Tics et TOCS, les rituels les plus loufs des grands champions

par | 23 Mar 2022 | À la Une, Serial Blogueuse | 4 commentaires

Les sportifs de haut niveau n’ont qu’un but, gagner ! Et pour atteindre cet objectif, toutes les actions de ces professionnels sont dirigées vers un même but, la victoire. Ces hommes et ces femmes sont des machines physiques, mais aussi des monstres au niveau du mental et de la persévérance. Dans ce qui va suivre, Jugeote va particulièrement s’intéresser à la psychologie des grands champions. En effet, pour rester concentrés et performants, les athlètes exécutent parfois des rituels pour ne pas dire des tocs avant, ou pendant un match.

Superstition ou simple réflexe, après le top 10 des moments mélangeant sports et idéaux, Jugeote vous a sélectionné un florilège de manies qui pour certains, vont vous faire sourire, voire vous étonner.

Tics ou tocs ?

Avant de découvrir les habitudes éclectiques des compétiteurs, attardons-nous sur la différence entre les tics et les tocs. Un tic est un mouvement musculaire incontrôlé répétitif, du type cligner des yeux pendant 5 secondes sans discontinuer.

Le toc lui, est un trouble obsessionnel compulsif. En général, le toc est lié à un « malheur ». En effet si la personne ne réalise pas l’action, elle rencontrera forcément, selon elle, un problème. On peut citer le fameux exemple de se sentir obligé(e) de vérifier pendant 10 minutes qu’on a bien fermé la porte à clé.

Les sportifs n’échappent pas non plus à ces petits gestes particuliers chez certains, si ce n’est qu’ils sont directement liés à leur activité sportive.

Rafael Nadal, le maître en la matière

Nadal qui touche minutieusement ses bouteilles

Nadal et ses tocs de toucher minutieusement ses bouteilles. © Ella Ling – BPI REX SIPA

Rafael Nadal est le premier sportif auquel on pense quand on parle de tics ou de tocs. Surnommé « l’ogre de l’ocre », en référence à sa surface préférée, la terre battue de Roland-Garros, l’espagnol réalise une série de gestes bien précis depuis le début de sa carrière.

En effet, le célèbre gaucher est bourré d’habitudes ayant pour seul but de gagner et de performer. Jugeote vous a listé 5 de ses grandes manies que l’on peut observer chez lui.

Avant tout, il faut préciser que Rafael Nadal, né un 3 juin tout comme moi, est un incroyable sportif et un immense champion de tennis.

Il fait partie du top 5 de l’histoire de ce sport et continue toujours à 35 ans, d’écrire sa légende.

Rafa c’est 91 titres dont 21 du Grand Chelem, 2 médailles d’or aux Jeux Olympiques (en simple et double) et 5 coupe Davis avec l’Espagne.

Autant connu pour son coup du gauche que pour sa domination sur terre battue, le Majorquin fait parler de lui depuis des années avec ces petits gestes célèbres de concentration.

Le match n’a pas encore commencé que Nadal obéit déjà à ses superstitions. Il n’enfile son mythique bandeau qu’uniquement une fois entré sur le court. Ce geste est suivi d’un cri de la part de l’espagnol qui clame « Vamos Nadal ! » Avec cette courte phrase, le gaucher s’auto-booste et s’encourage avant la partie.

Il y a ensuite deux habitudes quasiment invisibles, mais que pratique constamment le tennisman. Il veille absolument à ce que ses deux chaussettes soient remontées à la même hauteur. Et durant les courts instants de pause, il s’essuie le visage, mais de façon totalement calculée. D’abord avec la main gauche, puis avec la droite.

Comment parler de Rafa sans évoquer le rituel des bouteilles. Entre chaque set ou jeu, Nadal rejoint son banc où il peut s’hydrater, se reposer quelques secondes et manger.

Là, l’espagnol a toujours deux bouteilles posées au sol, l’une de jus de fruit et l’autre remplie d’eau.

Lorsqu’il est temps de reprendre le match, Rafa s’assure de bien les placer entre ses jambes, bien alignées. Il place ensuite les étiquettes bien à la perpendiculaire de la ligne de fond de cours. Et il ne repart sur le cour qu’après avoir accompli cela.

Rafael Nadal lors de son fameux service

Les tocs de Rafael Nadal lors de son fameux service.

Pour finir, un de ses mythiques tocs survient lors du service. Ce mouvement est d’ailleurs souvent imité, que ce soit par des enfants ou alors par des professionnels eux-mêmes, afin de tourner cette habitude en dérision.

Tout en faisant rebondir la balle avec sa raquette main gauche, Rafa entame son processus de préparation de service. D’abord il remet son short en place derrière, puis remet son t-shirt en place au niveau de l’épaule gauche et ensuite l’épaule droite.

Enfin, l’espagnol s’essuie le nez et passe la main droite vers son oreille gauche pour rabattre les cheveux derrière celle-ci. Il repasse par le nez pour l’essuyer encore et refait son geste vers l’oreille droite cette fois.

Finalement, il prend la balle dans sa main pour faire quelques rebonds et enfin, il sert. Cette séquence d’environ 5-6 secondes est légendaire et très populaire quand on parle de lui.

Voici un aperçu des gros tocs de Rafa lors de tous ses matchs de tennis.

Jeff Hornacek et sa caresse familiale

Jeff Hornacek et son rituel avant chaque lancer-franc

Jeff Hornacek et son rituel avant chaque lancer-franc.
Crédits : John W. McDonough (Photo by John W. McDonough /Sports Illustrated/Getty Images)

Si une action bien spécifique dans un match de basketball favorise ces routines et ces manies, c’est bien lors des lancers-francs. Après une faute, un joueur de l’équipe adverse se rend devant la ligne des lancers pour effectuer soit 1, 2 ou 3 lancers selon le type de fautes et d’actions. Lors de cette tentative, chaque joueur a un enchainement, un rituel avant de tirer.

Ici, on se penche sur la mécanique de shoot de Jeff Hornacek, ailier de la grande franchise de l’Utah Jazz. Coéquipier des légendaires John Stockton et Karl Malone, Hornacek a joué 14 ans en NBA, de 1986 à 2000, en ayant passé 7 ans dans la franchise de Salt Lake City.

Fiable shooteur et soldat sur le terrain, il a notamment affronté les Chicago Bulls d’un certain Michael Jordan de la grande époque.

Il a ensuite poursuivi son après-carrière sur le banc cette fois, en étant coach d’équipes comme Utah, Phoenix, New York et Houston, actuellement.

Lors de ses lancers-francs, l’américain d’1m 93 avait une routine bien particulière avant de shooter.

Père de famille, il a eu 3 enfants avec Stacy Hornacek, son épouse. C’est pourquoi avant de tirer, il se caressait la joue 3 fois.

Et en effet, ce rituel fonctionnait très bien puisque Jeff affiche des statistiques de réussite en carrière assez élevées.

Il a shooté à 87,7% de réussite durant ses 14 ans dans la ligue. On peut dire que ses 3 enfants lui ont porté bonheur derrière la ligne.

LeBron James et son talc légendaire

LeBron James et son lancer de talc devenu myhtique

LeBron James et son lancer de talc devenu myhtique.

Au 21ème siècle, quand on parle de basket, on pense souvent à LeBron James. L’ailier des Los Angeles Lakers âgé de 37 ans est un monstre de ce sport.

Surnommé « The King » et « The Chosen One » depuis ses débuts dans la ligue en 2003, LBJ continue de réaliser une carrière exceptionnelle en NBA.

De jour en jour, malgré les mauvais résultats décevants de son équipe des Lakers, LeBron poursuit son chemin et continue d’écrire sa « legacy », comme on aime le dire aux U.S.

A bientôt 40 ans, le King domine encore la ligue en inscrivant 29,7 points en moyenne par match.

Alors oui, là je parle de mon joueur préféré et favori de tous les temps ! Mais il faut reconnaître en toute objectivité, qu’il est l’un des athlètes les plus célèbres, influents et extraordinaires de l’Histoire. Depuis plusieurs années, il est au centre d’un débat qui fait couler beaucoup d’encre.

En effet, la question du meilleur joueur de basket de tous les temps se pose, et LBJ fait face à la légende des 90’s, Michael Jordan.

La réponse à cette question ne sera pas ici détaillée, car même si j’ai mon avis, on ne pourra pas donner un verdict clair et surtout partagé de tous.

LeBron c’est pour l’instant 4 titres de meilleur joueur de la NBA, 4 titres de champion NBA avec 3 équipes différentes (Miami Heat, Cleveland Cavaliers et Los Angeles Lakers dans l’ordre). Il est aussi détenteur de dizaines et de dizaines de records, que ce soit en nombre de points, de finales, de rebonds ou de passes décisives.

LeBron James est un dieu vivant du basket et de la NBA. Et malgré son âge, il poursuit sa légende et de manière impressionnante, en affichant des statistiques époustouflantes, similaires à celles qu’il avait quand il avait 25 ou 30 ans !

Lebron James pendant son lancer de talc

LeBron James pendant son lancer de talc. AP Photo/Bill Kostroun

Tel le grand champion qu’il est, lui aussi a un petit rituel devenu très célèbre au fil des saisons. Au moment de rentrer sur le terrain, LeBron se sert dans la boîte de talc disposée sur le panneau d’affichage, près de la table de marque.

Ce talc sert à bien saisir le ballon pendant le match. Il en verse donc une assez grande quantité directement dans sa main gauche. Ensuite, il pose la boîte et il regarde le public en face de lui, complétement en furie à cause de ce qui va suivre.

Il jette alors tout le talc en l’air les bras écartés, et surtout il souffle dessus. Après, LBJ se tape les mains et souffle dans celles-ci.

Cette petite routine est devenue virale sur les réseaux et très attendue par les spectateurs à chaque match.

Les clichés et les vidéos pris lors de cet échange avec le public sont évocateurs. Les fans imitent en temps réel l’action de l’ailier et cela donne un beau moment de communion juste avant la rencontre. On vous met d’ailleurs une vidéo des « chalk toss » (= lancer de talc) de LeBron James lors de ses premières saisons.

Dan Biggar, l’excité

Dan Biggar et sa Biggarena juste avant de tirer la transformation

Dan Biggar et sa Biggarena bourrée de tocs juste avant de tirer la transformation.

Tout comme au basket, le rugby possède dans son jeu une phase où le temps s’arrête : la transformation.

Que ce soit après un essai ou une faute, cette possibilité d’inscrire des points au pied est la spécialité des buteurs, les numéros 10 qui évoluent au poste de demi d’ouverture.

On aurait pu parler du mythique anglais Jonny Wilkinson et de son rituel, mais on va plutôt se pencher sur les tocs impressionnants du gallois Dan Biggar.

Professionnel depuis 2007, le numéro 10 gallois est une référence dans le milieu du rugby actuel.

Il fait partie du top 3 des buteurs les plus efficaces avec un peu plus de 88% de réussite entre les perches.

Habitué à tirer les transformations ou les pénalités à chaque match, Biggar s’est fait une routine pleine de tocs, à l’instar des basketteurs aux lancers-francs.

Au rugby, les « kickers » ont 1 minute maximum pour tirer. Ce laps de temps permet à chacun de bien se préparer pour emporter les points.

Surnommée la « Biggarena » en référence à la Macarena, la routine de Biggar enchaine les petits tocs qui rendent la scène pour le moins rythmée.

Jambes écartées, yeux rivés sur le ballon, la Biggarena pleine de tocs peut commencer.

D’abord, et ça pendant tout le long de la séquence, Dan piétine le sol avec ses crampons en faisant des petits appuis sur place avec le devant de sa chaussure.

Ensuite il se recoiffe tout en sautillant encore et met ses mains sur le bas de son maillot, vers le short.

Il remonte ce dernier et replace ses mains sur le maillot.

Là, Biggar réalise un enchaînement de mouvements d’épaules qui va de gauche à droite pour bien se placer dans la trajectoire du tir. Tout en bougeant celles-ci, il pivote face aux perches.

Le rituel se termine par de petits sautillements et la valse des épaules. D’un coup, il s’arrête, les yeux toujours rivés sur le ballon pour enfin entamer sa course et botter.

Là aussi, cette « danse » est imitée par beaucoup, friands de cet enchainement de tocs.

Depuis quelque temps, Dan a freiné sa « bougeotte » lors de son tir en éliminant quelques tocs. Plus soft dans ses mouvements, il reste néanmoins terriblement efficace, malgré cette attitude inédite.

Pour comprendre, il faut clairement le voir en action.

Alors Jugeote vous invite à aller regarder cette étonnante Biggarena en musique.

Jason Terry, l’homme qui dormait avec l’ennemi

Jason Terry avec les Dallas Mavericks

Jason Terry et sa célébration imitant le décollage d’un Jet, son surnom.

Le superbe shooteur Jason Terry a évolué pendant 19 ans en NBA.

Passé notamment par la franchise du Texas des Dallas Mavericks, il aura marqué la ligue par sa combativité et ses shoots à trois points avec sa célébration du Jet.

Il sera champion NBA aux côtés de l’allemand Dirk Nowitzki en 2011 et sera élu meilleur remplaçant de l’année en 2009.

C’est au très populaire média sportif américain ESPN que Terry avouera sa superstition avant chaque match.

Et il faut le dire, celle-ci est plutôt originale.

On a connu Jerry West, meneur mythique des Lakers dans les années 60 qui ne portait jamais de vert, couleur des ennemis des Boston Celtics. Mais ici, c’est un cran au-dessus.

Jason Terry et ses shorts

Jason Terry et ses shorts.

Lorsqu’il jouait en effet, la veille de chaque match, Jason Terry allait se coucher avec un bas particulier. Il portait invariablement le short de l’équipe qu’il allait affronter le lendemain. Entre provocation et superstition, cette manie aura duré toute sa carrière.

Maria Sharapova et son regard de tueuse

La russe Maria Sharapova aura marqué par bien des manières, l’histoire du tennis féminin.

Connue pour ses cris incessants et assourdissants lors des échanges, la tenniswoman a performé sur tous les cours de 2001 à 2020.

Récemment retraitée, la sirène de Sibérie est aussi connue, comme Nadal, pour son rituel particulier avant de servir.

Maria Sharapova et son regard juste avant le service

Maria Sharapova et son regard juste avant le service.

Avec ses 36 titres en simple, la grande athlète russe d’1m 88 avait un enchainement étonnant lors du service.

D’abord, Maria se mettait de dos à son adversaire, ne lui lâchant pas un regard.

Ensuite, elle se mettait à sautiller pour se mettre en jambe avant l’échange.

Elle finissait par se retourner et remettait ses cheveux en place derrière sa casquette.

Pour finir, elle se posait quelques instants en toisant d’un regard noir son adversaire, un véritable regard de tueuse.

Les 88 coups de Karl Alzner

Karl Alzner

L’hockeyeur canadien Karl Alzner, défenseur pour l’équipe des Canadiens de Montréal, est reconnu pour son petit geste avant chaque match.

Né le 24 septembre 1988, Iron Man Karl Alzner est très fier de son année de naissance.

Et cette affection va même influencer sa préparation d’avant-match et un de ses tocs. En effet, lors de l’hymne national, Karl tape son bâton 88 fois sur la glace. Et le spectacle peut commencer !

Roger Federer par 8

Roger Federer à Wimbledon

Roger Federer à Wimbledon.

Tout comme son ami Rafael Nadal, le suisse Roger Federer, lui aussi légende du tennis, a quelques superstitions.

Contrairement à son camarade espagnol, le droitier aux 103 titres mondiaux qui est aujourd’hui l’un des meilleurs tennismen de l’histoire, est exigeant sur des éléments beaucoup moins visibles lors d’un match.

Le roi de Wimbledon tient en effet à ce qu’une règle soit fortement respectée à chacune de ses rencontres.

Comme pour l’hockeyeur Karl Alzner, le « maestro » des cours est fier de sa date de naissance. Né en 1988, il s’est attaché au chiffre 8 qui est depuis toujours son porte-bonheur.

Il faut savoir que Roger est né précisément le 8 août 1988 soit le 08/08/1988. Il est donc facile de comprendre l’attache particulière qu’il a avec ce chiffre.

Federer est addict au 8 qui l’entoure même à chaque match. Vous ne l’aurez sûrement pas remarqué, mais le suisse a toujours près de lui 8 bouteilles d’eau.

Dans ses sacs, on compte aussi 8 raquettes, et le plus fou, c’est que Roger exige que 8 personnes exactement soient présentes dans son box.

Ces demandes assez particulières ont l’air de marcher sur le droitier, puisqu’il a réalisé une immense carrière qui arrive bientôt à son terme.

Pour couronner le tout, Roger a remporté 8 fois le tournoi de Wimbledon, son cours favori.

John Terry et son urinoir fétiche

John Terry

John Terry, le mythique numéro 26 de Chelsea.

L’anglais John Terry est un dieu vivant à Londres, mais surtout dans son club, les Blues de Chelsea.

Le fameux numéro 26 a fait partie de l’équipe depuis 1998 jusqu’à 2017.

« JT » a remporté 1 Ligue des Champions, 1 Ligue Europa, 5 titres de champion d’Angleterre et 4 titres de la Coupe d’Angleterre pour ne citer que les principaux.

Mais le patron défensif de Chelsea n’était pas qu’un grand joueur. En effet, son coéquipier et ami Frank Lampard, autre légende de Chelsea, a dévoilé une face cachée de JT, qui serait en fait très superstitieux avant les matchs.

Lampard raconte que le numéro 26 avait l’habitude de se rendre……….. au même urinoir, à chaque match à domicile, dans le stade de Stamford Bridge. C’était toujours le même. Et s’il était occupé, alors Terry attendait son tour.

John avait en plus de son urinoir, une place de parking où il stationnait toujours. Et avant chaque rencontre, il venait en écoutant le même CD d’Usher, le chanteur R’n’B américain.

Wade Boggs, le « Chicken Man » superstitieux

Wade Boggs le bon vivant

Wade Boggs, le bon vivant. Crédits : GETTY IMAGES

Si vous ne connaissez pas l’ancien joueur américain de baseball, vous allez adorer sa personnalité.

Le célèbre Wade Boggs est un très grand monsieur de ce sport, plusieurs fois meilleur batteur de la ligue, la MLB, il aura marqué cette discipline de son empreinte. Il a même été intronisé au Temple de la renommée du baseball en 2005.

A 63 ans, l’ancien batteur des Red Sox de Boston est devenu célèbre notamment par sa préparation d’avant-match.

Pour se donner une idée du personnage, il faut savoir que Wade a bu lors d’un vol d’après match, 107 bières ! Un record inimaginable.

Assez farfelu, Boggs l’était aussi dans ses rituels. Mais là, il était plutôt minutieux et à cheval sur les horaires…..

Son surnom, « Chicken Man », lui a été attribué par son ancien coéquipier Jim Rice pour une très bonne raison.

En effet, Wade mangeait avant chaque match un poulet entier à 14h précisément.

Ensuite à exactement 17h17, il allait s’échauffer en frappant des balles, au nombre exact de 150.

Lorsqu’il était 19h17, Wade commençait à faire quelques sprints pour se chauffer.

Au moment de frapper, Boggs dessinait sur le sol, avec sa batte, le mot hébreux « Chai » qui signifie la vie. Dans la langue hébraïque, chaque mot a un équivalent en nombre et pour Chai, c’est le 18.

Or pour la petite histoire, le génial batteur Wade Boggs a joué exactement 18 saisons en professionnel.

Ces tocs, discrets ou alors très visibles selon les sportifs, font d’eux des individus encore plus à part. Les anecdotes de ces rituels leur permettant d’inscrire davantage leur légende dans la mythologie du sport.

Et vous, avez-vous connaissance d’un(e) champion(ne) toqué(e) que nous aurions oublié(e) ?

 

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4 Commentaires

  1. Eric Simon

    Une rafale de tocs pour les toqués du sport :

    Merveilleux article aussi jouissif que passionnant et si le secret des tocs de Dan Biggar m’était familier ( rugby oblige ) pour le reste je vais de découverte en surprise au long de ma lecture. Rites, superstitions, une manière de conjurer le sort, de s’attirer les faveurs des dieux du stade. Ces tocs nous les observons avec sourire, plaisir et respect car pour ces champions nous touchons presque au transcendant.

    Une manière originale d’aborder le sport, une de ses facettes peu étudiées et pourtant si importantes pour ces athlètes en quête du graal. Bravo Tom toi le basketteur qui n’est pas fait en toc.

    Réponse
    • Tom Lartigau

      Merci beaucoup Eric.

      Pour un dernier article, je ne pouvais pas rêver mieux que ce mix entre le sport (ma grande passion) et l’angle journalistique assez inédit que sont ces tocs et routines. Évidemment, ce n’est qu’un petit florilège de tous ceux que l’on peut trouver dans le monde du sport, mais c’est très intéressant de voir comment ces grands champions se conditionnent avant et pendant une rencontre.

      Merci à toi de tes nombreux commentaires sur tous mes articles, vive le sport et Jugeote.

      Réponse
  2. Juliette Habert

    Merci pour ton article Tom il est vraiment chouette ! J’adore l’idée de parler du sport de ce point de vue, et honnêtement si j’étais une grande championne c’est certain que j’en aurais plein des tocs !

    Bonne suite à toi 🙂

    Réponse
  3. Louis Andurand Cavasse

    Merci Tom pour ton superbe article !
    Tu as su mettre en avant l’importance des petits détails. En effet, avec cet article on comprend à quel point les sportifs de haut niveau ne laissent rien au hasard. J’avoue, qu’avant de lire, j’en connaissant déjà quelques-uns mais celui sur Wade Boggs m’a totalement intrigué.

    La réussite tient à pas grand chose !

    Réponse

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