaie… Mais attention, ne vous attendez pas à un truc bobo chic, quand au contraire c’est un sujet 100% local, transitionnel et alternatif (ceci dit, rien n’interdit d’être tout ça à la fois…). Bref je vais vous parler de la MIEL !
Faire circuler l’argent autrement avec la MIEL
La MIEL est une monnaie locale complémentaire citoyenne « fondante », lancée le 1er janvier 2013 à Libourne. Pour éclairer votre lanterne, voici la définition que donne Wikipédia de ce système alter répandu partout dans le monde, en réponse à des situations de tourmente économique :
Une monnaie locale est, en sciences économiques, une monnaie non soutenue par un gouvernement national (qui n’a pas nécessairement cours légal), et destinée à n’être échangée que dans une zone restreinte.
Les monnaies de ce type sont également appelées monnaies complémentaires. Elles prennent de nombreuses formes, aussi bien matérielles que virtuelles.
Parler de monnaie locale, c’est s’inscrire dans un discours économique particulier. Il en existe plusieurs milliers dans le monde et plusieurs dizaines en France (Sol-violette à Toulouse, Stück à Strasbourg, l’Abeille à Villeneuve/Lot etc.).
Appellations poétiques auxquelles on peut donc désormais rajouter la Miel (Monnaie d’Intérêt Economique et Local), en circulation sur tout le territoire du Libournais, de l’Entre 2 mers, des Landes Girondines et depuis peu… aux Chartrons ! 😉
Elle se présente sous forme de billets et permet d’acheter des biens et des services auprès des partenaires du réseau. La liste des entreprises adhérentes (artisans, commerçants, producteurs, thérapeutes, associations, collectivités, etc.) étant mise à disposition des utilisateurs lors de leur adhésion. Cette monnaie est tout à fait légale !
L’intérêt de la MIEL où 1 euro = 1 MIEL
Les intérêts d’une monnaie locale complémentaire sont multiples. Utiliser la MIEL permet :
- au niveau local de : redynamiser l’économie du territoire. Développer les circuits courts de proximité. Valoriser l’échange et le lien social. Soutenir les projets locaux pérennes.
- au niveau de l’utilisateur de : devenir acteur volontaire de ses conditions de vie par sa consommation. Participer au développement du commerce de proximité et de l’emploi local. Manifester en conscience quotidiennement et concrètement son attachement au mode économique et au type de société recherchés.
- au niveau des entreprises de : placer en priorité la recherche de qualité. Fidéliser la clientèle. Valoriser son image et sa réputation. Manifester pour les valeurs sociales et écologiques, et pour leur territoire. Faire partie d’un réseau à l’éthique reconnue.
- au niveau global de : réduire l’empreinte écologique. Promouvoir une consommation responsable. Démontrer qu’un usage non spéculatif de la monnaie est possible.
Chartrons’ miel to be
Dans le quartier, ils sont un petit réseau de motivés et d’engagés à accepter ce mode de paiement pour lequel il n’existe pas de pièces de monnaie ; les centimes sont payés ou rendus en euros.
En voici la liste (qui ne demande qu’à s’agrandir) :
Maison Hegara (Magasin bio, qui fait aussi comptoir d’échange pour la MIEL)
Cactus General Store (Concept store, vegan, bio et responsable )
Copine Claude (Cuisine de produits frais, de saison et en circuit court et bio de préférence)
Le P’tit Chez Moi (Restaurant végétarien/végétalien bio)
La librairie Olympique (Librairie générale et poétique de quartier)
MonSommet (Magasin d’articles de sport)
Pour plus de renseignements, je vous invite à cliquer sur le lien de la page facebook de la MIEL/Monnaie d’Intérêt Economique Locale, ou sur son site internet.
Okay Honey ? 😉
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