Le Bibliovore, un concept de librairie d’occasion qui cartonne bientôt à Bordeaux ?

par | 27 Mar 2020 | Serial Blogueuse | 9 commentaires

Et si vous ouvriez votre propre librairie d’occasion « Le Bibliovore » ?
Vous êtes passionné(e) par les livres ? Vous avez le sens du contact ? Vous adorez soulever des cartons ? Vous avez l’âme d’un(e) chef(fe) d’entreprise ?
Alors vous êtes LA personne que nous recherchons pour créer VOTRE librairie d’occasion « Le Bibliovore » à Bordeaux !

Voici le post sur mon fil d’actu Facebook, qui, en ce 11ème jour de confinement au temps du coronavirus, a attiré mon attention.

Et voilà ce que je peux vous en dire après avoir contacté illico Corentin (ancien prof de français pendant 18 ans) & Valérie Halley (prof de français pendant 19 ans), co-gérants du Bibliovore et bouquinistes indépendants à Tours depuis 2012.

La bibliovore family

Samuel, Valérie et Corentin, la Bibliovore family.

Je vous le livre brut de pomme parce que c’est rudement bien pensé ! Une idée de licence qui a germé dans l’esprit de ces deux lecteurs devenus libraires, en raison des multiples demandes de leurs propres clients.

Un projet qui s’est concrétisée il y a 10 jours (décidément, je suis la reine des diffuseurs de tous nouveaux projets innovants plein de sens !), sachant qu’ils ont déjà reçu 70 demandes de renseignements et que c’est très bien parti pour qu’un bibliovore ouvre à Blois.

Allez, suivez-moi !  La blogueuses en série books addict que je suis, vous embarque pour une success story éthique sur fond de livres, de passion et de recommerce !

Même s’il va falloir attendre quelques semaines, pour celles et ceux qui seraient intéressés, avant de pouvoir entreprendre quoi que ce soit, COVID-19 et confinement obligent.

Le bibliovore, un concept à la vision glocale (globale + locale) qui  repose sur :

  • le prix unique : 3 € / 10 € les 4
  • l’achat au poids : 1 € le kilo
  • la qualité des livres : livres récents, état proche du neuf
  • la diversité : un stock permanent de 4500 livres à destination de tous les publics
  • le renouvellement : 500 nouveautés par semaine
  • la proximité : un commerce de centre-ville à taille humaine

Mais aussi sur :

  • l’écoresponsabilité : livres achetés et revendus (recommerce) dans une zone géographique de proximité
  • l’accueil : la librairie dispose de quelques sièges permettant aux clients de faire une pause et de prendre leur temps
  • l’ouverture : la librairie accueille des expositions (peintures, photos, objets) et des mini-concerts
  • l’évènementiel : festival du livre de poche, festival des livres en langues étrangères, ouverture tardive les vendredis 13, nuit de la lecture

Le Bibliovore en quelques dates

Décembre 2012 :
Création du Bibliovore =
Vente en ligne et sur les brocantes professionnelles (Tours, Angers, Le Mans, Blois, Angles-sur-l’Anglin, Chinon, Amboise, Loches).

Juin 2015 :
Premier comptoir d’achat rue du Commerce à Tours, location pour un mois d’un espace uniquement consacré à la
reprise de livres d’occasion.

Janvier 2016 :
Deuxième comptoir d’achat rue Briçonnet à Tours, création de la page facebook à partir de Février 2016 : permanence pour les achats à notre domicile tous les jeudis.

Juin 2017 :
Troisième comptoir d’achat rue des 3 Ecritoires à Tours.

Décembre 2017 :
1000 abonnés sur la page Facebook.

Janvier 2018 :
Ouverture de la librairie rue Colbert à Tours, la librairie est ouverte les mercredis, vendredis et samedis.

Juillet 2018 :
création d’un 2e poste à temps plein.

Mai 2019 :
Ouverture de la librairie tous les dimanches.

Juin 2019 :
Dernière brocante.

Octobre 2019 :
5000 abonnés sur la page Facebook.

Novembre 2019 :
Nous sommes la librairie indépendante de Tours la plus suivie sur Facebook (sur 20 librairies)

Décembre 2019 :
Création d’un 3e poste à temps partiel (21h/semaine), ouverture de la librairie 7 jours sur 7.

Le Bibliovore en quelques chiffres

3 personnes (2 temps pleins + 1 temps partiel 21h/semaine)
500 nouveautés par semaine
2000 livres disponibles en ligne
4500 livres disponibles à la librairie
6600 abonnés à la page Facebook
20 000 livres en stock
140 000 € de chiffre d’affaire en 2019

Ce que vous devez absolument savoir avant d’ouvrir votre librairie « Le Bibliovore »

Nous vous proposons de créer votre propre librairie d’occasion « Le Bibliovore » dont vous êtes pleinement responsable financièrement et juridiquement. Vous choisissez le statut juridique qui vous convient le mieux (auto-entrepreneur ou société). Vous bénéficiez de notre expérience et de notre expertise pour concrétiser votre rêve de devenir libraire d’occasion.

Libraire d’occasion, ce n’est pas libraire de neuf. Un libraire de neuf a une connaissance de son « fonds permanent »,
c’est-à-dire les livres qui sont en permanence dans ses rayons (classiques, ouvrages de référence, usuels, etc.).

Lorsqu’un exemplaire est vendu, il lui suffit d’en commander un autre pour le remettreen rayon. Dans la librairie d’occasion, le fonds évolue en permanence en fonction de ce que nous avons acheté. Dans la librairie d’occasion, il n’existe pas de centrale d’achat permettant de commander les livres que nous souhaitons vendre.

Le métier de libraire d’occasion, c’est d’abord un travail de déménageur ; les livres n’arrivent pas tout seuls sur les étagères de votre librairie. Même si vos clients vous en apporteront pour vousles vendre sur place, il faut aussi aller les chercher : si on vous propose une bibliothèque de plusieurs milliers d’ouvrages, vous ne pouvez pas demander en plus qu’on vous les apporte !

Il faut donc être en (très ?) bonne condition physique pour exercer ce métier et avoir un permis de conduire.

Corentin Halley bouquiniste bibliovore

Une librairie d’occasion, c’est aussi un commerce. Il ne suffit pas d’être un(e) grand(e) lecteur/lectrice pour tenir une librairie. Il faut aussi être à l’aise avec les chiffres et pas seulement pour rendre la monnaie aux clients ! Comptabilité,
gestion, organisation et logistique font partie de votre quotidien de commerçant.

Etre libraire d’occasion, c’est également bien connaître les circuits du livre dans sa ville. Vos clients vous sauront gré de
bien connaître les autres librairies de votre ville. Ce qui importe aussi, c’est de les conseiller, ne pas hésiter à les renvoyer vers vos confrères si vous n’avez pas un ouvrage. Vous deviendrez ainsi un acteur majeur du réseau des librairies de votre ville. Vous ne devez pas considérer les librairies de neuf, les librairies anciennes, les bibliothèques, les associations, les bouquinistes, comme des concurrents, mais bien comme des confrères avec qui il est important de travailler.

Savoir qui fait quoi en terme de livres dans votre ville est donc primordial. Soyez curieux des actualités littéraires en France et ailleurs, renseignez-vous sur les rencontres avec des auteurs dans votre ville, etc.

A titre d’exemple, à Tours, nous renvoyons chaque jour des clients vers les librairies indépendantes, spécialisées, librairies anciennes, et chaque jour, des gens aussi viennent de la part de ces mêmes librairies (y compris de la Fnac !) ; enfin, parmi nos clients, nous avons même d’autres bouquinistes !

Ce que devenir Bibliovore veut dire

Créer une librairie indépendante sous contrat de licence « Le Bibliovore », cela signifie que :

  1.  Vous êtes autonome :
    Vous disposez d’un capital d’au moins 10 000 euros. Cette somme vous servira à couvrir les frais pour démarrer votre activité : paiement d’un bail commercial, dépôt de garantie, assurances, travaux éventuels à réaliser dans le local commercial, achat de mobilier, de matériel informatique, d’un stock de départ.
    Vous créez votre propre structure (auto-entrepreneur ou société) dont vous êtes seul(e) responsable financièrement et juridiquement.
    Vous trouvez votre local d’exploitation : il doit être situé dans le centre-ville, à proximité d’autres librairies, dans une rue de grand passage. Sa surface est de 40 à 60m2 et il dispose d’une réserve. Il doit être le plus accessible possible en voiture : vos clients doivent pouvoir stationner à proximité pour venir vous vendre leurs livres et
    vous devez pouvoir apporter et remporter facilement les livres de votre librairie.
    Vous aménagez votre local tout en respectant les directives du Bibliovore.
    Vous choisissez vos jours et vos horaires d’ouverture, seule l’ouverture du samedi est obligatoire.
    Vous disposez d’un véhicule permettant le transport fréquent des livres (break, fourgonnette). Si vous êtes amené(e) à acheter des bibliothèques de plusieurs milliers de livres (et cela arrivera mais nous serons là pour vous apprendre à le faire), vous pourrez toujours louer un camion.
    Vous assurez la promotion et le référencement de votre établissement.
  2. Vous êtes seul(e) responsable au quotidien : du respect de vos horaires d’ouverture qui doivent être indiqués clairement à la radio, presse écrite, internet, produits dérivés…
  3. Vous êtes seul(e) responsable au quotidien :
    -du respect de vos horaires d’ouverture qui doivent être indiqués clairement à la clientèle ;
    -de la bonne tenue de votre librairie : entretien, mise en rayon, accueil de la
    clientèle ;
    -de la bonne tenue de vos comptes (logiciel de caisse et/ou de comptabilité) ;
    -de vos achats (selon les règles définies par Le Bibliovore) et de votre stock de livres ;
    -du paiement de vos charges.Vous êtes accompagné(e) :
    -pour la mise en place des espaces dédiés de votre librairie ;
    -pour l’achat de votre stock de départ ;
    -pour apprendre comment sélectionner les livres que vous achèterez ;
    -pour apprendre comment vendre les livres au meilleur prix (vente directe ou vente en
    ligne) ;
    -pour apprendre les éléments de la gestion quotidienne de votre librairie ;
    -pour apprendre à bien communiquer sur votre librairie.
    Vous vous engagez :
    -à respecter la mise en place des espaces dédiés dans votre librairie ;
    -à respecter vos horaires d’ouverture ;
    -à respecter nos consignes d’achat ;
    -à respecter nos consignes de vente.
  4. Vous avez le « Bibliovore Spirit » :
    Nous nous revendiquons comme « passeurs » de livres, et non comme « gardiens », selon la terminologie chère à Daniel Pennac. Notre but est de proposer des livres à tous, quels que soient l’âge, le parcours scolaire ou professionnel, les centres d’intérêt. Que l’on vienne pour un Bussi, un guide touristique, un album jeunesse ou un Nietzsche, pour un livre, pour cent livres, ou seulement pour flâner devant les étagères, chacun aura droit au
    même accueil.

Le contrat de licence

Une fois votre structure juridique créée à la chambre de commerce, vous signez avec nous un contrat de licence pour obtenir le droit d’utiliser le nom et le concept du Bibliovore pour lequel vous nous versez une redevance.

Vous bénéficiez également de notre expérience et de notre expertise ainsi que de nos connaissances de l’ensemble des réseaux nationaux de circulation des livres d’occasion.

Formation

Nous assurons votre formation pour la vente en librairie (module 1) :
achat, tri, mise en rayon, rotation du stock, encaissement… Cette formation se déroule sur 4 demi-journées réparties sur 3 jours (du jeudi après-midi au samedi midi) et se passe à Tours dans notre librairie. Elle coûte 500 € (prix HT).

Vous aurez ensuite une autre formation (module 2) à la communication numérique (Facebook, Google) qui se déroulera sur une journée dans votre librairie (250 € HT). Vous pouvez également bénéficier d’une formation spécifique (module 3) pour la vente en ligne (250 € HT). La formation obligatoire (modules 1 et 2) se déroulera entre la signature du contrat de licence et l’ouverture au public de votre librairie.

Redevance

Le montant de l’abonnement est de 500 euros HT par mois, sans pourcentage sur votre chiffre d’affaire. La durée du contrat est de 5 ans, renouvelable.
Le montant est indexé chaque année sur l’inflation. L’abonnement commence le premier mois suivant l’ouverture de votre librairie au public (si vous ouvrez le 1er mars, votre première mensualité sera pour le mois d’avril). L’abonnement comprend en outre une visite par mois dans votre librairie (les 3 premiers mois) puis une visite
par trimestre pendant les 9 mois suivants. A l’issue de cette première année, visite à la demande et au moins une fois par semestre. Les frais de déplacement et/ou d’hébergement de chaque visite sont à votre charge.

En conclusion

Au-delà du paiement de votre abonnement, de notre fierté de participer à la création d’emplois, notre intérêt est de créer un réseau de librairies « Le Bibliovore » afin de faciliter la rotation des stocks d’une librairie à une autre et
d’optimiser les chances que s’opère la magie de la rencontre entre le livre et son lecteur.

Vous souhaitez porter votre candidature ?
Merci de leur adresser un CV par mail : [email protected]

On parle d’eux !

Les brocantes

Un bouquiniste à la brocante de Blois
La Nouvelle République le 20/07/2018

Chaque second dimanche du mois, le mail saint-Jean accueille sous ses platanes une grande brocante où, comme il se doit, on trouve de tout. C’est-à-dire qu’à côté d’objets de qualité, on en croise d’autres à la valeur plus… anecdotique ! Depuis peu, un nouvel étal suscite l’intérêt : un vrai bouquiniste ! Qui annonce fièrement : « Grand choix de livres inclassables rangés méticuleusement par ordre aléatoire » ! Cela sollicite sympathiquement les marque-pages !
Valérie le confirme : « Avec Corentin, nous étions dans l’enseignement, dans le monde de la lecture. Corentin a fait le saut le premier en créant “ Le Bibliovore ” rue Colbert à Tours, et moi je démissionne maintenant pour ne plus me consacrer qu’à cette activité. »
Sous forme de livres en très bon état, c’est la diversité qui règne sans partage : « Cela va du jardinage à des bouquins de philo très pointus, des spécialités. Récemment, nous avons acquis une bibliothèque d’ethno musicologie d’Afrique de l’Ouest. Nous pratiquons des prix uniques, et si possible ronds : 3 € pièce, et 10 € les quatre. Ainsi, avec les personnes intéressées, nous ne marchandons pas, mais parlons uniquement de littérature. »

Quand on a dans ses rayons un livre sur l’Abbé de l’Épée, le saint homme qui inventa une langue des signes pour les sourds-muets, on ne saurait être totalement mauvais ! « On s’appelle Halley… Nous revenons à Blois tous les trois mois, soit beaucoup plus souvent que la comète du même nom ! »

 

“ Tout ce qui se lit est bon à lire ”
La Nouvelle République le 27/08/2018

Corentin et Valérie Halley proposent toutes sortes de livres dans leur boutique Le Bibliovore et sur les
brocantes, dont celle du boulevard Béranger.
Il y avait du monde autour du stand du Bibliovore, hier matin, sur la brocante du boulevard Béranger. Il faut
dire que plusieurs clients restent plus d’un quart d’heure le temps de jeter un coup d’œil dans tous les bacs.
Mille cinq cents livres sont déballés chaque quatrième dimanche du mois par Corentin et Valérie Halley.
Essentiellement des romans, mais aussi des livres de cuisine, des biographies… Disposés sur les 30 m2 de
stand sans ordre particulier. « Ça me permet de découvrir d’autres choses, dans des catégories où je ne serais
pas allée chercher », souligne Chantal, qui vient tous les mois. « C’est toujours en bon état et ce sont des
choses assez récentes, affirme-t-elle. Niveau prix, c’est imbattable ! » Trois euros pièce, dix euros les quatre.
Rachat de livres au poidsDes tarifs appliqués sur les brocantes, mais aussi dans la boutique rue Colbert,
ouverte en janvier dernier. Deux systèmes de vente différents, qui attirent chacun leur clientèle. Corentin
Halley explique que certains ont l’habitude d’aller dans une librairie, d’autres préfèrent la brocante car ils
vont également voir d’autres stands.
La boutique attire de nombreux étudiants, notamment de la fac des Tanneurs et celle de musique. Mais le
bouquiniste est heureux de voir des jeunes également sur les brocantes. Il met en avant son importante
communication sur Facebook pour attirer ce public. « Certains viennent en éclaireurs le matin et
préviennent leurs amis lorsqu’ils voient des choses qui peuvent les intéresser », raconte Corentin Halley.
Le stand reste plein toute la journée, le couple veillant à le réalimenter régulièrement. Et on y trouve une
grande variété de livres. « On vient de l’enseignement et on a gardé à l’esprit que tout ce qui se lit est bon à
lire », souligne le bouquiniste. Il récupère donc n’importe quel livre, du moment qu’il est en bon état. On
peut les vendre à la boutique pour un euro le kilo.
Si Corentin Halley refuse d’avancer des chiffres sur ses ventes, son concept semble faire de nombreux
adeptes. « Ça permet de trouver des livres très intéressants pas trop chers », note Gilbert, qui fréquente à la
fois la boutique et les brocantes. Pour le couple d’anciens professeurs de français, « c’est très intéressant de
voir que les gens aiment encore la lecture papier ». Le Bibliovore, 104, rue Colbert. Ouvert les mercredis,
vendredis et samedis de 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h. Tél. 06.95.62.33.37 ; [email protected]

C’est le moment de vendre ses livres
La Nouvelle République le 06/06/2015

Jusqu’au 30 juin, vous pouvez vendre vos livres au 51 rue du Commerce. Utile pour faire un peu de place
et redonner une seconde vie à ses bouquins.
Vous êtes fatigués de voir cette pièce où les étagères plient sous le poids de vieux bouquins. Entassés dans un coin,
ils sont d’une autre époque, n’intéressent plus votre entourage. Les donner ? Oui, sauf que personne ne se
bouscule au portillon ? Les vendre sur internet ou sur une braderie ? Pourquoi pas mais le temps manque et vous
repoussez, à chaque fois. Une autre solution existe. Mais attention, il va falloir faire vite. Jusqu’au 30 juin, pas un
jour de plus, Corentin Halley vous attend au 51 rue du Commerce, aux portes du Vieux-Tours.
Une estimation selon le nombre d’exemplaires et le prix moyen de vente
Dans ce comptoir du livre, il reçoit, trie, estime et rachète les ouvrages. Deux conditions doivent cependant être
réunies : que le livre soit en bon état et assez récent. Sur ce dernier point, il est précisé que seuls les ouvrages
présentant un code-barres peuvent être rachetés : « Ces précautions servent d’abord à éviter des déplacements
inutiles avec de grosses quantités de livres que nous ne pourrions pas reprendre », explique Corentin Halley.
Ce jeudi, Marie, étudiante à la faculté de droit et de langues, est venue avec des ouvrages du lycée et des livres du
quotidien. « J’ai besoin de faire de la place dans ma chambre. »Après un premier tri pour vérifier le bon état
général, la suite se déroule dans un petit bureau pour l’estimation.
Pour ce faire, Corentin Halley utilise un site reconnu où la cote de chaque livre est donnée une fois le code-barres
scanné. En quelques secondes, l’estimation, calculée en fonction du nombre d’exemplaires en circulation et du
prix moyen de vente, tombe. « La somme récoltée me permettra d’acheter d’autres livres », sourit la demoiselle.
« Les gros ouvrages ne sont pas forcément ceux qui sont les mieux repris ; un petit livre rare vaut parfois plus cher
qu’un Quid ! »,souligne Valérie, l’épouse venue donner un coup de main.
Livres de poche, bande dessinée, beaux livres… ils peuvent tous être vendus. Certains viennent avec un coffre
plein, une valise, des caisses… autant d’ouvrages qui dans, quelque temps, se retrouveront dans d’autres mains : «
Le livre papier a encore de beaux jours devant lui, conclut Corentin Halley. Le seul souci, c’est le prix du neuf.
»Heureusement, il y a l’occasion. Au 51 rue du Commerce, jusqu’au 30 juin, du lundi au samedi de 9 h à 19 h
sans interruption.

Le Bibliovore a encore faim
Info-Tours.fr le 05 Janvier 2016

La dernière fois que l’on avait vu Corentin Halley, c’était sous une montagne de livres, dans sa petite boutique éphémère de la Rue du Commerce de Tours où il avait entrepris de racheter comptant les livres que les Tourangeaux ne
voulaient pas garder. Résultat : 10 000 bouquins récupérés en trois semaines pour ce marchand de livres moderne,
ancien prof de lettres. Depuis, son échoppe est devenue un magasin de bagels. Et ça tombe bien, car celui qui se
surnomme le Bibliovore est un gourmand. Du coup, accompagné de son épouse, il vient d’ouvrir un nouveau magasin
où c’est toujours lui qui passe à la caisse.

Désormais installé au 28 Rue Briçonnet entre la Place Plume et la Fac des Tanneurs, le Bibliovore originaire de St-Cyr-
sur-Loire va passer tout le mois de janvier à recevoir ceux qui ont besoin de faire de la place dans leurs bibliothèques.

Concrètement, il rachète les livres en bon état (impératif) et disposant d’un code barre (donc imprimés après 1980).
Pour déterminer les prix, il se base sur les cotes établies par le site Momox, l’un des deux seuls à proposer ce service en
France, un système comparable à l’Argus des voitures et qui fonctionne avec une formule autour du nombre
d’exemplaires en circulation du livre, de son prix de vente moyen et de son poids.
« En général, un livre acheté neuf 20€ peut se racheter 4-5€ » explique Corentin Halley qui accepte aussi bien les romans
que les BDs ou les beaux livres. Mais ce qui l’intéresse particulièrement, ce sont les livres des étudiants : « nous arrivons
à la fin du premeir semestre donc ils vont vouloir revendre leurs livres pour en acheter d’autres » explique le Bibliovore
qui peut parfois dépenser des sommes conséquentes pour acquérir un ouvrage : « il y a 6 mois j’ai acheté un livre rare sur le yoga à 30€. Sa propriétaire en était la première surprise. C’était deux fois le prix d’achat. » Et il l’a revendu rapidement, avec un bénéfice.
D’ailleurs, globalement, l’investissement estival de Corentin Halley a porté ses fruits : « sur les 10 000 livres que j’ai
achetés il doit m’en rester 500 à tout casser. » explique avec fierté. Il en a notamment revendu à des collègues, sur
Amazon mais aussi – pour les grands formats – sur le stand mensuel qu’il occupe sur le Bd Béranger de Tours (le 4ème
dimanche du mois, 3€ le livre, 10€ les 4), le paradis des chineurs.
Avec son concept bien développé par d’autres à Paris mais unique à Tours, le Bibliovore espère toucher les lecteurs qui
veulent faire un peu de place sur leurs étagères mais aussi ceux qui ont reçu des livres à Noël et qui savent très bien
qu’ils ne les liront pas (merci papy et mamie !!). Et parfois, il tombe lui-même sur des ouvrages qui l’intriguent à titre
personnel comme celui qu’il nous montre sur les métiers insolites : « on se sert toujours en premier » expliquent-ils avec
sa femme qui l’aide dans son aventure. Par ailleurs, pas question pour Corentin Halley de juger les lectures de ceux qui
passent le voir, même si il serait plus Hemingway que Musso : « l’important, c’est que les gens fassent la démarche de
lire », et lui se charge de remettre des livres abandonnés en circulation.

Cet homme rachète vos livres au kilo pendant un mois
Info- Tours.fr le 02 Juin 2017

Corentin Halley s’est surnommé le Bibliovore. Ce bouquiniste qui réside à Luynes est notamment présent pour
vendre des livres à prix cassés le 4ème dimanche de chaque mois sur le Boulevard Béranger de Tours (mais aussi à
Angers ou Le Mans). A chaque fois, il en a en moyenne 1 500 sur son stand de 10m à 3€ pièce, 10€ les 4. Mais,
ponctuellement, cet ancien prof passionné de littérature a besoin de refaire son stock. Pour ça, il a trouvé une
méthode originale et imparable : ouvrir des boutiques éphémères et inciter les Tourangeaux à venir lui vendre les
livres qu’ils ne veulent pas garder.
La dernière fois que le jeune homme avait mené une telle opération c’était en janvier 2016, à deux pas de la Place
Plumereau après une première expérience Rue du Commerce en 2015. Cette fois-ci, il s’installe à deux pas des
Halles et de la Place du Monstre au 11 Rue des Trois Ecritoires.
Du lundi au vendredi, de 9h à 13h30 et de 14h30 à 17h30, Corentin Halley attend donc les clients chargés de
bouquins dans des sacs, des cabas voire même le coffre d’une voiture : « l’avantage de cet emplacement c’est que
l’on peut s’arrêter juste devant quelques minutes en voiture » souligne le Bibliovore qui a un loyer d’un mois
jusqu’au 30 juin dans cette ancienne boutique de lingerie sexy aux pierres et poutres apparentes.
Lors de sa dernière mission récupération, Corentin Halley avait récupéré près de 8 000 livres en 30 jours. Il
pourrait bien faire exactement pareil cette fois-ci : « c’est la fin de l’année scolaire, la période des déménagements
et celle où l’on fait du vide chez-soi » explique-t-il.
Les modalités pour se faire racheter ses livres sont simples : ils doivent obligatoirement avoir un code barre (exit
donc les livres anciens) et être en excellent état (pas de texte surligné ou de pages cornées par exemple). Avant,
l’entrepreneur payait les ouvrages selon leur côté à l’Argus mais il a changé d’avis en voyant que les prix étaient
souvent dévalués (quelques centimes le livre à peine). Désormais, il pèse donc la marchandise et paie 1€ du kilo

(avec des livres, ça peut aller vite, une jeune femme est ainsi repartie avec 8€ en cinq minutes ce jeudi après-
midi). Plus rentable que la brocante où il est souvent difficile de vendre.

« Beaucoup de personnes viennent me donner leurs livres pour qu’ils retournent dans le circuit et c’est agréable
de voir que les gens lisent encore beaucoup, sur papier » s’enthousiasme le bouquiniste qui propose aussi de
reprendre les livres en moins bon état pour les donner à des associations. A noter que dès le mois d’août, vous
pourrez aussi venir vendre vos livres directement chez le Bibliovore chaque jeudi de 10h à 19h au 35 Rue
Descartes, à Luynes.

Ouverture de la librairie rue Colbert

Tours : une nouvelle librairie de livres d’occasion
La Nouvelle République 17/01/2018

Amoureux des livres, lui ? Mais il vit avec les livres, et depuis très, très longtemps, Corentin Halley. Ce personnage sympathique, à forte personnalité et à la coiffure très originale – « J’en change régulièrement » – anciennement professeur de français (profession que son épouse, Valérie exerce toujours), a décidé de quitter l’Éducation
nationale pour acheter et revendre des livres. En 2012, il est devenu libraire itinérant et on peut le rencontrer chaque quatrième dimanche du mois sur le boulevard Béranger. Mais il s’est dit un jour que cela ne suffisait pas. Il vient d’ouvrir une boutique de livres rue Colbert. À l’intérieur, effectivement, ça sent le neuf. Décor sobre. Des étagères remplies de volumes bien rangés : romans, histoire, santé, polars, société, psycho, philo… Des BD aussi. Et beaucoup de livres d’art. Pour accueillir ses frères bibliovores, des fauteuils devraient être installés. « J’achète toutes sortes de livres du moment qu’ils sont en bon état. Je ne reprends pas les livres sans code- barres, jaunis, cornés, tâchés. Ni annotés. Ni en langue étrangère… et j’achète au kilo, un euro ». Quant à la vente, elle se fait au prix de trois euros le livre et dix euros les quatre.

4 500 livres différents dans une seule boutique Rue Colbert

Et à 3€ pièce

Info-Tours.fr le 12 Janvier 2018

« J’ai toujours dit que si je devais ouvrir une boutique à Tours ce serait Rue Colbert » glisse Corentin Halley.
Celui qui se surnomme le Bibliovore vient de réaliser son rêve : il a monté son magasin dans la rue où l’on
trouve quelques uns des meilleurs restaurants de la ville. Même si on ne doute pas que l’homme ira profiter
des talents culinaires de ses nouveaux voisins, c’est plutôt les bouquins qu’il avale, et par milliers s’il vous
plait : « actuellement j’ai environ un stock de 15 000 livres et je vais bientôt racheter une bibliothèque qui en
compte 8 000. » A raison d’un livre par jour, il faudrait environ 60 ans pour ingurgiter tout son catalogue.
La spécialité de Corentin Halley, c’est le rachat de livres au poids. Ce résident de Luynes habitué du marché
du dimanche du Boulevard Béranger (le 4ème week-end de chaque mois) s’est fait connaître en ouvrant à 3
reprises des boutiques éphémères où il invitait tout le monde à venir déposer des ouvrages dont ils ne
voulaient plus dans leur bibliothèque.
A partir du moment où le livre a un code barre et qu’il est en bon état, ce libraire spécialiste de l’occasion paye 1€ le
kilo. Il les revend ensuite 3€ pièce dans sa boutique, sur Internet, sur les marchés ou auprès de collègues : les livres de poche vont chez L’Oiseau Lire, par exemple.
Avec ce point de dépôt-vente désormais pérenne du 104 Rue Colbert, le Bibliovore complète un réseau de libraires d’occasion plutôt bien fourni à Tours (on notera également l’ouverture récente de Libre et Riche au 20 Rue Richelieu).
Installé dans un ex brocante, Corentin Halley y a monté des étagères pour déposer 4 500 livres et ouvrira les
portes aux chineurs les mercredis, vendredis et samedis de 10h à 12h30 et de 14h30 à 18h. Fils de bibliothécaire, marié à une prof de français, l’homme à la coiffure tressée et aux tatouages tribales pense avoir trouvé l’emplacement idéal, « dans une rue semi-piétonne où l’on peut se garer 10 minutes sans gêner la circulation, juste le temps de venir déposer ses livres lourds. » Il prévoit également d’inviter de temps à autre un revendeur de BDs d’occasion. Autre petit plus qui nous plait bien : la possibilité de laisser un marque-page dans le livre que vous déposez afin de dire pourquoi vous
l’avez aimé, par exemple. Car même si le but est de récupérer quelques euros en revendant ces ouvrages, la
démarche permet également de faire circuler la culture. Et ça, ça n’a pas de prix.

LE BIBLIOVORE : « LA CRISE DU LIVRE, ON NE CONNAÎT PAS »

TMV le 18-10-2019

Valérie et Corentin Halley, ex-profs de lettres en Touraine, sont unis par la passion des livres. Ils ont ouvert
depuis un an et demi une librairie bien particulière. Au 104 de la rue Colbert à Tours, Le Bibliovore vous
propose pas loin d’un millier d’ouvrages d’occasion et en excellent état. Dans l’arrière-magasin, il y en a trois
fois plus. Et tout cela, à petits prix : 3 euros pièce, 10 euros les quatre.
Quand on franchit la porte du Bibliovore, rue Colbert, on se sent d’emblée dans une librairie. Une vraie. Seule la
petite odeur caractéristique du papier ancien nous rappelle que Corentin Halley, ex-prof de lettres et fils de bibliothécaire, a passé beaucoup de temps dans les brocantes après avoir quitté l’Éducation nationale.
Dénicheur de beaux et bons livres, ouvert à tous les genres littéraires, il a surfé dans les années 2000 sur une intuition
et aujourd’hui, il a embarqué avec lui son épouse Valérie, dans une aventure passionnante. « Tout est
transparent, dit-il. Nous achetons les livres aux particuliers. C’est au poids : 1 kilo, 1 euro. Et nous les
revendons 3 euros à l’unité ou 10 euros les quatre. Nous mettons deux conditions à l’achat : que les livres
soient en bon état et qu’ils ne soient pas datés, du genre guide des États-Unis de 1986, ou essai politique des
années 90. »
Dans les rayons, pas mal de bonnes surprises et des associations originales : Frédéric Beigbeider est à portée
de pages du poète Henri Bauchau, et Amélie Nothomb pourrait lever les yeux en direction de Vladimir
Nabokov. « Merci d’exister, m’a dit l’autre jour une dame, ajoute Valérie Halley. C’est chouette, non ? »
Ouvert 4 jours par semaine
Durant l’heure et demie pendant laquelle je discutais avec les deux libraires, le magasin n’a pas désempli.
Entre un couple venu vendre un sac de livres et reparti avec 7 euros dans la poche, un petit monsieur
apportant cinq livres de jeunesse de sa fille (2 euros) et plusieurs acheteurs de tous âges, Le Bibliovore ne fait
que des heureux.
Ouvert quatre jours par semaine (mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 11 heures à 13 heures et de 15
heures à 19 heures), la librairie d’occasion se transforme le dimanche en festival du livre de poche. « J’enlève
tous les ouvrages situés au centre du magasin et je les remplace par des Poche, ajoute Corentin. Nous
participons aussi au festival des langues et là nous proposons des livres étrangers. »
La proximité, le réseautage grâce à une page facebook suivie par 5 000 fans, l’endroit aussi (« La rue Colbert
permet de se garer en voiture pour déposer des livres mais reste largement piétonne ») expliquent aussi le
succès grandissant.
« La crise du livre, on ne connaît pas. Nous ne sommes pas dans l’obligation d’exposer un catalogue
d’ouvrages proposé par une maison d’édition. Et plus globalement, nous nous rendons compte que
beaucoup de gens lisent, des plus jeunes au plus anciens. Je suis même très optimiste », assure Corentin.

Alors ! Qui c’est qui a dit que les études de lettres ne menaient à rien ?

http://www.lebibliovore.fr
https://www.facebook.com/lebibliovore
hhttps://www.facebook.com/lebibliovorebordeaux

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9 Commentaires

  1. simon eric

    Quel article ! voici donc revenu à l honneur l amour du livre et de la littérature à travers ce concept à l organisation aussi passionnée qu efficace. Chiner chez un bouquiniste c est partir comme un explorateur dans l attente d un livre désiré mais aussi inattendu, enivré par ce doux parfum de vieux livres comme les parchemins d antan.
    Le Bibliovore merveilleuse idée au service de la culture et pour la plus grande joie des désargentés ainsi le plaisir de lire devient accessible pour tout le monde.
    Une chronique de grande qualité et passionnante dont je ne doute pas que sa rédaction fut un plaisir pour Isabelle grande pourvoyeuse d idées et de culture .

    Réponse
    • Isabelle Camus

      Ouha ! Un commentaire comme si on y était ! Oui, tu l’as bien deviné Éric, j’ai pris beaucoup de plaisir à rédiger cet article, comme tous ceux de ce site d’ailleurs, car c’est mon grand luxe… ne parler que de ce qui me plait ! Que ce soit sponsorisé ou non rémunéré 😉 Bises ! Porte toi-bien et bon confinement à toi !

      Réponse
  2. Laurence

    Bonjour,
    Joli concept !
    Mais je suis super déçue de voir qur tu t’emballes pour quelque chose qui n’est pas vraiment local (certes ça pourrait le devenir) alors que nos avons à Bacalan Le Livre Vert qui est né de 2 passionnés (l’un est aussi un ancien prof… décidément…) et qui fonctionne du tonnerre : solidarité, circuit court, economie sociale et solidaire, équipe méga sympatoche…
    C’est à 2 pas de chez toi, tu devrais y faire un tour…
    Leur site : https://lelivrevert.com/
    Leur FB : https://www.facebook.com/LeLivreVert/
    un article de la Gironde : https://www.gironde.fr/collectivites/actualites/une-belle-aventure-solidaire-comme-dans-le-livre-vert
    Mais c’est toujours un plaisir de te lire,
    Laurence

    Réponse
    • Isabelle Camus

      Hello Laurence ! Je connais très bien le Livre Vert qui figure indirectement dans un de mes articles écrit en 2018 : https://jugeote.media/2018/02/19/tsundoku-livres-entasser-faire-du-vide/ évoquant le moyen de vendre ou donner ses livres via l’article d’Anaelle, de la Révolution des Tortues. Un sujet dont j’avais aussi parlé lors d’une de mes chroniques sur France 3.

      De plus, si j’ai traité le projet du Bibliovore (j’en profite pour dire que je ne me limite pas à la sphère bordelaise, dès lors que la thématique me parle), c’est parce qu’il m’a donné l’occasion de changer un peu de sujet dans une actualité où prévaut la crise du coronavirus.

      Merci de me suivre en tout cas et prends soin de toi !

      Réponse
  3. karine lieutaud

    Isabelle, en cherchant les coordonnées des librairies de Bordeaux , je suis tombée sur votre blog et je découvre avec ravissement votre site ainsi que la qualité de vos textes. Le projet de Bibliovore est génial et je ne connaissais pas car ici dans le sud, Marseille, la politique et l’engagement autour du livre est rare et les projets avortés avant même de commencer. J’envisageais donc de déménager à Bordeaux et de tenter ma chance côté ouest car le sud est m’exaspère. J’ai de l’expérience dans le secteur mais surtout une passion chevillée au corps. Je vais envoyer des candidatures dans les librairies indépendantes de Bordeaux en croisant les doigts même si je sais que la situation n’est pas idéal à l’embauche….Par contre l’idée de s’impliquer avec bibliovore me parle car, à un moment de ma réflexion, je voulais créer ma propre librairie mais je déteste travailler seule et en outre cela est compliqué financièrement. Bref, je ne sais pas s’il est possible de trouver des associés pour se lancer dans l’aventure. A moins que vous connaissiez des librairies qui cherchent de l’aide, je suis ouverte à toutes offres et mobile. En tout cas, je vais m’empresser de lire tous vos articles. Vous vivez à Bordeaux? Bien à vous Karine

    Réponse
    • Isabelle Camus

      Hello Karine ! Merci pour votre retour qui confirme que le livre à Bordeaux, non seulement tient une grande place (Bordeaux est une ville qui lit), mais qu’il est soutenu. Libraire est vraiment un métier passion qui fait souvent fi des difficultés. J’habite un quartier qui compte deux librairies indépendantes dont une ouverte il y a un peu plus de deux ans et qui marche très bien.

      Comme vous le soulignez le contexte est un peu tendu, même si un Cultura vient d’ouvrir dans un quartier de Bordeaux et deux nouvelles librairies indépendantes à Bègles et à Pessac…

      Vous pouvez toujours rentrer en contact avec Valérie et Corentin pour en savoir plus sur les modalités de partenariat. Et pour répondre à votre question, oui je vis à Bordeaux, dans un quartier dont j’ai même fait une rubrique 😉 https://jugeote.media/category/chartrons-place-to-be/

      Bonne chance à tous vos projets et peut-être à bientôt à Bordeaux !

      Réponse
  4. Eric Ada

    Merci pour ce bel article. Je découvre cette belle idée et je me réjouis de ce que mon idée de création d’une librairie d’occasion en Afrique, plus précisément au Cameroun ,trouve tout son sens à la lumière de ce projet . J’ai le local disponible déjà ,les ressources humaines ,les moyens financiers pour finaliser le document d’ouverture mais les livres , oui ,les livres se font encore désirés. Les livres sont rares et coûtent énormément chers dans notre . J’aimerai pouvoir vous faire une demande de soutien. Si vous m’offrez des livres, je saurai lancer mon projet et davantage ramener à la lecture les populations pauvres de mon pays .

    Réponse
    • Isabelle Camus

      Bonjour Eric Ada ! C’est un beau projet que le vôtre ! Où résidez-vous ?

      Réponse

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