Rencontre avec l’architecte Fabrizio Gallanti, nouveau directeur d’Arc en rêve

par | 7 Mar 2022 | À la Une, Tasse de thé culturelle | 2 commentaires

Fabrizio Gallanti, architecte de métier, est devenu il y a peu, le nouveau directeur d’Arc en rêve, l’association de sensibilisation culturelle à la création architecturale contemporaine. Jugeote est partie à la rencontre de ce nouvel acteur du paysage culturel bordelais qui nous a accueillis dans son bureau, pour échanger sur sa carrière, sa vision de l’architecture et ses projets.

Jugeote : Quel a été votre parcours pour en arriver jusqu’à Arc en rêve ? Avez-vous fait des études d’architecte ?

Fabrizio Gallanti : Moi, je suis d’origine italienne, moitié français en réalité, mais j’ai vécu et grandi en Italie, à Gênes. J’ai fait mon parcours scolaire là-bas comme tout bon Italien, dans la ville où l’on grandit. J’ai reçu mon diplôme d’architecture en 1995 et à partir de ce moment-là, mon parcours a été un peu erratique. J’ai travaillé dans tout, sauf la construction. Donc ça veut dire l’enseignement, avec beaucoup de déplacements ! Je suis passé par le Japon, l’Allemagne, j’ai passé du temps au Chili et en Italie.

Gênes, Italie, Fabrizio Gallanti

Gênes, Italie Crédits : Hotel.com

Avant d’arriver ici, à Bordeaux, j’ai vécu 10 ans au Canada, à Montréal. J’y avais pour but d’intégrer le Centre Canadien d’Architecture. C’est un des meilleurs musées architecturaux au monde, avec une très riche collection.

Centre Canadien d'Architecure

Centre Canadien d’Architecure Crédits : Jacques Grenier Le Devoir.

Puis en 2019, Arc en rêve, qui est une institution fondée il y a 40 ans, a lancé un appel à candidatures. C’était pour le nouveau poste de directeur afin de remplacer les fondateurs qui partaient à la retraite. Il s’agissait de succéder à Francine Fort et Michel Jacques.

J’ai présenté ma candidature et donc j’ai été sélectionné officiellement en juillet 2020. Cependant, j’ai pris mes fonctions seulement en avril 2021, à cause de la crise sanitaire de la COVID. Donc oui, je suis de formation architecte et j’ai travaillé plutôt dans le sens culturel du terme.

Francine Fort et Michel Jacques

Francine Fort et Michel Jacques Crédits : AMC-Architecture

Jugeote : Avez-vous toujours voulu faire ce métier d’architecte?

Fabrizio Gallanti : Oui et non, il y a une phrase plutôt belle de l’architecte hollandais, Rem Koolhaas, qui dit que :

L‘architecture est vraiment une activité qui est liée à des coïncidences, presque du hasard.

Rem Koolhass architecte

Rem Koolhass Crédits : EPFL

Et quand je suis sorti de mes études, j’étais plutôt comme beaucoup dans l’idée de travailler un peu dans l’architecture. Et de surtout monter une agence. Bon, les choses de la vie n’ont pas fait que j’ai pu monter l’agence tout de suite.

J’ai trouvé du plaisir ensuite dans le travail de l’enseignement, de la recherche et dans l’édition, donc c’était vraiment trop tard pour essayer de remonter une agence. Qui est quand même une tâche assez robuste et assez difficile. Je me suis orienté alors dans ce domaine et particulièrement dans celui de la médiation de l’architecture.

Ici à Arc en rêve, l’idée est plutôt de solliciter une réponse de la part d’un public assez vaste. En général, les expositions d’architecture parlent aux architectes, aux professionnels et spécialistes, donc surtout à des personnes plutôt intéressées par le domaine.

Dans le cas d’Arc en rêve, le public est assez général et n’a pas nécessairement d’expertise dans la discipline. Et la raison pour laquelle j’aime beaucoup ce boulot, c’est d’arriver à trouver des manières de montrer des contenus professionnels spécifiques du métier, à un public qui n’est pas nécessairement féru d’architecture.

Arc-en-rêve

Arc-en-rêve Crédits : Gironde-Tourisme

Jugeote : Pensez-vous que l’architecture intéresse les gens ? 

Fabrizio Gallanti : L’architecture selon moi, c’est un sujet assez intéressant parce que finalement, c’est une activité inévitable. Dans le sens où, si vous décidez que l’art contemporain ne vous intéresse pas, par exemple la musique, c’est facile de l’éviter. Vous n’allez pas dans des concerts ou à l’opéra.

Mais avec l’architecture, même la plus privée, vous allez forcément la croiser sur votre chemin. Vous allez la rencontrer dans toutes les étapes de votre vie. À l’école vous êtes entouré d’un bâtiment et ça partout où vous allez, partout où vous vous trouvez. Et tout ceci est le résultat d’un projet d’architecture, donc le but d’Arc en rêve est effectivement de stimuler chez la plus grande quantité de citoyens une réflexion sur les lieux qui nous environnent.

Déclencher cette réflexion sur le cadre de vie qui nous entoure a toujours été l’ambition d’Arc en rêve. Nous sommes une entité assez petite et assez unique dans le sens où nous sommes une association de sensibilisation culturelle à l’architecture, et nous avons la chance de pouvoir « squatter » des espaces au sein de ce gros bâtiment qu’est le CAPC.

CAPC

CAPC Crédits : Nicolas Janberg

Nos actions se différencient avec beaucoup d’activités dans les écoles, parce que nous pensons que c’est bon d’y aller, afin de sensibiliser les jeunes à l’architecture. Mais aussi leur faire comprendre leur espace de vie, à travers une série d’actions qui sont principalement des expositions, des conférences. C’est aussi pour essayer de sortir des murs épais de ce bâtiment qui nous héberge.

On va commencer également à publier des livres car selon nous, ils sont un bon outil de diffusion et de communication qui nous permettrait de relancer notre discours. Nous souhaitons conserver une activité éditoriale assez déconnectée des expositions et des programmes, en ayant la liberté de produire sur des thèmes variés qui nous intéressent.

La publication du dernier livre date de 2016, ça fait un moment déjà. En 2022, nous souhaitons arriver à publier 4 livres environ. L’idée c’est d’avoir un rythme beaucoup plus intense.

Depuis la création de l’association, il y a eu environ 35-40 livres.

Arc-en-rêve fait aussi partie de l’offre du pass Culture mise en place par le gouvernement, et ça nous tient à cœur depuis de nombreuses années de mettre des activités en place dans des zones assez prioritaires, que ce soit à Saint Michel, au Grand Parc qui font partie des réseaux d’écoles avec lesquels on travaille depuis longtemps.

Jugeote : Où se fait principalement votre travail d’intervention ? Dans des écoles, dans des collèges, dans des lycées ?

Fabrizio Gallanti : Nous avons une offre pédagogique qui se compose soit de visites spécialisées de nos expos, soit on sort dehors pour aller explorer la ville et découvrir ensemble des architectures, des événements. Sinon, nous avons une série d’ateliers qui sont conçus depuis assez longtemps et organisés avec toutes sortes d’écoles. Cela va de la maternelle jusqu’à l’université.

Donc c’est 5 ou 6 formats d’ateliers où l’on met vraiment les mains dans la matière. On fait des expériences ensemble qui sont généralement organisées avec des professeurs et les administrateurs des différents établissements scolaires.

Ce qui signifie que chaque année, nous réalisons autour de 150 interventions d’activités pédagogiques, avec 7 000 à 9 000 écoliers/étudiants qui vont venir ici. Et vice-versa, c’est nous qui allons-nous installer dans les écoles avec des ateliers qui durent une journée plus ou moins. On a des activités chaque semaine. Nous avons donc un portfolio d’écoles avec qui nous avons déjà collaboré sur plusieurs dates. On renouvelle les collaborations ou sinon, nous allons aborder des groupes scolaires, soit directement, soit par le biais du rectorat qui opère au niveau du choix des écoles.

Jugeote : Est-ce que la COVID a freiné vos projets quand vous êtes arrivé à la tête de Arc en rêve ?

Fabrizio Gallanti : Ça a freiné beaucoup de choses, notamment mon arrivée à Arc-en-rêve qui aurait dû être beaucoup plus tôt. Et quand j’ai commencé, il y avait 2 expositions en place qui avaient été installées et qui malheureusement n’ont pas été ouvertes, car ce n’était pas possible de les faire visiter.

Le pavillon, qui était une œuvre architecturale pour montrer qu’il serait possible de construire du logement social écologique en bois, est resté vide pendant des mois. On n’a pu ouvrir seulement ces expositions qu’en mai, et ça nous a valu un grand effort d’organisation et de conception. Et finalement, elles n’ont pas été autant visitées qu’on ne l’aurait souhaité, il y a eu effectivement un ralentissement de l’activité qui nous a un peu pesé.

Mais ce qu’on a vu après, à partir de l’automne, c’est un goût, un désir de revenir visiter les œuvres architecturales. L’exposition suivante a été découverte par 16 000 personnes. Donc il y a un effet de rebondissement, de retour, mais quand même nous sommes encore un peu dans l’inquiétude, il faut l’avouer, du risque d’être fermé à nouveau malheureusement à cause du variant Omicron.

On avait une programmation très intense de conférences ici en janvier-février, mais qu’on a dû annuler, car ce n’était pas possible d’avoir un public pendant 2h dans l’auditorium. Nous avons dû reporter 5 conférences en début d’année et il faut admettre que l’impact d’Omicron a été très fort sur nos actualités.

Jugeote : Vous avez dit que vous enseignez, est-ce toujours le cas ?

Fabrizio Gallanti : J’ai pris une pause, car depuis 2002, je n’enseigne pas constamment, mais ça fait partie de mes intérêts. J’ai enseigné dans différents endroits. Quand j’ai été sélectionné par Arc-en-rêve, j’ai pensé qu’il était plus responsable de suspendre mon activité d’enseignant, car je l’étais dans 2 universités, celle anglophone et celle francophone de Montréal. J’ai ainsi déposé mes démissions dans les deux endroits.

logo Arc-en-rêve

Logo Arc-en-rêve Crédits : Arc-en-rêve.

Depuis que j’ai pris mes fonctions ici à Arc-en-rêve, mon activité est tellement intense que je n’imagine pas enseigner. Mais quand même je tiens, et ça j’y tiens beaucoup, à assurer un cours que je fais depuis 2014 tous les ans. Un cours intensif d’une semaine dans une école d’architecture à Londres sur l’écriture pour architecte, aux côtés d’une enseignante grecque.

L’apprenti architecte y découvre comment maîtriser les théories d’architecture pendant une semaine et fait des exercices d’écriture. J’ai tenu ça chaque année et je le tiens toujours ; d’ailleurs cette année, en 2022, les étudiants vont venir à Bordeaux au lieu de le faire à Londres !

Jugeote : Étant donné que vous avez voyagé partout dans le monde, qu’est-ce que vous pensez de l’architecture, ici, à Bordeaux ?

Fabrizio Gallanti : Je trouve que la production architecturale récente de Bordeaux est une référence internationale absolue. Il y a une série de projets qui ont été populaires et qui sont référencés pour leur qualité en leur originalité. Ceci dit, je ne suis pas trop chaud par rapport aux réalisations urbaines assez consistantes, qui auraient dû accueillir cette population qui continue de monter en Gironde.

Je trouve qu’il y a un éclectisme trop poussé au détriment d’une réelle qualité de la vie collective. Je suis un peu critique sur ce manque de coordination générale qui aurait eu un impact un peu plus fort. Et selon moi, ça a créé une ville qui est composée de bâtiments un peu trop différents les uns des autres, je ne sens pas qu’il y ait une identité trop claire quand je les visite.

Par contre, on trouve des cas spécifiques architecturaux complètement fabuleux. Je trouve le stade du Matmut Atlantique, la rénovation du Grand Parc et quelques établissements privés de très bonne qualité. Mais là, je pense qu’il aurait pu y avoir une vision un peu plus généralisée de la ville, qui manque un peu. On remarque un gros détachement entre le Bordeaux traditionnel du patrimoine et les nouveaux quartiers que je n’arrive pas à cerner. Le caractère de la ville selon moi, n’a pas complètement été retrouvé dans ces nouveaux quartiers.

Matmut Atlantique

Matmut Atlantique Crédits : Vinci-Construction

Jugeote : Vous parlez du stade du Matmut Atlantique, y allez-vous souvent ?

Fabrizio Gallanti : Alors je n’y suis pas encore allé, apparemment en ce moment les Girondins ce n’est pas la meilleure année ! En plus j’adore le football, mais j’ai toutes les intentions de m’y rendre. Le bâtiment en soi, sans l’avoir visité, est assez exceptionnel ; c’est plutôt un beau projet.

Si on met ensemble le Matmut Atlantique, l’Arkéa Aréna, la Méca, la Cité du Vin, ça montre que Bordeaux a été un laboratoire d’innovation architecturale et je trouve, comme ici, que c’est plutôt réussi quand ce sont des interventions individuelles. Quand ce sont des projets urbains de nouveaux quartiers, je trouve qu’il y a des opportunités un peu manquées.

Arkéa Arena

Arkéa Arena
Crédits : Quentin Salinier.

La Cité du Vin

La Cité du Vin Crédits : Bordeaux-Tourisme.

La Méca

La Méca Crédits : Fédération Interrégionale du Livre et de la Lecture.

Jugeote :  Concernant les expositions d’Arc en rêve, est-ce vous qui contactez les architectes ou est-ce le contraire ?

Fabrizio Gallanti : Tout d’abord, il faut dire qu’à l’échelle mondiale, il n’y a pas des centaines de centres d’architecture. Même dans les pays les plus riches, il n’y a à peine que 3 ou 4 centres de ce type maximum.

Ici en France, il y a nous, il y a aussi la Cité de l’architecture nationale à Paris et le Frac Centre à Orléans qui est plutôt dans la collection d’architecture. Nous par exemple, on présente des choses qui n’ont pas été imaginées pour être présentées dans une expo. On montre les dessins des architectes, les maquettes plutôt imaginés pour confectionner un projet.

FRAC Orléans

FRAC Orléans Crédits : Jakob MacFarlane.

Cité de l'Architecture et du Patrimoine à Paris

Cité de l’Architecture et du Patrimoine à Paris Crédits : Cité Architecture et Patrimoine.

Dans notre centre, généralement, il y a une programmation faite en amont. Elle est identifiée par les fournisseurs, par le dirigeant du centre, et après on va chercher les auteurs qui pourraient contribuer à ces expositions. Ceci ne veut pas dire que nous ne sommes pas sollicités par des architectes souhaitant être exposés.

Dans notre cas, tous les 3 mois on évalue et on examine les propositions que nous recevons. On se décide alors à dire « Ah tiens !! Ça, par exemple, ça pourrait être intéressant de l’exposer au CAPC ». Et vice-versa si quelque chose ne nous plaît pas. Souvent on discute avec les dirigeants des autres centres d’architecture, pour savoir ce qu’ils sont en train de faire et d’exposer pour savoir quoi programmer.

 Jugeote : Quelle est la cadence des expositions ?

Fabrizio Gallanti : Nous avons plus ou moins des formats standards sur beaucoup d’aspects. Historiquement nous faisons 4 expositions dans l’année, 2 petites expos et 2 plus grandes. C’est le rythme que nos ressources financières nous permettent. Les expositions sont ouvertes dans des périodes qui vont de 4 à 5 mois chacune, et on essaie toujours d’avoir un petit décalage entre les expos, on va rarement ouvrir 2 expos en simultané.

Tous les 4 ou 5 ans, Arc en rêve a la possibilité d’utiliser le grand espace que vous avez en bas au rez-de-chaussée du CAPC et qu’on appelle la Nef. C’est dans le but d’y placer une exposition un peu plus robuste, plus grande et plus généreuse. Ça sera justement le cas cette année, en juin.

Jugeote : Et quand vous choisissez un thème ou un architecte, est ce que vous essayez d’avoir un thème global ou les 4 expositions n’ont-elles rien à voir entre elles ?

Fabrizio Gallanti : Au lieu d’avoir une programmation au coup par coup, nous avons décidé d’établir une programmation jusqu’en 2025. Sur ces 5 ans, nous avons dressé des lignes de thèmes qui nous intéressent, plutôt que d’avoir chaque année un thème dominant.

On a tracé 4 lignes parallèles qui nous permettront au fil des années, des trajectoires assez différentes :

  • Nous avons donc « carte blanche », qui est une des premières lignes. Étant donné que nous sommes une institution assez prestigieuse quand même il faut le dire, cette première ligne va aider des institutions plus petites, plus modestes et plus fragiles à se présenter au public et à émerger. On leur donne clairement carte blanche.
  • Nous avons une ligne sur les matériaux de l’architecture pour présenter les moyens dont disposent les architectes pour leurs projets.
  • Après, il y a une autre ligne sur les lieux de notre vie, c’est-à-dire, où est-ce que l’on vit aujourd’hui, où faisons-nous nos études, où est-ce que l’on est né, où est-ce qu’on se fait soigner, où est-ce qu’on se rencontre. Donc on a toute une série d’expositions sur ce thème. En 2023, on va faire une exposition sur les parcs de Walt Disney, une expo sur toute l’architecture liée au tourisme de Walt Disney. Une autre exposition sur les espaces publics en Amérique latine.
  • La 4e ligne sera sur le thème du travail des architectes, afin de mieux comprendre leurs travaux nous organiserons donc des expositions sur les technologies d’architecture. Nous voulons travailler avec des artistes d’un peu partout, qui abordent des sujets différents comme l’écologie, le recyclage.« 

Jugeote : Est-ce qu’actuellement vous avez des gros projets en tête pour Arc en rêve ?

Fabrizio Gallanti : Le projet qui va nous agiter et nous stresser prochainement, c’est la refonte complète du site internet. C’est un site qui a déjà 8 ans d’âge, il lui a fallu 4 ans de conception.

Il fait son boulot d’informer les gens de ce qui se passe chez nous, mais pas beaucoup plus. Avec une activité beaucoup plus conséquente, on aura une production d’articles où l’on intègre le multimédia de manière un peu plus importante (vidéos, articles, images). Ceci est le plus gros chantier que l’on ait.

Nous sommes en train de terminer le cahier des charges et on va lancer un concours public pour identifier et recruter graphistes, codeurs. Notre objectif serait d’identifier 3 ou 4 boîtes de design, de codage. Leurs propositions seront publiques, c’est-à-dire que tout le monde verra ce qu’ils envisagent de faire pour le site.

Site Internet Arc-en-rêve

Site Internet d’Arc-en-rêve.

C’est nous qui ferons le choix cependant, ce ne sera pas un vote populaire. Selon nous, la refonte de ce site est fondamentale, car oui c’est génial que les gens viennent à Bordeaux et visitent nos expositions. Mais c’est aussi bien qu’ils puissent suivre nos actualités sur Internet. Il y a en effet des milliers de gens assez intéressés par le domaine qui ne vont jamais faire le voyage ! La nécessité est donc de toucher ce public aussi. Évidemment la manière la plus efficace c’est donc le site internet. C’est assez imminent, on est en train de peaufiner le cahier des charges. D’ici 2 semaines, on lancera l’appel à candidatures !

Vous l’aurez bien compris, Fabrizio Gallanti est un homme plein d’ambitions et de projets. Jugeote a été emballée par cette rencontre et souhaite à ce grand passionné et nouveau visage de la culture à Bordeaux, de très belles années devant lui à la tête de cette superbe association qu’est Arc-en-rêve.

À travers des expositions, des conférences, des articles et des ateliers, suivez leur actualité sur leurs réseaux sociaux.

Bienvenue à Bordeaux, Fabrizio ! Et vive l’architecture !

Arctuellement Arc en rêve centre d’architecture présente Moteur Action Forme, première exposition consacrée à l’œuvre de l’agence Bruther, fondée à Paris en 2007 par Stéphanie Bru et Alexandre Theriot.

@jugeote33 #Bruther #Moteur #Action #Forme #Exposition ♬ Maid Of Orleans (The Waltz Joan Of Arc) – Remastered 2019 – Orchestral Manoeuvres In The Dark

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2 Commentaires

  1. Eric Simon

    Arc en rêve: un article, une interview sans micro et toute en lettres pour cet homme passionnant et passionné qu’est Fabrizio Gallanti. Bien sur le moment le plus accrocheur fut pour moi son opinion concernant l’architecture de la belle endormie, un avis mi-figue mi-raisin, d’ailleurs je me permet une petite intervention personnelle à l’adresse de Fabrizio si le Matmut a une belle prestance il n’est nullement adapté pour des matchs de rugby et les marches pour atteindre le haut des tribunes sont si étroites que l’on a l’impression de marcher sur un fil.

    Avec Fabrizio Gallanti ambassadeur de l’architecture le CAPC est entre bonnes mains et saluons son projet de faire découvrir un art souvent délaissé.

    Réponse
  2. Tom Lartigau

    Superbe rencontre avec Fabrizio Gallanti, grand monsieur de l’architecture qui fera bouger les lignes à Bordeaux pour les prochaines années, c’est certain.
    Bonne continuation à lui et à la géniale association Arc en rêve.

    Réponse

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