L’Odyssée de Baptiste : un road trip à vélo pour découvrir la gastronomie régionale française

par | 5 Juin 2023 | À la Une, What a biotiful world | 3 commentaires

On le sait et sur ce point tout le monde est ok, la France est reconnue comme le pays de l’art de vivre et de la gastronomie. Alors quoi de mieux qu’un road trip à vélo pour en découvrir les spécialités locales ? Tel est le défi que s’est lancé Baptiste comme résolution pour une nouvelle année 2023 riche en rencontres, en dégustations et… en gamelles. 

Le road trip à vélo gustatif de Baptiste

Parti de Bordeaux le 22 janvier 2023, Baptiste Ecalle ambitionne de passer 330 jours à vélo pour découvrir les produits et les spécialités de 12 régions, (la Corse ne faisant pas partie de son projet… pour l’instant), dans le même esprit que notre Food Trip Chartronnais… Ce bordelais d’origine avait pour objectif initial de découvrir 10 produits par région, donc 120 produits au total d’ici la fin de l’année. Mais soucieux de ne rien louper, il veut même en découvrir davantage, quitte à rallonger son parcours de quelques jours, voire de quelques mois.

A travers son compte Instragram @baptiste.odyssey, il partage ses rencontres avec les artisans, les recettes et secrets de fabrication des fameuses spécialités régionales sans oublier, parfois, les galères qu’il rencontre sur la route !

Pour l’anecdote, ce n’est pas pour rien s’il a choisi ce pseudo particulier sur les réseaux sociaux. Son troisième prénom étant Ulysse, il fait référence, vous l’aurez compris, à la fameuse Odyssée d’Ulysse, une longue suite d’aventures dont Baptiste compte profiter de chaque instant !

Le road trip à vélo de Baptiste

Photo prise par Baptiste sur le chemin qui grimpe entre Millau et Montpellier.

La naissance d’un projet de 20 000 kilomètres

Ayant terminé son bachelor d’école de commerce il y a deux ans, Baptiste hésitait, comme la plupart des étudiants, entre se lancer dans le monde du travail ou voyager. C’est en discutant avec son ancien maître de stage qu’il a eu le déclic. Ce vieux sage lui a conseillé de voyager tant qu’il est encore temps. 

« Plus c’est tôt, mieux c’est ! Car après, vient la vie en entreprise ou la vie de famille et ça devient plus compliqué. ».

Et pour Baptiste, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Il veut découvrir la France et pas simplement à travers les 10 points sur la carte qu’il a déjà visités.

« Avant de partir à l’étranger, autant découvrir mon pays » m’a-t-il confié.

Le deuxième déclic a eu lieu en juin 2022 en Bretagne, chez ses grands-parents. Grand fan des galettes saucisses qui lui rappellent son enfance, il en mange minimum 3 fois par semaine quand il se rend à Dinard. Au marché, une galette à la main, il se dit que s’il connaît les spécialités bretonnes et surtout cette fameuse galette, il ne connaît pas aussi bien celles des autres régions.

C’est de là qu’est né son projet. Le thème était tout trouvé : il découvrirait les spécialités culinaires régionales via un road trip à vélo. Il s’est alors renseigné dans les librairies pour choisir 10 produits par région, sélectionnés en amont.

Grâce à cette liste, il contacte les artisans à l’avance pour pouvoir les rencontrer et découvrir leur savoir-faire.

Depuis le début de son aventure, il a déjà fait 3 000 km et son objectif est d’en réaliser entre 15 000 et 20 000. Aussi étonnant que cela puisse paraître, 20 000 km correspondent à la moitié du tour de la Terre. S’il réalise ce défi, il pourra dire qu’il aura pédalé jusqu’à l’autre bout du Globe !

Et oui ! ça fatigue un road trip a velo !

De quoi être un peu essoufflé parfois !

Un voyage qui réveille son palais gustatif

Comme dit plus haut, son projet c’est de découvrir les spécialités régionales et bien évidemment de les déguster ! Après chaque rencontre avec les artisans il partage leur savoir-faire sur son compte Instagram, avec l’histoire du produit en prime et des anecdotes.

Le premier produit qu’il a testé, c’est l’iconique spécialité de Bordeaux. J’ai nommé : le cannelé  !
Un petit gâteau caramélisé qui fait le rayonnement de la ville et connu dans le monde entier. Pour cela, il s’est rendu à la boutique Cassonade rue Saint-James, très réputée pour le goût authentique de ses cannelés. On y trouve des cannelés au rhum, à la vanille, et même des cannelés vegans, tous élaborés avec des ingrédients bio ou d’origine naturelle. Grâce à une vidéo postée sur son compte Instagram, Baptiste nous raconte l’histoire du cannelé et nous montre aussi les secrets de fabrication et de cuisson de cette fameuse gourmandise.

Du solide, mais aussi du liquide

Il s’est rendu ensuite dans les vignobles pour découvrir le bon vin bordelais, et plus précisément celui du Château de Lescours à Saint-Sulpice. Une petite structure familiale qui depuis 5 générations produit du Saint-Émilion grand cru.

Puis, arrivé en Poitou-Charentes, il a voulu nous partager les secrets du Tourteau fromagé de la pâtisserie Baubeau à Lezay, une référence dans la fabrication de cette fameuse spécialité qui tient son nom de « tourterie » ou « gâteau » en Poitevin.

Comme il l’explique en description d’une de ses vidéos sur les réseaux sociaux, à l’origine le tourteau est né d’un accident de cuisine ! A l’époque, la coutume était de préparer des tartes au fromage blanc de chèvre cuites dans les fours de ferme. Un jour, le gâteau fut oublié dans le four et sa croûte était devenue toute noire.

Mais la cuisinière décida tout de même, par curiosité, de découper le gâteau. Or quelle surprise de voir que l’intérieur était loin d’être brûlé, mais plutôt moelleux et savoureux ! Le Tourteau fromagé était né !

On fait de belles rencontres lors d'un road trip a velo

Baptiste avec l’équipe chaleureuse de la pâtisserie Baubeau et leur fameux tourteau fromagé artisanal.

Il s’est également arrêté à Niort pour découvrir l’Angélique, une plante ombellifère originaire du Nord de l’Europe qui est arrivée dans cette ville par l’entremise des bohémiens.

Il a pu en savoir plus dessus grâce à M. Thonnard qui produit de la liqueur d’Angélique depuis 1970 et de l’Angélique confite depuis 1979.

On disait à l’époque qu’elle guérissait les fièvres et qu’elle aurait même au Moyen-Age potentiellement contribué à guérir la peste du Nord. Au XIVe siècle on la cultive comme un remède dans les monastères d’Europe centrale.

Mais des religieuses de la ville de Niort ont voulu donner à cette plante médicinale la renommée d’une friandise. Aujourd’hui l’utilisation de l’Angélique est la confiserie, mais on peut également la consommer sous d’autres formes : liqueur, apéritif, pâte à tartiner, chocolat, etc.

Cette plante peut servir pour la fabrication des galettes charentaises, de la confiture, d’huile essentielle, des médicaments et également pour la distillation. La Bénédictine, par exemple, est une liqueur produite principalement avec des graines et des racines d’Angélique.

Une épice plus chère que l’or

Notre cycliste a ensuite continué son road trip à vélo vers Angoulême pour découvrir une exploitation de Safran, et par n’importe laquelle !  Celle de Guillaume et Célia à Roussines que vous pouvez découvrir à travers leur page Instagram @aux_delices_du_safran. 

Il n’est peut être pas arrivé au bon moment pour admirer le champ de crocus en fleurs, mais ça valait tout de même le détour. Guillaume lui a gentiment montré les bulbes de safran qui sont actuellement en pousse. La floraison commence généralement en octobre, plus précisément la première quinzaine et dure un mois.

À cette période, ils passent récupérer les fleurs dans les champs ; c’est un gros travail, car il faut compter 250 000 fleurs pour 1kg de safran. Une fois cueillies, les fleurs doivent être déshydratées avec des températures et des durées très précises (entre vingt minutes et sept heures pour les plus longues). Directement après le séchage, ils les conditionnent dans des bocaux en verre et des bouchons en liège pour de la maturation. Dernière étape, il faut les millésimer.

Et tada, c’est prêt, du pur safran artisanal !

On s'en met plein le nez lors d'un road trip a velo

Baptiste sent les différents types de safrans.

Lors de cette journée découverte, Guillaume a donné quelques conseils à Baptiste :

Le safran qui au doigt ne casse pas est un gage de qualité, cela signifie qu’il n’est pas trop abîmé au moment du séchage. Ceux que l’on retrouve dans le commerce s’effritent, tombent en poudre et ne peuvent pas se conserver longtemps.

C’est toujours bon savoir !

Ces safraniers passionnés proposent du safran personnalisé pour des chefs étoilés et produisent également des produits dérivés, plus accessibles tels que du sel au safran, du sirop au safran (très bons dans les kirs safranés, de l’eau ou du fromage blanc), du vinaigre de vin rouge au safran, du miel de fleurs au safran, une huile de pépin de raisin et une gamme de bières artisanales au safran ! MIAM !

Un détour au Pays du Cognac

Vous vous en doutez, Baptiste ne s’est pas arrêté là bas très longtemps et a repris sa route vers Hiersac en Charente chez Henri, pour découvrir une exploitation de Cognac, un produit à base de vin, donc de jus de raisin. Le vignoble du cognaçais est étendu sur 80 000 hectares de la Charente à la Charente Maritime. C’est un des plus grands vignobles de France qui s’étend aussi sur plusieurs crus, dont les plus prestigieux sont : les Borderies, Grande Champagne, Petite Champagne et les Fins Bois.

Une fois que le raisin arrive à maturité il est récolté pendant les vendanges, va être pressuré et mis en cuve. Au départ, c’est juste un jus de raisin ! Un simple jus de fruit. Pour faire du Cognac on essaye d’avoir un taux de sucre à environ 10% et on le laisse fermenter dans les cuves pendant une à deux semaines, pas plus. Pendant ces deux semaines, le sucre va se transformer en alcool. Ces jus de raisin à 10% de sucre vont se transformer en vins à 10% degrés. Mais comme on recherche un côté aromatique particulier, la fermentation va être aidée par des levures sélectionnées. Le vin mis en cuve va être distillé assez rapidement, environ deux semaines après la fermentation.

Mais quelle truffe !

Il s’est ensuite rendu dans le Périgord pour découvrir le milieu de la truffe noire périgourdine avec Xavier. Il est allé dans le groupement truffier de Saint-Pantaly d’Excideuil, le plus vieux de France puisqu’il a été créé en 1972.

C’est un groupement très dynamique puisqu’on y plante environ 25 ha de truffiers chaque année. La truffe est un champignon qui pousse sous les arbres truffiers, mais surtout sous des sols argilo-calcaire ( et là où il y a du calcaire actif). Pour la trouver, il suffit d’être accompagné d’un fidèle compagnon doté d’un bon odorat : un chien, un cochon ou même bien ouvrir les yeux pour repérer la mouche de la Truffe du Périgord, Helomyza tuberivora de son petit nom, qui pond ses oeufs sur la Truffe.

Et bingo, c’est gagné !

Le eyes contact entre Baptiste et la truffe noire du Périgord, un amour fusionnel est né.

Eyes contact entre la truffe noire du Périgord et Baptiste. Ne soyez pas jaloux !

Un périple éco-responsable

En plus de n’utiliser que la force de ses mollets pour pédaler, Baptiste est, à travers son road trip, de plus en plus confronté à la pollution environnementale et notamment celle du plastique sur la route. Par conséquent, il a voulu s’engager à son niveau et a donc ouvert une cagnotte pour aider l’association Wings of the Ocean. Créée en 2018, c’est la première association de ramassage de déchets sauvage en France qui lutte contre la pollution plastique des océans. Un drame qui affecte toute la faune marine. Les animaux se coinçant dans les plus grands déchets et confondant les petits fragments de plastique avec de la nourriture, ce qui peut provoquer leur intoxication et leur coûter la vie.

Un casse-cou en quête de rencontres

Grand adepte du dicton « vivre au jour le jour », cet épicurien ne s’était pas tant préparé à cette aventure. Avant de partir pour quasiment un an à vélo, il n’avait jamais pédalé plus de 30 minutes en ville et encore que sur du plat !

À deux semaines du départ, il n’avait effectué que trois entraînements, dont deux sur les quais de Bordeaux… encore et toujours sur du plat.

J’ai arrêté au bout d’une heure, ça me gonflait. Je savais que j’allais pédaler pendant 1 an.  

Les galères se sont enchaînées dès les premières semaines, entre Google qui lui indique de longer la Dordogne et qui le perd dans un champ, car la route indiquée à vélo n’est pas la bonne ce qui le fait arriver en pleine nuit chez l’habitant avec deux heures de retard ou encore le jour où il s’est fait courser par un chien errant … Bref,  Il en aura des péripéties à raconter, soyez en sûrs !

Et ce n’est pas fini, puisqu’il est devenu également le roi de la glisse, oui vous avez bien lu. Plusieurs chutes depuis ses débuts, jusqu’à finir dans la gadoue avec, heureusement, plus de peur que de mal !

Aie ! C'est dangereux parfois un road trip a velo

Une bonne chute qui se devait d’être immortalisée !

C’est sûr qu’entre pédaler sur du plat et pédaler une journée entière avec 25 kilos à l’arrière de son vélo, ce n’est pas la même chose ! Soit dit en passant, Baptiste profite de ce temps sur la route pour écouter ses musiques et podcasts préférés.

Quand tu sais que tu dois pédaler d’un point A à un point B pour dormir sous un toit le soir, crois moi que ça te motive. Tu n’as pas vraiment le choix. Et je ne vois pas le temps passer.

Il s’était tout de même équipé avant de partir. Il vaut mieux l’être, me direz-vous. Selon lui, il est même un peu trop chargé !

Ils n’ont pas tord quand ils disent de voyager léger. C’est vrai ! Moi avec mes deux sacoches à l’arrière de 25 kilos, je galère. »

Au départ, il a voulu prendre le nécessaire et un peu plus :

  • le package pour dormir (tente, sac de couchage, tapis de sol gonflable et un oreiller gonflable)
  • 3 tee-shirts en laine mérinos (car ils tiennent chaud et ne gardent pas l’odeur)
  • 4 caleçons
  • 4 paires de chaussettes
  • L’équipement pour la pluie (1 K-way, 1 pantalon de pluie et des chaussures pluie).
  • 1 cuissard pour rouler
  • 1 pantalon de ville
  • Un sweat
  • 1 paire de chaussures de vélo et deux paires de baskets de ville

Il avait également prévu tous les équipements et ustensiles pour cuisiner dehors : casserole pliante, bonbonne de gaz. Mais, étant donné qu’il dort chez l’habitant et que la plupart du temps, on lui offre les repas, il s’est vite rendu compte qu’il n’avait plus besoin de ce qui le chargeait plus qu’autre chose !

Aujourd’hui, on peut dire qu’il adopte un mode de vie minimaliste. Il fait ce qu’il peut avec ce qu’il a, c’est le moins que l’on puisse dire et ça lui convient très bien. Il n’a pas besoin de plus et se sépare même des choses accessoires qui l’alourdissent sur la route, comme son oreiller gonflable :

Si jamais je dois dormir dehors, je mettrais mon pull en boule en guise d’oreiller. L’oreiller gonflable que j’avais, ça prenait de la place pour rien, c’était inutile.

Et pour dormir ?

Où dort- il ? Très bonne question. On lui a demandé comment il s’arrangeait pour trouver un logement le soir.

Vous commencez à le connaitre comme nous, ça ne vous surprendra donc pas si je vous dis qu’il est parti de Bordeaux en janvier avec un seul plan logement à St Émilion.

En attendant, ce débrouillard par essence ne s’est encore jamais retrouvé au dépourvu et sans logement. Il dort depuis le début de son road trip chez les habitants qui veulent bien l’héberger.

Au départ, il a compté sur l’annuaire de son ancienne école de commerce pour trouver des contacts. Mais, s’il y a beaucoup de monde sur l’annuaire, il n’a finalement pas eu beaucoup de réponses. Il a toutefois réussi à dormir quelques fois chez les parents d’étudiants qui avaient une chambre vacante.

Il va également régulièrement sur WarmShowers, un site dédié aux cyclistes ou touristes qui voyagent à vélo. Le but ? Etre accueilli par d’autres cyclistes gratuitement !

C’est très simple : il y a une carte avec des points qui représentent les gens prêts à t’accueillir. La manière de procéder  de Baptiste est d’envoyer un message aux personnes qui habitent dans le rayon de l’artisan qu’il a l’intention de rencontrer. Au total, cette application qu’il a découverte une fois sur la route, lui a servi une dizaine de fois.

Baptiste avec une famille chez qui il a logé grâce au site WarmShowers le 17 mars dernier.

Pour l’anecdote, il s’est tellement bien entendu avec cette famille qu’il a participé à une fête organisée par l’école des deux enfants. Et comme quelques jours après c’était les 10 ans de l’aîné, il a pensé à lui envoyer des livres par la poste, alors qu’il avait déjà repris la route.

Il utilise aussi le site CouchSurfing pour séjourner chez l’habitant, mais il trouve de plus en plus son logement par le bouche à oreille et il lui arrive même de dormir chez des artisans qu’il rencontre.

Pas si seul que ça !

On pourrait penser que Baptiste est un loup solitaire, certes. Mais, il ne reste jamais seul très longtemps. Ce périple est surtout une opportunité de rencontres et d’ouverture, que ce soit sur la route avec d’autres cyclistes ou une fois arrivé à destination.

Baptiste au Gorges de Galamus, le 27 avril dernier, avec des randonneurs Toulousains rencontrés sur la route

Je pédale certes, seul, mais je ne reste jamais seul très longtemps. Je passe souvent mon temps chez l’habitant ou avec les artisans.

On lui a demandé ce qu’il aime par dessus tout dans ce road trip à vélo et sa réponse parle d’elle-même :

Ce sont les rencontres, l’authenticité. Je passe ma journée avec des gens. Un jour, je devais voir des artisans pendant une heure pour filmer leurs savoir-faire. Finalement, je suis resté cinq à six heures avec eux en cuisine. C’était génial. Ce que j’aime c’est de nouer des liens. Tu gardes contact et tu échanges avec eux au fil des semaines.

Un autre exemple de rencontre enrichissante aussi bien pour le palais que pour le côté humain : le 15 mars, Baptiste s’est rendu à la Ferme Ametzalde dans les hauteurs de Lasse (64) pour découvrir le fromage Ossau-Iraty. Il s’est si bien entendu avec le fermier et son père, qu’il est resté dormir plusieurs jours chez eux et s’est même fait déposer par le père dans son prochain hébergement ce qui lui a évité de faire 5 heures de route dans la montagne et de nuit (oui, un road trip à vélo est une véritable aventure)… Un geste qui a fortement touché notre cycliste qui s’en souviendra longtemps .

Et maintenant, où en est-il dans son road trip à vélo ?

Figurez-vous qu’il en est déjà à sa 19e semaine de road trip à vélo. Du Périgord, il a roulé jusqu’à Montpellier et en bon fêtard, il a décidé d’aller à Nîmes pour la Feria. Evidemment,  c’était aussi l’occasion de tester des spécialités nîmoises comme la brandade artisanale à la Maison de la brandade « La Nîmoise » ou encore l’Agriade Saint-Gilloise aux Halles de Nîmes.

Il a également assisté à sa première course camarguaise !

C’est super impressionnant d’observer les sauts des raseteurs ! 

Et il a rencontré des Nîmois qui l’ont accueilli non seulement dans leur groupe, mais également chez eux.

Finalement, il a l’air d’être tout sauf malheureux notre Baptiste !

Après avoir passé une semaine à Nîmes et sympathisé avec des Nîmois.es, Baptiste a repris la route en direction d’Arles où il s’est arrêté quelques jours afin de découvrir le Mas de Valériole et son exploitation de riz de Camargue ; il a également fait un détour vers la Manade Mailhan et a vu de très près les taureaux de Camargue qui sont utilisés pour cuisiner la gardianne de taureau.

Il s’apprête maintenant à reprendre le guidon et continuer son road trip à vélo pour aller jusqu’à Aix en Provence et tester le fameux Calisson avant de rouler jusqu’à Marseille et profiter du soleil, de la mer et des spécialités locales à commencer par la bouillabaisse !

Ce sera aussi l’occasion pour lui de participer à une collecte de déchets ce jeudi 8 juin 2023 à Marseille ; une action qui lui tient particulièrement à coeur et qu’il espère répéter dans d’autres villes.

On lui souhaite plein de courage pour la suite de son Odyssée, du beau temps et beaucoup de futures anecdotes à raconter dans le cadre de son road trip à vélo… sans gamelles.

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3 Commentaires

  1. Eric Simon

    Un road trip particulier qui sort des sentiers battus celui de la gastronomie et Baptiste en a fait une épopée. Cet article est une véritable mine de renseignements comme l’anecdote du Tourteau fromagé ( j’adore ) et puis ces bonnes galettes Bretonnes que je connais bien, Dinard et Dinan n’ont plus de secrets pour moi.

    Géographie, relation humaine, découverte culinaire et quelques pépins de vélos ..ben l’aventure et que de souvenirs cela fera pour Baptiste. Un petit moment d’évasion grâce Giorgia

    à Patrice parti sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle depuis deux semaines

    Réponse
    • Giorgia Alory

      Merci Eric pour tes commentaires affûtés ! C’est qu’il nous fait voyager ce Baptiste, on ne pouvait pas passer à côté de ce beau récit.

      Réponse
  2. Eric Simon

    Un oubli de ma part son engagement dans l’association Wings of the Ocean, le ramassage de ce petit agent orange jeté par ignorance ou indifférence bravo Baptiste,

    Réponse

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