Idéaux et politique dans le sport, une cohabitation historique en 10 dates

par | 14 Mar 2022 | À la Une, Serial Blogueuse | 3 commentaires

Le sport est certainement depuis longtemps l’activité la plus suivie dans le monde entier. Chaque année, des événements et des compétitions rassemblent des millions, voire des milliards de fans. Au fil des ans, le sport est devenu naturellement une scène médiatique importante.

En effet, les sportifs professionnels sont les nouveaux héros et idoles. Ils sont considérés par tous comme des exemples en qui on peut voir un modèle de perfection. Cette popularité sert aussi aux sportifs à libérer leur parole. Ce ne sont plus des athlètes seulement présents pour concourir et basta. Non ! Ils sont extrêmement suivis et ont donc un impact important sur la population.

C’est pourquoi la politique et les idéologies rentrent de plus en plus en ligne de compte dans cet univers. Beaucoup osent s’opposer ou soutenir une personnalité, une politique, des idées.

Le sport est même devenu un des principaux espaces d’expression quand on veut défendre une cause.

Le pouvoir et l’influence du sport

Pour de nombreux pays et gouvernements, le sport est même le plus gros « soft power » dont ils disposent. Cela se définit par la capacité d’un État à influencer sans violence et à orienter les relations internationales en sa faveur. En effet, un pays qui gagne une Coupe du Monde de football devient ultra populaire les années suivantes.

Politique et sport sont un mariage souvent très controversé, mais néanmoins fréquent : retour sur 10 moments forts où des sportifs ont marqué l’histoire par leur engagement.

Jesse Owens défie le Führer

1936, Jesse Owens qui tient tête à toute l'Allemagne Nazie sport et politique

Jesse Owens, seul contre tous lors de la cérémonie de remise des médailles. Crédits : ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Un des plus grands coups d’éclat d’un sportif et pas des moindres, est survenu en 1936, en pleine Allemagne nazie.

Tout se déroule lors des Jeux Olympiques de Berlin décidés par Adolf Hitler lui-même, pour marquer l’Histoire.

Ces Jeux n’avaient qu’un but, montrer à toute la planète entière la puissance du Reich et de l’Allemagne du Führer.

L’ambiance était pour le moins particulière, surtout lorsqu’on sait que le porteur de la flamme olympique a fini sa course en passant devant 4 000 soldats SA, munis de banderoles à croix gammée et devant 5 000 personnes reprenant l’hymne nazi joué par un orchestre.

C’était donc clairement les Jeux d’Hitler et de l’Allemagne nazie. Or ce n’est pas le terrible dictateur qui va marquer l’édition, mais bien un athlète noir américain qui inscrira encore plus sa légende.

Le mythique James Cleveland Owens alias « Jesse Owens » est entré dans l’histoire lors des olympiades d’entre-deux-guerres.

Descendant d’esclaves, Owens participait aux épreuves de saut en longueur, mais aussi au 100m, 200m et au relais 4x100m.

Malgré la pluie et l’environnement hostile des Jeux, Jesse remporta quatre médailles d’or, au nez et à la moustache d’Hitler présent en tribunes.

Cet exploit sportif superbe et courageux, est encore plus salué, car à la suite de cette démonstration, Hitler fou de rage a quitté le stade après la victoire de l’américain en saut en longueur.

Owens recevra en 1975 la médaille de la Liberté pour sa bravoure et sa performance historique.

Quand Mohamed Ali s’oppose et refuse de s’engager au Vietnam

Mohamed Ali refuse d'aller combattre au Vietnam en 1967

Mohamed Ali lors d’une de ses très nombreuses sorties médiatiques.

Là encore, le contexte de cette histoire est assez particulier.

Le 6 mars 1964, le légendaire Cassius Clay se convertit à l’islam et devient « The Greatest » Mohamed Ali.

Le plus grand boxeur de tous les temps est connu pour sa grande gueule, ses sorties médiatiques et son arrogance.

Mais en pleines années 60, la guerre du Vietnam éclate. Les États-Unis qui se sont engagés dans ce conflit pendant presque 20 ans, perdront environ 57 000 soldats américains et la guerre en prime.

Si un homme s’est opposé au souhait de combattre, c’est bien Ali.

En 1967, il est tout simplement champion du monde des poids lourds et survole toute la concurrence.

Mais l’homme qui « vole comme un papillon et pique comme une abeille » est ferme sur une décision, il ne veut pas s’engager dans l’U.S Army et aller combattre au Vietnam.

Leader et modèle de la culture afro-américaine, il déclarera :

« Aucun vietcong ne m’a jamais traité de nègre. »

Sa prise de position est pour l’époque très controversée et c’est le 28 avril 1967 que tout change pour le boxeur.

En ce vendredi, Mohamed Ali refuse son incorporation dans un centre militaire. Il ne le savait certainement pas encore, mais cette décision va engendrer beaucoup de conséquences dans sa carrière.

En effet, le 8 mai suivant, il est jugé et récolte une amende de 10 000 dollars assortie de 5 ans de prison.

On lui annule alors sa licence de boxe et surtout, on lui retire son titre de champion.

Ali a alors 25 ans et se retrouve puni pour son opposition contre la guerre.

En 1971, Ali passe devant la Cour Suprême américaine qui l’autorise à reprendre sa carrière dans les rings. Symbole de paix et de liberté, il réussira à redevenir champion. Il sera même décoré de la médaille présidentielle de la Liberté en 2005.

Le plus grand boxeur de tous les temps s’éteindra le 3 juin 2016, des suites de la maladie de Parkinson.

Colère noire à Mexico

1968, photo historique lors du podium des J.O

1968, photo historique lors du podium des J.O

Ce cliché pris lors des Jeux Olympiques de Mexico en 1968 est légendaire. L’histoire derrière l’est encore plus.

Lors du podium de la finale du 200m, cette scène surréaliste s’est déroulée devant les yeux de milliers de spectateurs stupéfaits.

De gauche à droite, Peter Norman (médaille d’argent), Tommie Smith (médaille d’or) et John Carlos (médaille de bronze) sont les trois acteurs historiques de cette photo.

Les deux athlètes noirs sont d’abord montés sur le podium en chaussettes noires pour recevoir leur médaille.

Puis d’un geste fort, les deux américains lèvent leur poing, couvert d’un gant noir. Ce symbole est destiné au mouvement radical des Black Panthers, qui lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis.

Cette photo renferme en elle une histoire qui traduit ce souhait de paix et d’égalité :

L’athlète blanc australien Peter Norman lui, ne bronche pas. Il a cependant sur son survêtement un badge rond marqué OPHR, pour « Olympic Project for Human Rights ».

Malgré son attitude impassible, Norman est bien lui aussi très engagé et soutient ses deux autres camarades.

John Carlos (tout à droite) avait oublié ses gants noirs et c’est en fait Peter Norman qui a proposé à Smith et Carlos de ne mettre qu’un gant chacun.

Les trois athlètes seront bannis et punis pour leur geste. Et signe de leur lien fort créé ce jour-là, quand Smith et Carlos apprendront le décès de Norman, ils viendront jusqu’en Australie pour porter son cercueil.

Un sacre au-delà du sport

Nelson Mandela et François Pinaar CDM rugby 1995 sport et politique

Nelson Mandela et François Pienaar à la Coupe du Monde de rugby en 1995. Crédits : Colorsport

Cette photo du capitaine sud-africain François Pienaar et du président Nelson Mandela est tout simplement mythique et dépasse le domaine sportif.

Pris en 1995, ce cliché représente beaucoup de choses pour l’Afrique du Sud et l’avancée des mentalités.

Pas besoin de retracer l’histoire du pays, il est juste essentiel de rappeler que le conflit et l’acharnement des blancs envers les noirs, l’Apartheid, a pris fin le 17 mars 1992 en Afrique du Sud.

On connait également les grandes lignes de la vie du président Mandela, emprisonné durant 27 ans et qui est devenu par la suite le président de tous « les sud-afs ».

La Coupe du Monde 1995, organisée en Afrique du Sud, sera la consécration pour la population et le début d’une période de renouveau dans le pays Africain.

L’équipe des Springboks, menée par le célèbre capitaine François Pienaar, réalisa un parcours historique dans cette compétition pour atteindre la finale et affronter les All Blacks de la Nouvelle-Zélande.

Vainqueurs 15 à 12, les verts et blancs sont sacrés champions du monde pour la première fois de leur histoire. Fort en symbolique, ce sacre dépasse largement le contexte sportif.

D’ailleurs Invictus, un superbe film de Clint Eastwood avec Morgan Freeman, sosie de Mandela et Matt Damond en François Pienaar, raconte l’épopée de ces joueurs et la situation de l’Afrique du Sud à l’époque.

Le Martin Luther King Day en NBA, jour sacré pour les basketteurs

La NBA honore chaque année le Martin Luther King Day, en la mémoire de l'ancien pasteur et leader de la lutte contre la ségrégation raciale aux Etats-unis

La NBA honore chaque année le Martin Luther King Day, en la mémoire de l’ancien pasteur et leader de la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis. Crédit: Getty Images

Depuis l’année 1976, tous les ans on fête l’anniversaire de Martin Luther King, célèbre et emblématique personnage de l’Histoire des États-Unis.

MLK était la figure principale dans la lutte contre la ségrégation raciale envers les noirs. Il a donné toute sa vie pour combattre le racisme et prôner la paix.

Sa phrase « I have a dream » est devenue très populaire dans le monde entier.

Le pasteur charismatique s’est fait assassiner dans un hôtel de Memphis, le 4 avril 1968.

Terrible tragédie pour les américains, son anniversaire est donc célébré chaque année pour se rappeler du grand homme qu’il a été.

Né un 15 janvier, Luther King est notamment célébré en NBA, la ligue professionnelle de basket aux États-Unis. Le troisième lundi du mois de janvier, qui varie entre le 15, 16 et 17 selon les années, c’est le MLK Day.

MLK Day t-shirt

MLK Day t-shirt

Toutes les rencontres NBA du jour sont en l’honneur du pasteur noir. On peut voir de nombreux joueurs porter des t-shirts et survêtements à l’effigie de MLK.

Aux USA, c’est toujours férié, donc tout le monde se tient devant sa télé pour regarder le match et communier en ce jour d’anniversaire.

Il faut le savoir, la NBA est le championnat sportif le plus engagé dans les causes sociales et populaires. Devenu une tradition, la NBA continuera toujours de célébrer l’anniversaire d’un des plus grands personnages publiques des États-Unis.

« I can’t breathe »

2014 Mouvement anti bavure contre les afros-américains I can't breathe sport et politique

2014, mouvement anti bavures policières envers les afros-américains, « I can’t breathe ». Crédits : Jayne Kamin-Oncea/USA TODAY/Presse Sport

Comme pour le MLK Day, la NBA lutte contre les inégalités envers les différentes ethnies.

Ici, le mouvement « I can’t breathe » découle d’une bavure policière survenue en 2014.

Eric Garner, un homme noir, décède lors d’une interpellation de la police de New York. L’afro-américain répètera à onze reprises la phrase « I can’t breathe », littéralement « Je ne peux pas respirer ».

Il perdra ensuite connaissance sous l’étranglement de l’officier qui l’avait arrêté et décèdera juste après.

Cette bavure avait choqué la planète entière. Le hashtag #ICantBreathe deviendra viral et de nombreuses manifestations surviendront dans le monde entier.

La NBA elle, soutiendra la famille et les proches d’Eric Garner en réalisant des t-shirts noirs arborant la sordide phrase écrite en blanc. Tous les joueurs de la NBA ont endossé ces survêtements pour protester.

« Black Lives Matter »

2020 NBA Black Lives Matter sport et politique

2020, les Los Angeles Lakers posent un genou à terre et restent soudés face aux violences policières. A l’image de LeBron James (chaussures jaunes), la superstar de la NBA, les joueurs soutiennent le mouvement Black Lives Matter. Crédits : Erik S Lesser/EPA

Malheureusement, le même type d’évènement s’est répété en 2020 avec la mort cette fois-ci de George Floyd, lui aussi étranglé lors d’une interpellation à Minneapolis.

Un officier est resté pendant 8 minutes et 46 secondes avec son genou sur la gorge de George. Tout comme pour Eric, une vidéo témoigne de l’atrocité de la scène.

Dans un contexte de crise sanitaire, tout le monde s’est tout de même révolté et a dit stop à ces bavures qui tuent chaque année des citoyens noirs.

Le mouvement « Black Lives Matter » (= les vies noires comptent) a déferlé sur la planète et a été repris par un grand nombre.

Encore une fois, la NBA s’est mobilisée, et avant chaque rencontre, les joueurs posaient un genou à terre et arboraient un t-shirt avec ce slogan.

Sur leur maillot, en plus de leur numéro et de leur nom de famille, chaque joueur avait la possibilité d’inscrire quelques mots pour protester.

On a pu donc voir des « Black Lives Matter », « Equality », « Justice » et pleins d’autres messages forts dans le dos des stars NBA.

En pleine phase finale du championnat, les Milwaukee Bucks et les Orlando Magic ont décidé de faire grève et de ne pas jouer leur match après une nouvelle bavure. Des violences policières sont survenues dans le Wisconsin sur Jacob Blake, qui a pris une balle tirée par un officier alors qu’il était de dos.

Avec toutes ces sordides histoires, la NBA reste solidaire et soutient la communauté afro-américaine qui est constamment victime d’abus par la police aux États-Unis.

Entre compétition et prise de position, la NBA assume son côté populaire et engagé.

« Take a knee », un geste fort, mais pas sans conséquences

2016 Colin Kaepernick genou à terre contre le racisme sport et politique

2016, Colin Kaepernick, au centre, pose un genou à terre pour protester contre le racisme. Crédits : Maxppp / JOHN G MABANGLO

Tout commence en septembre 2016, Colin Kaepernick, avec sa reconnaissable coupe afro, est alors joueur des 49ers de San Francisco (à prononcer à l’américaine fourty-niners).

Il évolue en NFL, championnat de football américain aux USA. Lors du traditionnel hymne national, Kaepernick a décidé de poser un genou à terre, accompagné de quelques coéquipiers.

Le geste est destiné à montrer son soutien au mouvement de contestation dénonçant la brutalité policière et le racisme dans le pays de l’Oncle Sam.

Il ne le sait pas encore, mais son geste va faire le tour de la planète, entrainant une vague médiatique mondiale et symbolique.

Aujourd’hui, en 2022, les sportifs qui posent un genou à terre imitent le geste de Colin Kaepernick. Ce « take a knee » est devenu un symbole.

La polémique prend encore plus d’ampleur quand en 2017, le président Donald Trump s’en prend avec virulence au footballeur américain lors d’un meeting dans l’Alabama.

Il faut savoir que Colin s’est retrouvé sans club, banni quelques semaines après son genou au sol.

Trump avait scandé qu’il devrait être « viré », le traitant ensuite de « fils de pute ».

Dans la foulée de ces propos, 200 joueurs de la NFL posent un genou à terre le 24 septembre 2017. Des superstars du basket comme Kevin Durant et LeBron James ont soutenu l’ancien joueur des 49ers et ont dénoncé les propos et l’attitude de Trump, qui n’aura jamais été adulé par les joueurs NBA.

Au final, Colin Kaepernick est actuellement sans club, mais continue de lutter. Il a notamment réalisé un documentaire disponible sur Netflix, intitulé Colin in Black and White. Son geste restera pour toujours un symbole de la protestation.

Donald Trump recalé par des équipes NBA

Donald Trump, seul à la Maison Blanche

Donald Trump, seul à la Maison Blanche Crédits : Alex Brandon/AP/SIPA

Chaque année, la tradition veut qu’aux Etats-Unis, le président reçoive chez lui, à la Maison Blanche, l’équipe qui a remporté le championnat NBA.

De Obama, à Clinton, en passant par les Bush et Reagan, aucun ne déroge à la règle.

Mais pour Donald Trump, la donne est différente. Il s’est fait de nombreux ennemis avec ses propos extrémistes et ses nombreuses sorties médiatiques.

En NBA par exemple, il n’est clairement pas soutenu par les superstars, mais au contraire, il est fortement critiqué.

Durant les 4 ans de son mandat, il n’a reçu aucun champion dans sa Maison Blanche. Ni les Golden State Warriors, ni les Toronto Raptors, ni les Los Angeles Lakers n’ont accepté l’invitation. Ce boycott est totalement assumé par les superstars comme LeBron James.

Toujours en activité, cette légende du basket ne garde pas sa langue dans sa poche, surtout lorsqu’il s’agit de critiquer Trump. Le président ayant décidé de retirer finalement son invitation en 2017, James avait tweeté :

« Idiot ! Stephen Curry a déjà dit qu’il ne venait pas ! Donc, ce n’est pas une invitation. Venir à la Maison-Blanche était un grand honneur jusqu’à ce que vous soyez là ! »

Soutien important du football à la communauté LGBT

Edinson Cavani brassard LGBT sport et politique

Edinson Cavani avec brassard LGBT à l’époque où il jouait pour le PSG Crédits : A. Réau/ L’Équipe

La communauté LGBT est de plus en plus représentée dans le sport. Megan Rapinoe, la footballeuse américaine est la leader de cette lutte contre les inégalités de genre et de sexe. Quoi de mieux pour soutenir une cause, que le sport le plus populaire au monde, le football.

En effet, depuis quelques années, des équipes sont à l’initiative de maillots personnalisés en faveur de la communauté LGBT.

Le Paris Saint-Germain avait notamment coloré ses numéros dans le dos avec le drapeau multicolore. Les brassards de capitaine étaient aussi à l’effigie du drapeau prônant la diversité sexuelle et genrée.

Poteaux de corners drapeau LGBT sport et politique

Crédits : Jens Dresling/AP/SIPA

Récemment, on a pu voir des poteaux de corners, eux aussi, aux couleurs du drapeau LGBT.

En 2021, le superbe stade du Bayern Munich, l’Allianz Arena a revêtu les couleurs rose, rouge, orange, jaune, vert, bleu et violet.

Alors, si on peut dire que le football est un sport dégradé avec les débordements de certains ultras et supporters, il est aussi un grand moyen de lutte contre les différentes inégalités de la société. Et ce soutien envers la communauté LGBT en est la preuve.

Le sport reste l’activité la plus fédératrice dans le monde. Aucun autre domaine ne réunit autant de fans autour du globe que le fait le sport.

Avec sa popularité et sa visibilité, il est aussi un moyen de communication pour beaucoup de causes. Que ce soit pour défendre une idée, montrer son soutien ou tout autre engagement, le sport restera un moyen fort de se faire entendre. Et ça, les sportifs l’ont bien compris.

 

 

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3 Commentaires

  1. Eric Simon

    Je ne peux que saluer ce magnifique article engagé et irréprochable pour son contenu historique.
    La plume de Tom s’affine et rend cette chronique passionnante et facile d’accès. Mon coup de cœur est pour Muhammad Ali et le capitaine sud-africain François Pienaar, rugby oblige.

    Le sport draine toutes les passions et peut devenir une force de frappe majeure pour le bien comme pour le pire selon la source dont il émane. Ici Tom en exploite toutes les facettes…bravo

    Dédié au jeune rugbyman Ukrainien Mykita Bobrov et aux footballeurs Vitalii Sapylo et Dmytro Martynenko morts pour leur pays.

    Réponse
  2. Tom Lartigau

    Considérés comme des modèles et des exemples de perfection de nos jours, il est important selon moi que ces superstars s’engagent et montrent les inégalités à travers des gestes forts comme le « take a knee » de Kaepernick.

    L’association entre le sport et la politique ne doit plus être un tabou. Alors oui aux interventions des LeBron James, Megan Rapinoe et autres figures de résistance ! Le sport est un événement qui rassemble tout le monde et se doit aussi d’unir chacun contre les injustices.

    Réponse
  3. Sam Laurens

    Un article très intéressant surtout, quand on aime le sport.
    Il nous rappel les problèmes de la société dans laquelle on vit mais aussi à quel point le sport est encré dans les mentalités et peut venir influencé par ses valeurs, les gens mais aussi la politique dans certains pays.
    Des valeurs fortes, collective et permanente, c’est surtout ca le sport avant d’être du divertissement et cette notion est très bien retranscrite à travers l’article.

    L’auteur arrive à montrer plusieurs aspect du sport en quelques lignes, un résumé de qualité.
    Bravo à Tom et surtout merci pour cet enrichissement.

    Réponse

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