Nicolas Coury est architecte et illustrateur. Après en avoir réalisé une pour la ville de Strasbourg, cet amoureux de l’architecture attaché à la qualité de vie et à l’expérimentation urbaine travaille aujourd’hui sur un projet de cartographie illustrée et participative de la ville de Bordeaux.
Après plus de 300 heures de dessin, il a cartographié la toujours belle (même si de plus en plus transformée) capitale aquitaine avec tous ses monuments. Et cherche à partager son projet avec des Bordelais·es pour recueillir des suggestions de scènes de vie à dessiner dans les rues !
Tout le monde peut suggérer l’ajout d’un ou plusieurs personnages sur la carte en échange du fait de partager le projet sur ses réseaux. Ce que j’ai fait avec mon vélo et mon chat, pour immortaliser mes 37 ans de vie aux Chartrons.
Résultat, j’ai hâte ! dans quelques semaines.
Nicolas Coury, 30 ans, architecte de formation et illustrateur minutieux
Après avoir étudié et travaillé à Strasbourg pendant 8 ans, Nicolas Coury a débarqué à Bordeaux. D’abord architecte dans le milieu associatif, il s’est spécialisé dans l’urbanisme et l’architecture participative, où le dessin à la main est un outil idéal pour communiquer avec les habitants.
C’est ainsi qu’il travaillera 6 ans dans un collectif d’architecture, l’association Akpé, qui vise à intégrer les habitants dans le processus de décision de leur ville pour une architecture plus démocratique et plus écologique.
Petit à petit, son goût pour l’illustration architecturale l’a ouvert à d’autres projets et le fait collaborer, dès lors à son compte, avec des agences d’architecture, d’urbanisme, des artistes et des municipalités.
Sur son temps libre, il cartographie ses villes de coeur depuis son atelier à Biarritz, the place to surf, et partage aujourd’hui son travail avec tout le monde sur son compte instagram et sa boutique en ligne.
Une carte dédiée à Bordeaux et ses quartiers emblématiques
Comme Nicolas Coury l’explique sur la plateforme Kiss Kiss Bank Bank où il a lancé une collecte pour faire une commande groupée afin d’optimiser les frais d’impression et le temps de travail :
Après avoir réalisé une carte similaire de la ville de Strasbourg, j’ai voulu m’attaquer à une autre ville dans laquelle j’ai habité et dont je garde un excellent souvenir.
Cartographier une ville à la main c’est une manière pour moi de mettre sur papier tous mes souvenirs émotionnels liées à cette époque de ma vie, de garder une traces de tous mes lieux préférés. En fait je voulais cartographier non seulement l’architecture mais aussi la vie et l’énergie de la ville, et tenter de capturer son essence sur papier.
J’ai pris beaucoup de plaisir à dessiner méticuleusement chaque bâtiment avec son architecture propre, et aussi à insérer entre eux des scènes de vie bordelaise : les joggeurs qui longent les quais, la rue sainte catherine pleine à craquer, les puces de saint-Michel … Autant de petites scénettes qui font de cette ville ce qu’elle est, et qui invitent à jouer à un « où est Charlie? » version bordelaise.
Plus de 300 heures de dessin plus tard, voici le résultat (impressionnant) en quelques planches :
Un cadeau idéal à se procurer sans tarder sur Kiss Kiss Bank Bank
Nicolas Coury travaille avec Jean-Loup, son imprimeur fétiche, qui va tirer la carte sur un grand format 50x70cm sur du papier mat 230g/m² de très bonne qualité.
C’est une impression au jet d’encre pigmentaire, dites « giclée », utilisée pour les reproductions grands formats d’oeuvres artistiques, car elle donne un excellent résultat, ne reflète pas la lumière et dure dans le temps.
Chaque exemplaire sera unique, puisque l’idée est de tirer un nombre limité d’exemplaires correspondant au nombre de contributeur.rices. Chaque carte sera livrée numérotée et signée.
waouh !!!! on pourrait dire du google maps toute en poésie et beaucoup plus agréable à regarder. Notre vielle Burdigala méritait bien d’être cartographiée par le talent de Nicolas Coury et je remarque que chaque graphique sera unique ce qui donne une valeur suplémentaire.
Le prestige historique de la Réole mériterait bien une mise en couleur de Nicolas Coury à qui je dis bravo et bonne continuation